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HISTOIRE GEOGRAPHIE CITOYENNETE

La révolution nationale selon Pétain - commentaire

31 Mars 2010, 22:42pm

Publié par histege

LA REVOLUTION NATIONALE,

Philippe Pétain, discours du 8 juillet 1941

 

 

Cliquez pour consulter le texte du discours

 

INTRODUCTION

 

1. Bibliographie

 

* Maurice AGULHON, La République, 1932 à nos jours, Paris, "Histoire de France Hachette", 1990.

* René REMOND, Notre siècle, 1918-1988, Paris, Fayard, "Histoire de France", t. 6, 1988.

* Jean-Marie MAYEUR, La Vie politique sous la Troisième République, 1870-1940, Paris, Le Seuil, "Points-Histoire", 1984.

* Michèle COINTET, Histoire culturelle de la France, 1918-1959, Paris, SEDES, 1988.

* René REMOND, Les droites en France, Paris, Aubier, 1982.

* Jean-François SIRINELLI, Histoire des droites en France, t. I, Politique, chap. V, "1919-1958. Le temps des droites ?" par Jean-Luc PINOL, p. 291 sq., Paris, Gallimard, 1992.

* Jean-Pierre AZEMA, De Munich à la Libération, 1938-1944, Paris, Le Seuil, 1979.

* Yves DURAND, La France dans la 2e guerre mondiale, 1939-1945, Paris, A. Colin, "Cursus", 1989.

* Robert PAXTON, La France de Vichy, Paris, Le Seuil, 1973.

* Jean-Pierre AZEMA et François BEDARIDA dir., Le régime de Vichy et les Français, Paris, Fayard, 1992.

* Olivier WORMSER, Les origines doctrinales de la Révolution nationale, Paris, Plon, 1971.

* Michèle COINTET-LABROUSSE, Vichy et le fascisme, Bruxelles, Complexe, 1983.

* Marc Ferro, Pétain, Paris, Fayard, 1987.

 

2. Contexte historique

 

         Le contexte historique est fortement bouleversé par la guerre depuis le commencement de l’année 1940.

 

         * La France est défaite militairement par l'Allemagne. Pétain a formé un nouveau gouvernement le 17 juin 1940. L’armistice qu’il signe le 22 juin (un deuxième est signé avec l'Italie le 24 juin) entre en vigueur le 25 :

                  - la France est coupée en deux : une zone occupée au nord, une zone "libre" au sud d'une ligne Pyrénées-Poitiers-Bourges-Chalon-Genève.

                   - l’armée française est démobilisée et réduite à 100 000 hommes.

                   - près de 2 millions de soldats français sont prisonniers en Allemagne, où ils demeureront jusqu'à la fin de la guerre.

                   - la France a l’obligation de verser à l'Allemagne une indemnité de 400 millions de francs par jour.

 

         * À Vichy, où le gouvernement s'est installé, les parlementaires (ceux qui restent près du gouvernement) sabordent la IIIe République le 10 juillet 1940. Tous les pouvoirs sont remis au maréchal Pétain, qui doit ainsi donner une nouvelle constitution à la France, « la constitution de l'Etat français ».

         Pétain jouit d'une immense popularité. Son appel à l'armistice ne l'a pas déconsidéré. La plupart des Français sont au contraire derrière lui.

 

         * La rencontre du 24 octobre 1940 entre Pétain et Hitler à Montoire inaugure une politique de collaboration avec l'Allemagne, sous la forte inspiration de Pierre Laval. Mais, le "dauphin" est désavoué et arrêté le 13 décembre 1940. L'événement est significatif des intentions de gouvernement du maréchal. Ce dernier trouve, peu après, un remplaçant dans l'amiral Darlan.

 

3. Présentation du texte

 

         Il s’agit d’un discours du chef de l'État français :

         * il est prononcé à la radio. L’utilisation de ce nouveau média — commencée par André Tardieu dans les années 30 — est un moyen puissant d'accéder directement et de façonner l'opinion publique.

         * il s’adresse aux Français. Il est significatif de la relation que Pétain noue avec eux : il incarne la France et les Français. Il s'adresse à eux personnellement, tel le chef de famille, le patriarche, dans un contrat personnel.

         * c’est un discours doctrinal.

        

4. Présentation de l'auteur

 

         Pétain est souvent l'auteur de ses discours. Dans celui-ci, le travail préparatoire est certainement dû à Lucien Romier et à Joseph Barthélémy, juriste réputé, garde des sceaux, ministre secrétaire d'Etat à la Justice depuis le 17 février.

 

         Philippe Pétain (1856-1951) :

         * d’origine familiale modeste : paysanne.

         * avant tout un militaire : carrière d'abord peu marquante jusqu'au déclenchement de la guerre en 1914 : a atteint le grade de colonel.

         * la guerre accélère sa carrière (se distingue au combat de Guise en août 1914), commande bientôt un corps d'armée en 1915. Se sort bien d'un rôle défensif à Verdun : point de départ d'une immense popularité, notamment chez les militaires, "le vainqueur de Verdun" (il n’est pas le seul général à se distinguer à Verdun).

         * en 1917, par suite de l’échec de l'offensive du général Nivelles sur le Chemin des Dames, il est nommé commandant en chef des armées. Il règle la question des mutineries :

                   - prend des mesures défensives, qui évitent l'envoi des hommes à la boucherie.

                   - ordonne des exécutions "exemplaires", qui montrent sa fermeté.

                   - améliore la condition du soldat engagé dans une guerre atroce.

         * maréchal de France le 20 novembre 1918.

         * sa carrière politique commence après la guerre. Il est apprécié pour son légalisme envers la République :

                   - artisan de la répression — violente — de la révolte dirigée par 'Abd el-Krim au Maroc (1925-26).

                   - après le 6 février 34, il entre dans le nouveau cabinet Doumergue comme ministre de la Guerre.

                   - c’est une période où beaucoup, notamment dans les ligues, voient en lui l'homme fort qu'elles recherchent.

                   - 1939 : mission, confiée par Daladier, pour renouer des relations diplomatiques avec l'Espagne franquiste, qui vient de gagner dans la guerre civile.

         * à partir de 1939, il reste dans les cabinets, au cœur des décisions :

                   - 18 mai 1940 : il est vice-président du Conseil dans le cabinet Paul Reynaud

                   - suites au désastre de l'année 40, Pétain, avec Weygand, pousse Paul Reynaud à la démission.

         * 17 juin 1940, Albert Lebrun, président de la République, appelle Pétain, qui veut l'armistice, à former un gouvernement qui sera le dernier de la IIIe République. Le chef ou père des anciens combattants est considéré comme un sauveur : la France et les Français remettent leur destin entre ses mains.

 

5. Problématique et plan

 

         Le nouveau régime qui naît le 10 juillet 1940, l'État français se donne ici une idéologie, un corps de doctrine, propre à recomposer un pays pleine déroute et à rendre à la France "sa mission impériale". Pétain avait reçu le 10 juillet la mission d'élaborer une constitution nouvelle. Le travail juridique et constitutionnel est confié à Lucien Romier et à Joseph Barthélémy qui préside une commission de 20 membres où on trouve des professeurs de droit, des parlementaires et des personnalités diverses.

 

I. Les fondements de la Révolution nationale

II. Le remembrement organique de la société française

III. Un État français personnalisé, hiérarchisé et autoritaire

        

 

I. LES FONDEMENTS DE LA REVOLUTION NATIONALE

 

1. La défaite de la France

 

La défaite militaire

 

         Pétain fait allusion à la défaite militaire, la « catastrophe » qui emporte le régime républicain. Le 1er septembre 1939 commence la campagne de Pologne, qui ne dure qu'une semaine. Les Français hésitent.

         Avec l'arrivée de l'hiver, Hitler préfère attendre avant de se tourner sur l'Ouest. La période de la "drôle de guerre" s'ouvre le 16 octobre. Elle durera sept mois.

         Les troupes allemandes opèrent un mouvement tournant par la Belgique, inspiré du plan Schlieffen de 1914, qui doit percuter le dispositif défensif français dans sa zone la plus faible : les Ardennes. La ligne Maginot s'arrête à l’abord Est de ce département. La force de pénétration est l'œuvre des divisions blindées autour de Sedan. Ensuite, un  coup de faucille immense vise à séparer les troupes alliées du Nord de celles du Sud. La stratégie française s'avère inefficace : faiblesse de l’artillerie blindée et surtout de l’aviation, insuffisante intégration du commandement militaire français et dissensions entre les alliés. L'offensive violente commence le 10 mai : la percée à Sedan réussit et les panzers de Guderian parviennent dix jours plus tard à Abbeville. Les soldats britanniques et français rembarquent ou embarquent dans des conditions désastreuses.

         Les Allemands poussent bientôt vers l'Ouest et le Sud. Pour les Français, c’est la débâcle. Le gouvernement français fuit à Tours, puis à Bordeaux. Le 22 juin 1940 l'armistice est signé à Rethondes.

 

La responsabilité de la défaite

 

         Pétain fait endosser la responsabilité de la défaite au régime républicain et désigne, « l'inconscience en matière de politique étrangère ». Un désastre diplomatique dans les négociations avec une politique attentiste à l’égard :

         * de l'Allemagne. La France ne sait pas réagir face à la politique de coups de force et de faits accomplis hitlériens. La reculade de Munich est ce qu’il y a de plus manifeste

         * de l'Italie. Après un accord Laval-Mussolini à Stresa, l'Italie forme l'axe Rome-Berlin

         * des pays d'Europe centrale : la France abandonne e llivre ses alliés à l'Allemagne, notamment la Tchécoslovaquie et la Pologne

         * de l'URSS. Après des tentatives de négociation entre la France et l'URSS, la méfiance reste réciproque : les Français et les Britanniques veulent détourner Hitler sur l'URSS. Staline signe finalement un pacte (germano-soviétique) avec Hitler le 23 août qui recèle aussi des clauses secrètes (partage de la Pologne)

         * des États-Unis, qui restent isolationnistes

         * de la Grande Bretagne, avec laquelle les dissensions sont nombreuses. La France finit par se rallier à la politique de conciliation et d'apaisement de la Grande-Bretagne.    

         Pétain accuse donc les gouvernants et surtout :

         * le Front populaire (il fait le procès de Léon Blum, à Riom) qu'il accuse d'un coupable laisser-aller : une politique d'armement insuffisante. La chose n’est pas vraie, puisque Blum a au contraire financé une politique d'armement (en fait la France a 94 divisions et l'Allemagne 105). L’attitude du Front populaire lors de la guerre d'Espagne est également incriminée

         * il s'en prend aussi à Daladier, cabinet radical, avec sa politique munichoise, perçue comme une capitulation diplomatique face à Hitler.

         * la France est divisée entre les bellicistes et un fort courant pacifiste. Munichois et anti-munichois : on voit d'abord un ennemi dans le communisme soviétique, notamment au moment du pacte germano-soviétique.

         * plus largement, Pétain accuse la politique incohérente des "démocraties" face à l'offensive hitlérienne. Munich, le 29 septembre 1938, permet le dépeçage de la Tchécoslovaquie par l’Allemagne : la France et la Grande Bretagne sont discréditées.

         On comprend tardivement, au milieu de 1939, qu'Hitler est un véritable danger. Le pacte germano-soviétique lève les dernières illusions : Hitler ne peut plus être arrêté par des démocraties divisées.

 

2. L'effondrement de la IIIe République

 

         La défaite militaire foudroyante emporte tout aussi rapidement le régime de la IIIe République : « Le régime (...) qui vient d'être détruit par la défaite ». Pétain trouve des raisons chroniques à un effondrement si subit, notamment une incapacité à mener une politique étrangère efficace et une incapacité à mener la guerre et à obtenir la victoire. Pour lui, le régime parlementaire n'est pas le meilleur pour conduire un pays à la victoire : il oublie en partie la victoire de 1918, même si elle est en partie en trompe l'œil.

         En fait, Pétain fait le procès de la IIIe République. Pour lui, les causes de la défaite sont profondes.

 

Le dérèglement dans le fonctionnement du régime

 

L'impossible réforme de l'Etat

 

         Pétain évoque un régime, « condamné depuis longtemps par l'évolution générale et accélérée des esprits et des faits dans la plupart des pays d'Europe, et par l'impossibilité démontrée de se réformer. »

         Le Parlement — Sénat et Chambre des députés — non seulement ne remplit pas véritablement son rôle législatif, mais a de plus asphyxié le pouvoir exécutif. En effet, l'évolution du régime a marqué une profonde avancée de la puissance politique de la chambre, qui ne se cantonne pas dans des attributions législatives. Le pouvoir exécutif s'est discrédité ; le fait est scellé par l'affaire Millerand en 1923.

         Le Parlement et les gouvernements n'ont pas su affronter la crise multiforme des années 193O. Ils montrent à cette occasion la limite de leur efficience. Les gouvernants n'ont pas su, au bout du compte, corriger le déséquilibre grave des pouvoirs et les disfonctionnements qu'il a entraînés. La réforme des institutions, la réforme de l'État est restée lettre morte. Le régime paraissait impossible à réformer.

 

La dénonciation de la pratique des décrets-lois

 

         « En France, il (le régime parlementaire) donnait tous les signes de l'incohérence attestée par la substitution chronique des décrets-lois à la procédure législative régulière. »

         La pratique des décrets-lois se substitue à la réforme constitutionnelle. En principe rare et ponctuelle, elle prend une allure massive et durable, notamment à partir du cabinet Doumergue, en 1934. Les décrets-lois régissent au total la moitié du temps des cinq dernières années du régime. Le gouvernement, obtenant une puissance législative occasionnelle, pouvait ainsi vaquer aux affaires, sans passer par le parlement. Ce ne sont pas les pleins pouvoirs. En fait, la pratique des décrets-lois ne renforce guère l'exécutif : ce n'est qu'un pis-aller technique qui montre bien le mauvais fonctionnement du régime.

 

Antiparlementarisme

 

         L'antiparlementarisme est le volet essentiel de la critique pétainiste. Pétain s’oppose au pouvoir du nombre, à la souveraineté populaire, marqués selon lui du sceau de l’irresponsabilité et de l’incompétence : « un régime où le principe de l'irresponsabilité était posé de la base au sommet de l'Etat (...) C'est pourquoi nous en sommes sortis par la porte du malheur. » Le parlementarisme se fonde sur la souveraineté populaire, par l'élection au suffrage universel. Il est le dépositaire par délégation de la souveraineté populaire : c'est la base du pacte entre le pouvoir législatif et les Français. Le chef nominal de l'exécutif, le président de la République, est un produit indirect de la souveraineté populaire puisqu'il est élu par les deux chambres réunies en congrès.

 

La fin du régime

 

         Le régime de la IIIe république a bénéficié d'une évidente longévité qui traduit, malgré tout, une importante adhésion au régime, notamment de la part des gouvernants. Mais, il est fatigué.

         Ce sont surtout les désastres militaires de mai et juin 1940 ont raison du régime. Surtout, il trouve peu de défenseurs parmi des parlementaires et des dirigeants qui devaient être ses défenseurs naturels. Même les parlementaires rejettent la responsabilité des événements sur un régime en pleine déliquescence : des arrière-pensées profondes ressurgissent au milieu du traumatisme. Chacun règle ses comptes avec le régime.

         Pierre Laval orchestre la révision constitutionnelle, qui met à mort le régime et le remplace par un régime autoritaire. Pour cela, il faut une majorité de parlementaires. 649 votants sont réunis (sur un total de 932, les communistes étant déchus par Daladier) à Vichy. Le 10 juillet, l'Assemblée nationale approuve à près de 85 % (569 pour, 80 contre, 17 abstentions) la révision. L'Assemblée et le régime se sabordent et remettent entre les mains du maréchal Pétain, un pouvoir régulier et légal— les pleins pouvoirs. Pétain est chargé de promulguer une nouvelle constitution, qui devra garantir les droits de la famille, du travail et de la patrie et qui devra être ratifiée par la nation et appliquée par les nouvelles assemblées (la ratification et les assemblées ne verront jamais le jour).

         Le 11 et 12 juillet Pétain prend quatre actes constitutionnels qui lui donnent tous les pouvoirs, dont le pouvoir constituant.

 

3. La Révolution nationale

 

                   Pétain évoque le tournant de 1940 comme une des « grandes crises de notre histoire. Voilà le fait qui domine et commande toute la Révolution nationale », une crise qui n'admet de solution, selon lui, que par une grande révolution, une nouvelle révolution, une « révolution nationale » :

         La révolution nationale naît de la défaite, de l'humiliation nationale et de la crise de régime. La crise est son creuset et révolution nationale se veut une réponse à la crise : là est sa « légitimité » selon Pétain qui en donne la définition : « La révolution nationale signifie la volonté de renaître, affirmée soudain au fond de notre être, un jour d'épouvante et de remords ; elle marque la résolution ardente de rassembler tous les éléments du passé et du présent qui sont sains et de bonne volonté, pour faire un Etat fort, de recomposer l'âme nationale dissoute par la discorde des partis et de lui rendre la conscience aiguë et lucide des grandes générations privilégiées de notre histoire, qui furent souvent des générations de lendemain de guerres civiles ou de guerres étrangères. » Plusieurs caractères en découlent :

         * l'idée de réaction politique, une révolution politique : la révolution nationale se veut antiparlementaire et anti-républicaine, même si Pétain n'affirme pas clairement ce deuxième caractère. Elle se veut anti-démocratique, voire anti-politique. Pétain rejette les principes mêmes qui fondent une vie politique démocratique, comme la représentation populaire par l'élection et le travail parlementaire, le jeu des partis dont la concurrence et la pratique se conçoivent dans le sens d'une conquête légale du pouvoir. Pour lui, les partis sont des éléments de division.

         * l'idée de renaissance passe par le rassemblement qui s'appuie sur deux éléments :

                   - l'idée de purification (sorte de moralisation et d'ordre moral), « éléments sains ».

                   - la France éternelle, incorruptible, « l'âme nationale » ; le salut de la patrie ou le caractère national est le principal mot d'ordre, le dénominateur commun de Pétain et de la Révolution nationale : il veut garder le cap de la défense patriotique, « le salut de la patrie (...) est la suprême loi ».

                   - les grandes générations des lendemains, la question générationnelle : allusions évidentes aux bonapartismes, Napoléon Ier clôt la première révolution ; Napoléon III termine la révolution, en mettant fin en 1851 à la IIe République ; la fondation du régime en 1870-71 : l'action d'un Gambetta qui veut poursuivre la guerre, mais aussi l'assemblée très conservatrice de 1871 (puis l'ordre moral avec Mac-Mahon à partir de 1873).

         * la solution de l'État fort.

         * la révolution nationale est d'abord une constitution, qui se veut œuvre de durée : « sera œuvre organique et durable ».

        

         La révolution nationale a pour objectif de recomposer l'ordre social.

 

 

II. LE REMEMBREMENT DE LA SOCIÉTÉ FRANCAISE

 

         La phrase clé est prononcée ainsi : « j'entends remembrement organique de la société française ». Les termes utilisés désignent l'œuvre de remise en ordre : reconstruction, « recomposition du corps social », « remembrement organique ».

 

1. Le peuple, selon Pétain : un conglomérat

 

         Pétain utilise les notions de peuple, de patrie et quelque fois de nation. Le peuple est une entité mal définie.

         Quels sont les éléments constitutifs du peuple ?

         * il est formé par un ensemble « de familles, de professions, de communes, de responsabilités administratives, de familles spirituelles ».

         * c'est un ensemble de « réalités » : « la réalité familiale, professionnelle, communale, provinciale et nationale ».

         * les « groupes naturels » sont le fondement constitutif de l'État, du peuple et de la nation.

 

         Le peuple se compose de plusieurs segments — certains étaient déjà compris au moment de la remise des pouvoirs le 10 juillet : travail, famille et patrie :

         * la famille : on ne parle pas d'individu, mais de la cellule familiale de base, qui donne la nature de l'ordre social par excellence. L'ordre social prôné par Pétain est une continuation de la vision familiale des rapports sociaux, relation père-enfants, fécondité de la famille paysanne... Le comportement familial prime sur le comportement individuel : anti-individualisme et primauté du collectif et du communautaire. C’est en mouvement inverse de l'évolution historique : contre le citoyen qui s'est dégagé des contingences et se fonde sur le principe de l'égalité, de la liberté et de l'universalité (des droits). La Charte du Travail ne sera publiée qu'en octobre 1941.

         * les professions (le travail) : les groupements se font par professions, avec affirmation du caractère corporatiste dans l'organisation du travail. L'homme se définit ici et avant tout par le travail et par la position qu'il occupe dans la production. Pointe ainsi une forme d'anticapitalisme simpliste en liaison avec le corporatisme. Le travail par ailleurs est essentiellement vu sous l'aspect du retour à la terre. Une seule corporation voit le jour, la corporation paysanne décembre 1940 (avec des syndics au niveau local et régional), rapidement intégrée au gouvernement.

         * les responsabilités administratives, dont le sens est vague. On peut y mettre beaucoup de choses : les différents emplois administratifs (maire, préfets...) ou les différentes institutions administratives prévues (assemblées...). L'administration joue un rôle essentiel, dans le sens d’un encadrement administratif de la population : le peuple est une population administrée.

         * les « familles spirituelles » : élément en partie paradoxal, en considération de la volonté d'homogénéité contenue dans la révolution nationale. Les sensibilités religieuses et politiques se rapportent ici au maurrassisme, au barrésisme, au catholicisme social..., à l'exclusion des formations de gauche, notamment socialistes et communistes.

         * les communes : pour Pétain, la commune est une fédération de familles.

         * les provinces. Ce sont les réalités d'Ancien Régime, les "pays" (d'État, d'élection...), des « réalités vivantes », à la fois administratives et sociales, dégagées patiemment par l'évolution historique. On remarquera l’absence significative du département, trop abstrait et trop attaché à la Révolution française et qui ne serait pas une réalité vivante, créée patiemment par l'histoire.

         * la nation : l'ensemble le plus vaste dans la définition du peuple.

 

         Les principaux caractères de ce peuple se déclinent de la sorte :

         * il est très composite puisqu'il regroupe des éléments qui ne se situent pas au même niveau : la définition n'est pas cohérente. On a aussi bien des familles, que des « réalités administratives », ce qui se comprend moins facilement. Différents degrés dans l'échelle socio-spatiale sont représentés : la famille, la commune, la province, la nation. Mais, c'est une définition lacunaire puisque des éléments sont significativement exclus comme l’individu.

         * « réalité » et « nature » donnent à penser à un ordre issu du réel et de l'ordre naturel. Le peuple est ce qui est donné dans la réalité et qui est donné comme une sécrétion de l'ordre naturel. Pétain parle :

                   - de la « profondeur des soixante-générations » : continuum générationnel

                   - « de tout ce qui dans le peuple représente la durée qui relie le passé à l'avenir et assure la transmission de la vie, du nom, des biens, des œuvres, en même temps qu'un idéal et une volonté commune et constante » : sentiment patrilocaliste,

                   - du « principe immuable qui est le fondement de la formation, du développement de la grandeur et de la durée de tous les groupes naturels » : dimension de l'héritage et de l'hérédité ; exaltation de la durée et de la grandeur ; principe de formation historique longue. Tout ceci, montre que cette « philosophie » est intrinsèquement conservatrice.

 

2. Le peuple, une construction organique, corporatiste et hiérarchique

 

         Le contrôle communautaire est l’aspect essentiel :

         * les éléments constitutifs du peuple s’articulent entre eux pour en faire un tout organique. Ces éléments ne sont donc pas autonomes et n'ont de raison d'être que de faire fonctionner le tout (principe de l'organe) : c’est une vision clairement organique de l'ordre social

         * c’est un ensemble de fédérations successives : famille, commune-pays, provinces...

         * c’est une construction corporatiste, faite de métiers, de professions et de "communautés de travail" (c’est-à-dire d’entreprises), fonctionnant tel un autogouvernement corporatiste

         * la définition du peuple est symptomatique et en partie déroutante : « le peuple est une hiérarchie ». Chacun a une place assignée dans la hiérarchie et obéit à un rapport hiérarchique. La hiérarchie fait le liant social, la cohésion sociale et l'ordre social : une hiérarchie dégagée par la « nature » et l'histoire. La hiérarchie est définie par la position familiale, la position professionnelle et la position administrative.

         Le peuple est un ensemble d'emboîtements et obéit à la vision pyramidale qui culmine dans le chef. Pétain cherche, à sa façon, à remettre le corps social sur ses pieds, comme dans la quête du miroir brisé.

         Une sorte de société immobile, froide (telle qu’elle est désignée par Claude Lévy-Strauss et reprise par Émmanuel Le Roy-Ladurie) se dessine ainsi. Paradoxalement, Pétain la désigne comme animée d’un mouvement ou d'un élan produit par l'organicité, l'articulation fédérale et la hiérarchie. Tout cela concourt à la création de la patrie : valeur suprême, inconditionnelle (patrie des générations, mais spécialement identifiée au sol, à la ruralité...). La patrie serait un ensemble d’éléments de base. Ceux-ci, qui regroupés de manière organique, fédérale et hiérarchique, seraient à la fin producteurs de mouvement.

 

3. L'école et le contrôle social

 

         L'action de l'école s’ajoute au contrôle communautaire et hiérarchique. L’école a, de manière symptomatique, davantage un rôle d'éducation — une éducation elle aussi profondément conservatrice — que de réelle instruction ; cette dernière étant principalement entendue dans un aspect technique, même si elle n'est pas formulée dans le discours de Pétain.

         * l'école prolonge la famille, faisant suite à l’inspiration première de la famille : "elle doit faire comprendre à l'enfant les bienfaits de l'ordre humain qui l'encadre et le soutient"

         * l'école prolonge la constitution, qui a « une vertu d'enseignement », malgré une proclamation inverse dans le discours de Pétain : « la constitution couronne l'œuvre de l'école ». Il se targue d'éduquer personnellement les Français, à travers la constitution et ses discours. L’école, en réalité, en est le relais et doit mettre en œuvre la pédagogie constitutionnelle

         * l’école exalte le beau, le grand, le durable, pour assurer la « continuité de la patrie ».

         * l’école enseigne le « respect des croyances morales et religieuses, en particulier de celles que la France professe depuis les origines de son existence nationale » : imprégnation religieuse catholique, anti-laïcisme, vertus patriotiques et nationales se conjuguent

         * l’école éduque et encadre la jeunesse, forme de jeunes hommes de bonnes familles, "adéquats". L’école joue un rôle déterminant dans le contrôle social : respect du père, du maître d'école, du curé, du chef d'entreprise, du chef militaire.

 

         En matière sociale, la pensée de Pétain :

         * ne présente rien d'original. Certains éléments sont, par exemple, déjà présents dans le francisme de Marcel Bucard.

         * est réactionnaire et cherche à promouvoir l'ordre social le plus ancien, issu de l'Ancien Régime, mais sans les distinctions sociales marquées avec l'aristocratie ou encore le clergé, en exhumant une France profonde, la France rurale et paysanne.

         * représente une « révolution » traditionnaliste, "restauratrice", conservatrice. Avec la débâcle (mouvements de populations), l'occupation de plus de la moitié du territoire français par les Allemands, Pétain veut recomposer l'ordre social sur ses cohésions de base, le substrat : le reste a été emporté par la défaite et le traumatisme.

 

 

III. UN ÉTAT FRANCAIS PERSONNALISÉ, HIERARCHISÉ ET AUTORITAIRE

 

         Une constitution vise généralement à définir :

         - la nature du pacte qui lie les hommes aux pouvoirs.

         - les pouvoirs, dans leurs compétences et leurs relations.

         En cette matière, le discours du maréchal Pétain souffre d'une indigence évidente : sa constitution qui crée l'État, l'État hiérarchique est le résultat du remembrement du corps social, fondé sur la hiérarchie et l'autoritarisme, sans ambiguïté : « J'ai dit à maintes reprises que l'État issu de la Révolution nationale devait être autoritaire et hiérarchique ». Deux termes reviennent principalement : hiérarchie et autorité. Comment Pétain légitime-t-il son pouvoir ? Quelle est son origine ?

 

1. Autorité et légitimité

 

         Le problème principal est celui de la légitimité et de l'autorité. La légitimité est dans l'autorité :

         * l'abandon de la souveraineté populaire, droit sacro-saint acquis sur un siècle de combats (1789-1880) : l'autorité ne vient pas du nombre, du suffrage (vote). Il s’agit là d’une réaction profonde contre le principe de la souveraineté nationale et le principe des droits de l'homme et du citoyen, contenus dans la déclaration des droits de 1789. Pétain raille le « citoyen, juché sur ses droits » : ainsi veut-il des hommes mus plus par les devoirs que les droits. Les devoirs (communautaires et nationaux) sont supérieurs aux droits. Cela indique le sens du pacte social, qui mène vers une sujétion au pouvoir.

         La légitimité procède directement de l'ordre social, fondé sur les groupes naturels. Ainsi est-ce une autorité naturelle ; ce que Pétain appelle « l'autorité positive » :

         * l'autorité comprend normalement (plus que la notion de pouvoir) l'idée d'un pacte :

                   - l'idée du meilleur : le détenteur de l'autorité recèle des qualités intrinsèques

                   - l'idée de la reconnaissance collective des qualités du détenteur de l’autorité

         * dans la pensée de Pétain, il n’y a pas de véritable pacte puisque que l’autorité « doit procéder d'abord d'un principe immuable », issu des « groupes naturels ». Et elle procède de l'hérédité, selon la liaison passé/présent.

         * l'autorité, ici, s'oppose à la liberté : des libertés, à l'ancienne, et non la liberté comme principe abstrait (qui entre dans le triptyque républicain, avec une égalité elle aussi bannie : le caractère anti-républicain est manifeste).

         * l’ « autorité positive » recèle une contradiction : le droit positif qui culmine dans les principes de 1789 s'oppose au droit naturel, qui est davantage prôné par Pétain.

 

2. La sélection des élites, hiérarchie et responsabilités

 

         La révolution nationale est populiste dans la définition du corps social, mais anti-populaire et foncièrement élitiste dans le domaine politique : le peuple n'a pas de véritable existence politique.

         La sélection des élites se fait en reprenant la hiérarchie « naturelle » qui préside dans l'ordre social, selon le principe des services rendus à la communauté.

         La responsabilité existe à tous les niveaux (en fait, il n'en est qu'une au sommet). Il y a apparence d'autogouvernement à plusieurs niveaux : le 11 juillet 1940, Pétain annonce sa volonté de restaurer les « provinces » avec un « gouverneur ». En fait, en avril 1941, il crée des préfectures régionales (des régions qui regroupent des départements). Des commissions administratives départementales remplacent les conseils généraux élus. La centralisation étatique est renforcée au bout du compte.

         Il s’agit, en somme, d’une sorte de gouvernement oligarchique : le gouvernement d'un petit nombre, avec alliage d’un gouvernement monarchique (sans le roi) et d’un gouvernement militaire :

         * « un petit nombre conseille » : fonction de conseil seulement.

         * « quelques uns commandent » : à chaque niveau, un responsable qui commande et qui a des comptes à rendre au supérieur immédiat, ainsi jusqu'à Pétain lui-même. Le pouvoir vient d'en faut.

         * « au sommet un chef qui gouverne » : pas de président de la République et de véritable gouvernement (autonome). C’est le gouvernement d'un seul, à la fois chef de l'État et chef de gouvernement. Dans la réalité de l’exercice du pouvoir, il y a un dualisme entre :

                   - Pétain et son gouvernement d’une part

                   - et son cabinet personnel d’autre part.

         Pétain voudrait s'opposer au découplage (irresponsabilité de la base au sommet) qui s'est institué entre les parlementaires et les gouvernants de la IIIe République et la population. En fait, Pétain institue un autre découplage.

 

3. Un pouvoir personnalisé : la mystique du chef

 

         « Le goût de la responsabilité est le principe distinctif du chef ». Ceci témoigne de la naissance du culte du chef, du mythe Pétain, l'homme simple, l'homme qui s’adresse directement aux Français et les connaît le mieux (proche d’eux comme il l'a été des soldats) : la déférence est presque charismatique (vieux roi capétien était guérisseur, thaumaturge), religieuse ou sacrée. Par ailleurs, Pétain est auréolé comme le "sauveur", portant à la fois une part de messianisme et rédemption.

         Le parlementarisme étant accusé de tous les maux, tout est investi au profit de l'exécutif. L'État fort consiste avant tout dans un homme fort et se résume dans un simple exécutif très fort, un pouvoir absolu qui concentre tous les pouvoirs, négation du principe de la séparation des pouvoirs : législatif, exécutif, judiciaire et constitutionnel. L'autoritarisme procède du dérèglement du régime, mêlant caractère plébiscitaire, anti-parlementarisme des ligues et exigence d'un pouvoir fort. L'État fort ne se fonde pas sur l'existence d'un parti, à l’instar du fascisme : c’est là, une différence importante entre le pétainisme d’une part et le fascisme et le nazisme d’autre part. Cependant, la personnalisation du pouvoir l'apparente aux pouvoirs fascistes apparus dans l'entre-deux-guerres.

         C’est un pouvoir d'inspiration monarchique, césarienne et militaire. Pouvoir personnalisé, charismatique, d'origine irrationnelle, Pétain, le chef, le père, le patriarche, le guide incarne la nation et le destin national, l'unanimité nationale selon une posture mystique : l'acte constitutionnel premier du 11 juillet 1940 montre d'emblée le caractère personnel et monarchique du pouvoir : « Nous, Philippe Pétain, maréchal de France, chef de l'Etat français ». Pacte direct, sans intermédiaire, entre Pétain et le peuple (il dialogue, comme De Gaulle le fera, seul avec la France). L'acte 4 du 12 juillet institue un "dauphin", d'abord Laval, puis Darlan, à partir de février 1941. La délégation du pouvoir est faite personnellement au maréchal Pétain : celui-ci institue la prestation de serment à l'été 1941 pour tout homme qui veut briguer une responsabilité.

         S’observe ainsi le caractère anti-politique profond de Pétain, notamment à l’égard des pouvoirs et des institutions démocratiques : pas de chambres.

 

 

CONCLUSION

 

         Pétain, dans ce discours, veut donner un corps de doctrine au nouveau régime, un programme idéologique et théorique. Il chercher à brosser les contours de ce nouveau régime.

         La part de la conjoncture est considérable : la révolution nationale naît dans la défaite militaire et l'effondrement d'un régime. Le but est de restaurer la mission impériale (idée d'Empire colonial à sauver est décisive chez Pétain), c'est-à-dire la vocation à l'hégémonie de la France, à être la meilleure, principe qui engagera pour partie Pétain dans la voie de la collaboration pour partager le règne de l'Allemagne. La révolution nationale traduit la conception d'une renaissance passéiste, avec retour à l’âge d’or, celle d’une « France éternelle ».

         L'idéologie prônée dans ce discours qui définit la Révolution nationale ne traduit pas l’influence de mentors. Elle appartient au maréchal lui-même, qui a toujours tenu les rênes d'un gouvernement personnel. La pensée n’est ici guère originale : Pétain montre une faiblesse évidente dans le domaine de la pensée politique. Au contraire, triomphent une sorte d' « anti-politisme » et de syncrétisme, un conglomérat, qui emprunte son inspiration à plusieurs sources :

         - des archaïsmes

         - un capitalisme "naïf"

         - une orthodoxie maurrassienne, même si Maurras n'a jamais eu l'influence politique personnelle qu'il espérait sur le maréchal Pétain.

         - des germes de "fascisme à la française".

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La cathédrale de Canterbury (Angleterre)

26 Mars 2010, 10:56am

Publié par histege

LA CATHÉDRALE DE CANTERBURY
(Angleterre)
 

 

  Cathedrale-de-Canterbury.jpg

 

Canterbury est d’abord célèbre par le rôle d’Augustin, envoyé par le pape, pour évangéliser les habitants du pays : il convertit le roi de Kent, Ethelbert en 597, crée une abbaye, puis une église (Christ Church, détruite par un incendie en 1067) : c’est un nouveau départ, décisif, pour le christianisme en Angleterre.

 

LA NEF

 

1. la fenêtre sud-ouest contient les plus anciens vitraux : que fait Adam ?
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2. Qui est le premier archevêque de Canterbury ?
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3. Quel est le style de la nef ?
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LE LIEU DU MARTYRE

 

4. Que s'est-il passé le 29 décembre 1170 ?

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5. Quel personnage est représenté sur la fenêtre au dessus de la porte menant au cloître ?

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LA CRYPTE

 

6.  Qu’est-ce qu’une crypte ?
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7. Quel est le style architectural de la crypte orientale et occidentale ? 

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8. Que peut-on constater à l’observation des piliers ?

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9. Comment se présente la Chapelle de Jésus, située dans la partie est de la crypte ?
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LE PULPITUM

 

10. Quelle est la fonction d’un jubé ?
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11. Quel personnage soutient, en particulier, la cathédrale ?
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12. En observant la tour « Bell Harry » : comment transportait-on les matériaux de construction à l’époque ? 
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LE CHŒUR

 

13. Guillaume de Sens, l’architecte français qui a commencé les travaux de construction du cœur, est tombé d’un échafaudage. Son assistant, Guillaume l’Anglais, les as terminés : quelle différence de style se remarque à l’est ?

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14. Cite quelques scènes de l’Ancien et du Nouveau Testament représentées sur les fenêtres de la Bible :
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LA CHAPELLE DE LA TRINITÉ

 

15. Pourquoi les Fenêtres du Miracle sont-elles installées autour de la Cathédrale de la Trinité ?

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16. Comment se présente le tombeau de Thomas Becket sur les vitraux ?
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17. Un seul roi est inhumé dans la cathédrale. Quel est-il ?
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18. La Chapelle de la Corona est consacrée aux saints et aux martyrs modernes. Cites-en un exemple ?

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19. Quel objet caractérise le sanctuaire de Becket avant sa destruction en 1538 ? 
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20. Comment se présente le tombeau du Prince Noir ?

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LE CLOÎTRE

 

21. Quelle est la fonction d’un cloître ?
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22. Quels vestiges de la vie quotidienne des moines sont encore visibles ? 
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L’ENSEMBLE DE LA CATHEDRALE

 

23. Pourquoi la cathédrale est-elle composite : plusieurs styles architecturaux ? 
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24. Quelles sont les deux confessions chrétiennes qui se sont succédées dans la cathédrale ?

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25. Quelle est l’importance de la cathédrale de Canterbury et de son archevêque ?

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26. Place dans le tableau, les mots anglais qui correspondent aux mots français.

 

 

abbey – altar – ambulatory – archbishop – cathedral – chapel  – chapter house – choir – cloisters – crypt – church – library – nave – aisle – porch – screen – shrine – tower – transept

 

abbaye

 

 

chapitre

 

10

nef

 

1

autel

 

5

choeur

 

11

porche

 

 

archevêque

 

6

cloître

 

12

salle capitulaire

 

2

bas-côté

 

7

crypte

 

 

tombeau

 

3

bibliothèque

 

8

déambulatoire

 

13

tour

 

 

cathédrale

 

 

église

 

14

transept

 

4

chapelle

 

9

jubé

 

 

 

 

 

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Agenda des classes à partir du 25 mars 2010

25 Mars 2010, 17:48pm

Publié par histege

AGENDA DES CLASSES



EPREUVES D’ASSR (1 et 2)

Sécurité routière

 

ASSR 1

5e 4 : mardi 30 mars de 8 h à 9 h

5e 6 : mardi 30 mars de 14 h à 15 h

 

ASSR 2

3e 2 : mardi 30 mars de 11 h à 12 h

3e 3 : lundi 29 mars de 16 h à 17 h

 

L’épreuve se déroule à partir d’une projection vidéo (DVD), sous forme de QCM composé de 20 questions.

 

Pour vous entraîner, vous pouvez vous rendre sur les sites suivants :

-         Eduscol

-         Maths et Jeux de Juliette Hernando

-         MAIF

-         Code300.net

-         Sécurité routière.

EXERCICES

 

6e 3 : pour lundi 29 mars : quelles sont les régions de forte densité ? Pourquoi ? Utiliser les cartes du livre p. 197, 204-205.

 

 

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Les Athéniens aux Ve et IVe siècles - 6e - 2010

21 Mars 2010, 19:51pm

Publié par histege

LES ATHENIENS AUX Ve ET Ve SIECLES

AVANT J.-C.

 

Chap 3 p 48-69

 

I. LES ATHENIENS EN FÊTE : LES PANATHENEES

 

Dossier p. 62-63.

 

1.     Les grandes Panathénées ont lieu tous les quatre ans à Athènes (tous les ans pour les Panathénées en juillet), en l’honneur de la déesse Athéna, protectrice de la cité (déesse poliade).

2.     L’amphore (vase) représente une course à pied. Le vainqueur reçoit une couronne d’olivier (arbre d’Athéna) et une amphore panathénaïque (huile sacrée).

3.     La procession a lieu le huitième et dernier jour de la fête. Elle suit la voie sacrée, commence dans la ville basse et traverse le quartier du Céramique et l’Agora, en suivant la voie sacrée. Elle gagne l’Acropole et se termine devant le temple de l’Erechteion.

4.     On offre à Athéna, pour habiller sa statue de l’Erechteion, un peplos, une grande tunique tissée par des jeunes filles (ergastines), mais aussi des amphores.

5.     Les animaux (génisses, béliers…) sont sacrifiés sur l’autel du temple de l’Erechteion. La viande est en partie offerte à Athéna (rôtie) et en grande partie partagée entre les citoyens d’Athènes. (Hécatombe : sacrifice de 100 bœufs)

6.     Les sculptures forment une frise (bandeau sculpté : bas-relief) qui entoure le haut du mur du temple du Parthénon.

-         fragment 1 : cavaliers (citoyens riches)

-         fragment 2 : offrandes d’amphores (portées probablement par des métèques ou des esclaves)

-         fragments 3 et 4 : sacrificateurs et animaux à sacrifier.

 

Bilan. Les Panathénées sont une fête :

- religieuse : pour s’attirer les faveurs de la déesse Athéna et renouveler l’alliance entre la déesse et la cité

- civique : pour refaire l’unité de la population. Y participent notamment les :

- citoyens = ceux qui ont le droit de participer aux décisions politiques de la cité

- métèques = étrangers vivant dans la cité

- esclaves : hommes, privés de liberté et appartenant à un maître.

- ambassadeurs des cités étrangères.

 

II. L'ORGANISATION DE LA CITE

 

La cité d’Athènes occupe une petite région, dans la presqu’île de l’Attique (2650 km2). Elle a pour voisines les cités de Salamine (île), de Platées, de Thèbes, de Mégare et plus loin d’Eubée (île).

 

Son territoire s’organise en trois parties :

-         la ville d’Athènes : entourée de remparts, avec une Acropole (ville haute sur une colline sacrée avec des temples) et une ville basse, avec une agora (grande place), une autre colline (la Pnyx où se réunit l’assemblée), avec d’autres temples, des théâtres, des odéons (musique).

-         la côte avec des ports, comme Phalère et surtout Le Pirée, ville portuaire pour le commerce et la marine de guerre.

-         la campagne (petites plaines, collines et de montagne) : agriculture, avec des villages et des maisons isolées.

Après 480, Athènes et Le Pirée sont réunis par de Longs Murs de fortifications.

 

Athènes est une cité marchande : vente de produits artisanaux (céramique…), d’huile, de vin et achat de blé et de bois.

 

III. UNE CITE PUISSANTE

 

Athènes est un ensemble de villages qui ont fini par se regrouper (synoecisme ; la légende dit que c’est Thésée qui l’a réalisé) pour former une cité. Elle est d’abord dirigée par des rois, qui ont été ensuite renversés. Puis, elle est dirigée par une famille de tyrans (personne qui gouverne de manière absolue, en cherchant à s'appuyer sur le peuple), les Pisistratides. Ils sont renversés à leur tour, à la fin du VIe siècle : les citoyens prennent le pouvoir.

Les Perses sont à la tête d’un immense empire qui s’étend du Sud-Est de l’Europe et de l’Egypte jusqu’à l’Inde. Les Ioniens (Grecs d’Asie Mineure) se révoltent et reçoivent l’appui de Grecs indépendants (ex : Athéniens). Ils détruisent Sardes, la capitale d’une satrapie (province de l’empire). Le grand roi, Darius Ier, de la dynastie des Achéménides, reprend le contrôle de l’Ionie, puis lance une expédition punitive contre les Grecs indépendants.


Grecs et Perses s’affrontent à l’occasion de deux guerres médiques (ainsi appelées par les Grecs), qui nous sont surtout connues par les Histoires (Enquêtes) d’Hérodote, voyageur, géographe et historien grec, qui a séjourné à Athènes à une date postérieure aux événements :

- le sort de la première guerre se joue à la bataille de Marathon (490) : les Athéniens et les Platéens, organisés en phalanges, rangs serrés d’hoplites (fantassins munis d’un bouclier ou hoplon, d’une épée, d’un javelot…) se laissent enfoncer en leur centre, mais encerclent les Perses par les ailes. Les Perses sont écrasés.

         - Xerxès succède à son père Darius et lance une nouvelle expédition en 480. Il ravage l’Attique. Mais, sa flotte est battue dans le chenal (étroit passage entre l’île de Salamine et l’Attique) par les trirèmes (navires de guerre à 3 rangs de rameurs) des Athéniens et de leurs alliés. C’est la victoire de Salamine.

 

Les Athéniens passent pour les champions de la liberté des Grecs. Pour empêcher le retour des Perses, les ils organisent une alliance (symmachie) avec d’autres cités : la ligue de Délos. Mais, il en existe une plus ancienne, dirigée par Sparte, la ligue du Péloponnèse.

Cependant, l’hégémonie (domination) des Athéniens devient insupportable à certains de ses alliés (Athènes prend seul les décisions, souvent à son seul profit et détourne l’argent, misthos de la ligue) et sa puissance inquiète les Spartiates.

 

La guerre du Péloponnèse se déclenche en 431 entre les deux ligues. Elle nous est connue principalement par l’ouvrage du stratège et historien athénien Thucydide. Après une période de trêve, la guerre reprend et finit par la défaite d’Athènes, d’abord sur mer contre Syracuse (en Grande Grèce : Italie du Sud), puis surtout sur terre contre Sparte en 404.

 

Les Spartiates reprennent leur ancienne hégémonie sur les Grecs. Mais, ils sont à leur tour bientôt dominés par la cité de Thèbes, avant que celle-ci ne succombe à l’alliance d’Athènes et de Sparte.

 

IV. L'INVENTION DE LA DEMOCRATIE


La cité en débat

 

Questions p. 56

 

1)      L’assemblée des citoyens d’Athènes se réunit 4 fois par mois (au moins) sur la colline de la Pnyx.

2)      Lors de la réunion dont parle Aristophane (auteur de théâtre athénien), l’assemblée doit débattre de la paix. (De manière générale, des affaires de la cité).

3)      Seuls les citoyens hommes âgés d’au moins 18 ans ont le droit de prendre la parole à l’assemblée, en montant à la tribune.

4)      Périclès (495-429), plusieurs fois stratège, est connu pour ses qualités d’orateur : il sait convaincre les citoyens par ses discours.

5)      L’assemblée prend les décisions par un vote à main levée et à la majorité.

6)      Le comédien reproche aux prytanes (ceux qui président l’assemblée) et aux citoyens de ne pas prendre au sérieux leur rôle : arrivée en retard à l’assemblée, disputes pour les places sur les bancs et discussions sur des sujets futiles.

 

p. 57

 

1) Le débat a lieu en 431 avant J.-C.

2) L’objet du débat est la suppression ou non du décret interdisant aux citoyens de Mégare l’accès au marché d’Athènes et aux ports de l’empire athénien.

3) Deux points de vue s’opposent :

     - les partisans de la suppression du décret et donc du maintien de la paix avec Sparte

     - les partisans du maintien du décret et donc du risque de guerre avec Sparte.

4) Celui qui prend la parole s’exprime du haut de la tribune.

5) Périclès est un homme politique athénien. Comme stratège, il a longtemps dirigé Athènes de 462 à 429.

6) Pour Périclès, il faut être ferme avec les Spartiates et ne pas prendre l’habitude de leur céder.

7) La proposition de Périclès est adoptée par un vote à main levée, à la majorité.

 

         La nouvelle organisation mise en place par les Athéniens s’appelle démocratie = forme de gouvernement où le pouvoir est exercé par le peuple.

Démocratie = demos (peuple) + cratie (kratein = force, pouvoir, souveraineté).

Peuple = ensemble des citoyens, soumis à l’égalité des droits (isonomia ou « même loi » pour tous).

Rappel : le citoyen est le membre d’un Etat appelée citée/polis ; il exerce la politeia (politique).

 

Les citoyens peuvent tous siéger à l’Ekklesia : assemblée qui vote les lois et décide de la paix ou de la guerre.

Les lois sont préparées par la boulè : conseil composé de citoyens tirés au sort chaque année.

La justice est rendue par l’Héliée : tribunal composé de citoyens tirés au sort.

Les citoyens élisent les 10 stratèges (chefs de l’armée).

Tous ceux qui ont une fonction politique sont appelés magistrats. Ils sont élus pour un an et doivent rendre des comptes aux citoyens.

 

Un stratège devient plus important que les autres et joue le rôle de chef du gouvernement.

Le plus célèbre est Périclès, stratège de 443-429 :

-         il encourage la démocratie : accorde une somme d’argent (mistophories) pour que les citoyens pauvres aillent à l’assemblée et occupent des magistratures

-         mais, à partir de 451, il réduit le nombre des citoyens

-         il engage les Athéniens dans la guerre du Péloponnèse.

 

La population est répartie en 3 catégories :
     - les acteurs de la démocratie : les citoyens (40 %) sont seuls à avoir des droits politiques dans l’Etat où ils vivent. C’est-à-dire les hommes (avec leur femme et leurs enfants). Pour être citoyen, il faut avoir son père déjà athénien. A partir de 451 : il faut en plus avoir sa mère fille de citoyen athénien. Le citoyen a le droit de participer au gouvernement et des devoirs (service militaire : défendre sa cité) ; il a le droit de posséder des terres.
     - les exclus de la démocratie : les métèques (30 %) n’ont pas les droits politiques de l’Etat où ils vivent (étrangers). Ne peuvent participer au gouvernement, ni posséder des terres, mais ont des devoirs (payer l’impôt, défendre la cité).

- les exclus de la démocratie et de l’humanité : les esclaves (30 %) n’ont aucun droit, ne sont pas libres. Ils sont considérés comme des choses, des objets, des meubles qui appartiennent à un propriétaire (maître). Ils peuvent être vendus ; doivent travailler.

 

Conclusion : Athènes est une cité démocratique, mais inégalitaire et esclavagiste.


V. ATHENES, L'ECOLE DE LA GRECE 

Voir le cahier.

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Alexandre le Grand - 6e - 2010

21 Mars 2010, 17:39pm

Publié par histege

ALEXANDRE LE GRAND

 

I. LES GRECS PERDENT LEUR INDEPENDANCE

 

        Au IVe siècle, les cités grecques s’affaiblissent dans des guerres entre elles. Le royaume de Macédoine, au nord de la Grèce, devient puissant. Son roi, Philippe, renforce son armée, organisée en phalanges : soldats à pied, munis d’une longue lance, appelée sarisse, qui marchent en formation serrée.

        Philippe attaque les cités grecques. La plupart des Grecs perdent définitivement leur indépendance à la bataille de Chéronée (338).

 

II. LA CONQUÊTE DE L’EMPIRE PERSE PAR ALEXANDRE

 

        Entre 334 et 323, Alexandre, fils de Philippe, devient roi et s’empare du reste de la Grèce et, par une série de victoires décisives, de la totalité de l’empire perse, parvenant aux frontières de l’Inde, après avoir vaincu Darius III.

        Alexandre a reçu une éducation de qualité, grâce notamment au philosophe grec Aristote. Il admire les Grecs et connaît bien l’Iliade et l’Odyssée. Dans son nouvel empire, il étend la culture grecque et crée de nombreuses villes : la plus célèbre est Alexandrie d’Égypte, organisée selon un plan géométrique régulier et centre d’une intense activité intellectuelle. Mais, il gouverne de plus en plus comme un roi perse. Alexandre veut faire la fusion entre les Macédoniens, les Grecs et les Perses.

 

III. L’EMPIRE EST DIVISE EN PLUSIEURS ROYAUMES

 

        Alexandre meurt brutalement. Ses généraux, les Diadoques, se font la guerre et divisent l’empire en plusieurs royaumes, dirigés par des Macédoniens ou des Grecs. C’est, par exemple, le cas de Séleucos en Syrie ou de Ptolémée en Égypte. Ils se comportent comme des rois perses, avec un pouvoir absolu. Mais, ils enracinent en Orient la culture grecque, appelée hellénistique.

        Période hellénistique : 323 avant J.-C. (mort d’Alexandre) jusque 30 avant J.-C. (conquête de l’Égypte, dernier royaume hellénistique, par les Romains).

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Agenda des classes à partir du 4 mars 2010

4 Mars 2010, 22:14pm

Publié par histege

 

AGENDA DES CLASSES

A partir du 4 mars 2010



EXERCICES

 

3e 2 et 3e 3 : pour le mardi 23 mars : questions sur les Etats-Unis pages 236, 237, 238 et dossier (organisation du territoire américain) p. 253.
 

5e 4 et 5e 6 : pour le vendredi 5 mars, compléter la carte sur l’Asie selon les consignes (et en écrivant petit : car il y a beaucoup d’éléments à placer). La carte est bien entendue à connaître. Aidez-vous de votre livre ou/et d’un atlas. 
 

Evaluations

 

classe

date

sujet

manuel

coefficient

6e 3

Bientôt

Athènes et Alexandre le Grand

p. 48-85

2

5e 4

Vendredi 12 mars

Asie

p. 226-249

2

5e 5

 

Monde catholique

 

2

5e 6

Vendredi 12 mars

Asie

p. 226-249

2

3e 2

bientôt

2e guerre mondiale

  p. 94-129

2

3e 3

mardi 1er décembre

2e guerre mondiale

  p. 94-129

2

           

Pour toutes les classes :les chapitres étant assez longs, il faut impérativement les résumer. Pour cela, revoir la fiche méthode, "comment apprendre sa leçon" (y compris faire une fiche résumant le chapitre).

Classes de 3e : revoir la technique du sujet de type brevet ; tenir compte des tableaux d’évaluation. Les opérations militaires ne sont pas à connaître par cœur. Par contre, il faut maîtriser les autres sections du chapitre et bien connaître la page 124 du livre. Sujets possibles :

      - la vie des populations sous domination allemande
      - l'extermination des Juifs et des Tziganes
      - la collaboration en France
      - la résistance en France
      - la comparaison Pétain/de Gaulle
      - la libération
      - le bilan de la guerre.

Classes de 5e
: insister sur les grandes cultures et religions d’Asie, la relation entre la densité de population et les milieux naturels, la mousson et la riziculture, l’importance des mégapoles (carte à connaître), les inégalités de développement (carte également à connaître). La carte des repères, du milieu naturel et des principaux Etats doit être bien sue.

 

6e: bien connaître l’organisation de la cité athénienne, les guerres médiques (lire les récits des batailles de Marathon et de Salamine), la guerre du Péloponnèse, les Panathénées, le fonctionnement de la démocratie athénienne (en particulier une séance de l’assemblée), le rôle de Périclès, les catégories sociales, l’Acropole (en particulier le Parthénon avec les schémas), les principaux représentants de la culture athénienne, Alexandre le Grand et le cas de la ville d’Alexandrie d’Egypte.

 

 

Je serai absent du 14 au 20 mars, en raison du voyage à Londres. Les classes n’auront donc pas cours.

 

 

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