rang
national
|
entreprise
|
rang
mondial
sur 500
|
revenus
(millions de $)
|
ville
|
|
1
|
Toyota Motor
|
10
|
204,352
|
Toyota
|
|
2
|
Japan Post Holdings
|
11
|
198,700
|
Tokyo
|
|
3
|
Nippon Telegraph &
Telephone
|
44
|
103,684
|
Tokyo
|
|
4
|
Honda Motor
|
51
|
99,652
|
Tokyo
|
|
5
|
Hitachi
|
52
|
99,544
|
Tokyo
|
|
6
|
Nissan Motor
|
67
|
83,982
|
Tokyo
|
|
7
|
Panasonic
|
79
|
77,298
|
Osaka
|
|
8
|
Sony
|
81
|
76,945
|
Tokyo
|
|
9
|
Nippon Life Insurance
|
96
|
66,621
|
Osaka
|
|
10
|
Toshiba
|
97
|
66,239
|
Tokyo
|
|
11
|
Nippon Oil
|
101
|
64,198
|
Tokyo
|
|
12
|
Mitsubishi
|
114
|
61,182
|
Tokyo
|
|
13
|
Tokyo Electric Power
|
124
|
58,605
|
Tokyo
|
|
14
|
Mitsubishi UFJ Financial
Group
|
128
|
56,514
|
Tokyo
|
|
15
|
Seven & I Holdings
|
129
|
56,107
|
Tokyo
|
|
16
|
Mitsui
|
131
|
55,098
|
Tokyo
|
|
17
|
Dai-ichi Mutual Life
Insurance
|
139
|
52,012
|
Tokyo
|
|
18
|
AEON
|
140
|
51,945
|
Chiba
|
|
19
|
Nippon Steel
|
157
|
47,479
|
Tokyo
|
|
20
|
Fujitsu
|
161
|
46,714
|
Tokyo
|
|
21
|
NEC
|
182
|
41,962
|
Tokyo
|
|
22
|
Marubeni
|
189
|
39,839
|
Tokyo
|
|
23
|
Canon
|
190
|
39,611
|
Tokyo
|
|
24
|
JFE Holdings
|
194
|
38,903
|
Tokyo
|
|
25
|
Meiji Yasuda Life Insurance
|
197
|
38,082
|
Tokyo
|
|
26
|
Nippon Mining Holdings
|
203
|
37,533
|
Tokyo
|
|
27
|
Mitsubishi Electric
|
215
|
36,483
|
Tokyo
|
|
28
|
Sumitomo Life Insurance
|
217
|
36,308
|
Osaka
|
|
29
|
Sumitomo Mitsui Financial
Group
|
225
|
35,365
|
Tokyo
|
|
30
|
Mizuho Financial Group
|
228
|
34,983
|
Tokyo
|
|
31
|
Sumitomo
|
229
|
34,954
|
Tokyo
|
|
32
|
Tokio Marine Holdings
|
231
|
34,870
|
Tokyo
|
|
33
|
KDDI
|
232
|
34,814
|
Tokyo
|
|
34
|
Itochu
|
238
|
34,034
|
Osaka
|
|
35
|
Mitsubishi Heavy Industries
|
243
|
33,602
|
Tokyo
|
|
36
|
Idemitsu Kosan
|
244
|
33,522
|
Tokyo
|
|
37
|
Showa Shell Sekiyu
|
266
|
31,664
|
Tokyo
|
|
38
|
Bridgestone
|
270
|
31,292
|
Tokyo
|
|
39
|
Denso
|
271
|
31,282
|
Kariya
|
|
40
|
Suzuki Motor
|
290
|
29,911
|
Hamamatsu
|
|
41
|
Cosmo Oil
|
293
|
29,710
|
Tokyo
|
|
42
|
Mitsubishi Chemical Holdings
|
302
|
28,957
|
Tokyo
|
|
43
|
Sharp
|
309
|
28,341
|
Osaka
|
|
44
|
Japan Tobacco
|
312
|
28,141
|
Tokyo
|
|
45
|
Kansai Electric Power
|
324
|
27,768
|
Osaka
|
|
46
|
East Japan Railway
|
329
|
26,846
|
Tokyo
|
|
47
|
Softbank
|
332
|
26,608
|
Tokyo
|
|
48
|
T&D Holdings
|
349
|
25,282
|
Tokyo
|
|
49
|
Mazda Motor
|
352
|
25,242
|
Hiroshima
|
|
50
|
Chubu Electric Power
|
356
|
24,984
|
Nagoya
|
|
51
|
Mediceo Paltac Holdings
|
364
|
24,522
|
Tokyo
|
|
52
|
Fujifilm Holdings
|
369
|
24,232
|
Tokyo
|
|
53
|
Nippon Yusen
|
371
|
24,188
|
Tokyo
|
|
54
|
Aisin Seiki
|
417
|
22,043
|
Kariya
|
|
55
|
Kobe Steel
|
429
|
21,673
|
Kobe
|
|
56
|
Sumitomo Electric Industries
|
437
|
21,122
|
Osaka
|
|
57
|
Ricoh
|
445
|
20,821
|
Tokyo
|
|
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LES RELATIONS INTERNATIONALES
1945-1991
Voici la fiche-résumé du cours sur les
relations internationales, proposée par Béatrice F.
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LE JAPON
puissance et limites
Plan de paragraphe argumenté
Introduction
Quelles sont les forces et les faiblesses de la puissance
japonaise ?
I. LA 2e OU LA 3e PUISSANCE ECONOMIQUE
MONDIALE
- 2e ou 3e puissance industrielle mondiale (industries de base, hautes
technologies)
- grande puissance commerciale (3e ou 4e mondiale) : échanges planétaires, souvent
excédentaires
- ce qui dégage d’importantes réserves financières.
II. UN DES DEUX PÔLES DOMINANTS DE L’ASIE
Un des chefs de la Tétrarchie (Etats-Unis, Union européenne, Chine et Japon). Remarque : le terme de Triade devient obsolète. Le classement économique est actuellement bouleversé par la montée en puissance de l’économie chinoise.
- la plus grande partie de son commerce (50 %) se fait en Asie
- le modèle japonais (« pop culture » ou culture de masse) domine en Asie.
III. LES LIMITES DE LA PUISSANCE JAPONAISE
Un modèle économique partiellement remis en cause.
- crise économique depuis 1998 : faillites d’entreprises, chômage, pauvreté
- déficit commercial avec la Chine (industriel) et le Moyen-Orient (énergétique). La Chine devient le concurrent principal du
Japon pour la suprématie en Asie
- puissance politique et militaire incomplète
- dépopulation
Conclusion
Le Japon, malgré les faiblesses, reste une grande puissance économique (2e ou
3e mondiale et un des deux pôles dominants de l’Asie).
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LE JAPON
Voici la fiche-résumé du cours sur le Japon,
proposée par Béatrice F.
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COMMENT ÉTUDIER UNE IMAGE DE BANDE DESSINÉE ?
Proposition de méthode
- pour tous
niveaux
- à adapter
pour le niveau collège
I. PRÉSENTATION DE L'IMAGE
1) sa nature : image de bande dessinée
2) ses sources : auteur, origine, date
3) thème général de l'image
4) contexte historique et artistique.
II. ANALYSE (DESCRIPTION) DE L'IMAGE
1) La composition
Pour analyser une image, il convient d'observer ce qui y est représenté et par quels
procédés.
Champ = ce que le spectateur
voit sur l'image.
L'artiste peut « jouer » à faire deviner un hors champ = ce que le spectateur imagine hors du cadre de
l'image.
Plans
- 1er plan = éléments qui semblent les plus proches du spectateur
- arrière-plan = éléments qui semblent les plus éloignés
- second plan = éléments qui figure entre le premier plan et l'arrière-plan.
La répartition des différents plans dans une image contribue à créer l'impression qui se dégage de
l'image.
Cadrage = place qu'occupent
les personnages et le décor dans l'image
- plan d'ensemble ou plan général = totalité du décor (personnage dans un décor: vaste paysage,
nombreux personnages...)
- plan moyen = personnage en entier
- plan américain (personnage coupé à mi corps, au haut de cuisse)
- plan italien (ensemble du corps, coupé au niveau des genoux)
- plan demi-rapproché : plan taille (partie haute du corps à partir du bassin)
- plan rapproché ou plan serré : plan poitrine (personnage cadré à hauteur des
épaules)
- gros plan : visage.
- très gros plan : une partie du visage ou d'un objet.
Axe de prise de vue =
l'endroit d'où est vue une scène
- d'en haut = en plongée
- d'en bas = en contre-plongée
- de face
- horizontal
- latéral
2) Les couleurs et la lumière
Les couleurs dominantes, la répartition des couleurs, les harmonies ou les contrastes contribuent à créer dans une
image une atmosphère et à provoquer des impressions sur le spectateur.
On distingue les couleurs :
- chaudes = rouge, orange, jaune
- froides = vert, bleu
- primaires = rouge, jaune, bleu
- complémentaires : exemple, le vert est la complémentaire du rouge.
La lumière peut :
- être importante ou faible
- remplir l'image ou n'éclairer que certains éléments
- provenir d'une seule ou de plusieurs sources.
3) Les lignes de force
Les lignes de forces guident la direction du regard et créent une impression de profondeur et de mouvement. Elles
peuvent être :
- obliques
- verticales
- horizontales
- courbes.
Y a t-il une perspective, des lignes de fuite, un point de fuite, une ligne d'horizon... ?
III. ANALYSER LE RAPPORT ENTRE L'IMAGE ET LE TEXTE
1) Quel est le rapport entre l'image et le texte qui, éventuellement, l'accompagne ?
2) Lequel, du texte ou de l'image, est là pour accompagner l'autre ?
3) Existe-t-il un décalage entre l'intention de l'image et l'intention du texte ?
IV. INTERPRÉTATION DE L'IMAGE
1) Trouver le destinataire ciblé.
2) Comprendre l'enjeu dominant : documenter, séduire, émouvoir, convaincre, dénoncer...
3) Il peut y avoir une ou plusieurs interprétations de l'image (signification polysémique, interprétation
subjective, symbolique...).
GLOSSAIRE
aplat : couleur
appliquée de façon uniforme, sans variation de nuance.
bulle,
ballon ou phylactère : espace réservé au dialogue ou à la pensée des personnages à l'intérieur de la
vignette.
cadre : ligne
entourant chaque vignette; certains auteurs parlent d'hypercadre pour désigner la ligne qui entoure la planche et de multicadre pour désigner l'ensemble des cadres d'un
album.
case ou
vignette : unité de base de la bande dessinée, portion d'espace isolée par du blanc et clôturée par un cadre au sein d'une
planche.
espace inter-iconique, inter-images ou inter-cases : espace séparant deux cases de bande
dessinée; le mot peut désigner par extension les images sous-entendues, les ellipses narratives.
incrustation (insert) : mécanisme par lequel un ou plusieurs cadres sont intégrés dans un autre cadre.
lettrage :
écriture manuelle du texte et des onomatopées.
mise en page :
organisation des cases sur la surface de la planche.
onomatopée :
transposition écrite d'un bruit ou d'un son.
plan : image
définie par la dimension de l'objet représenté par rapport au cadre de la vignette. Ex: gros plan (détail d'un personnage), plan rapproché ou plan serré (personnage cadré à hauteur des épaules),
plan américain (personnage coupé à mi-corps), plan moyen (personnage en pied), plan d'ensemble (personnage dans un paysage).
planche ou
page : ensemble des cases figurant sur la même page.
récitatif : texte de commentaire imputable au narrateur.
strip ou
bande : suite de trois ou quatre cases disposées horizontalement (parfois verticalement dans les années cinquante). Le strip peut être isolé (il s'agit
alors d'un daily strip, publié quotidiennement dans les journaux) ou faire partie d'une planche.
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II. HABITER MUMBAÏ EN INDE
Étude de cas p. 236-239.
1) Je situe Mumbaï. Dans quel site naturel s’est-elle développée ?
2) Cet État appartient-il à un grand foyer de peuplement ? Lequel ? (voir doc. 2 p
211)
3) A quel domaine climatique appartient Mumbaï ? (carte p 204-205)
4) Qu’en est-il de la croissance démographique ? (carte p. 201)
Résume les réponses en quelques lignes.
1) Une croissance démesurée ?
Graphique 2 p 237 :
1) Comment évolue la population de Mumbaï ?
2) Par combien, la population de Mumbaï a été multipliée entre 1951 et 2005 ?
Doc 5 p 237 : plan de Mumbaï
3) Dans quelles directions s’est faite la croissance de Mumbaï ?
4) Qu’est-ce qui fait obstacle à cette croissance ?
2) Une métropole en voie de mondialisation ?
1) A l’aide des docs 1 p 236 et 5 p 237, cite les différents espaces urbains de Mumbaï.
2) Qu’est-ce qu’un bidonville ? (définition p 242)
3) A l’aide de la carte 5 p 237 et du doc 10 p 239, indique quels sont les moyens de transport
utilisés.
4) Qu’est-ce qui fait de Mumbaï « la seule vraie métropole de l’Inde » ? (texte 4 p
237)
3) Les problèmes sociaux et environnementaux
1) Quelles sont les conditions de travail dans un bidonville ? (doc 9 p 239)
2) Je fais la liste des problèmes existant à Mumbaï (doc 7 p 239)
3) Quels problèmes de circulation posent les transports (docs 8 et 10 p 239).
4) Qu’en est-il de l’hygiène ? (doc 8 p 239).
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ÉTUDIER UN TABLEAU
Proposition de méthode :
- niveau lycée
- utilisable en collège de manière simplifiée
Objectifs :
1. comprendre ce qu'a voulu dire l'artiste
2. dégager des informations utiles à l'historien
3. se sensibiliser à la culture artistique
I. IDENTIFIER (PRÉSENTER) LE TABLEAU
- titre
- auteur
- thème du tableau - date d'exécution
- dimensions et lieu de conservation
- support et technique utilisée : dessin (au crayon, au fusain, à la sanguine), technique à base d'eau (aquarelle, gouache, pastel, détrempe. fresque), peinture à l'huile, gravure
(lithographie, eau-forte...).
- genre du tableau : portrait,
nature morte, paysage, allégorie, scène religieuse, historique ou peinture dite de genre (scènes quotidiennes, familières, populaires)
- son commanditaire
- contexte historique, littéraire et artistique de l'œuvre.
II. ANALYSER (DÉCRIRE) LE TABLEAU
1) Composition
- distinguer les différents plans du tableau.
- dégager la géométrie secrète du tableau : grandes lignes directrices (horizontales, verticales,
diagonales), qui organisent et relient entre eux les éléments du tableau.
2) Couleurs, lumières et dessin
- couleurs : palette (ensemble des
couleurs employées) et couleurs dominantes ; tonalité de l'ensemble (tons chauds : rouge, orangé, jaune ou froids : bleu, vert, violet) ; touche : manière d'étaler les couleurs sur le tableau.
Analyser les effets ainsi créés.
- lumières et ombres : déterminer
les sources de lumière, la mise en évidence d'un personnage ou d'un objet et les contrastes obtenus.
- dessin : net, flou, énergique,
délicat...
3) Personnages et décor
- personnages : décrire leur
place, leurs formes, leurs attitudes, leur disposition les uns par rapport aux autres...
- bâtiments, objets - animaux
- lieux et paysages.
III. INTERPRÉTER LE TABLEAU
Présenter la signification historique et artistique du tableau
- Quelles sont ses particularités artistiques ? Quelle est la signification du tableau selon le peintre
?
- Quelles sont les interprétations possibles ? Peut-on en proposer une interprétation symbolique
?
- La vision de l'artiste est-elle conforme à une réalité objective ? Quel est le parti pris de l'auteur
?
- Quel est l'intérêt historique du document ?
- Que nous apprend-il sur l'artiste ?
- Que nous apprend-il sur l'époque ?
- Quelle est sa portée historique ?
A. Sadki
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MILLAIS ET OPHELIA fiche à compléter
Etude d'Ophelia, du peintre britannique Millais, tableau le plus populaire de la Tate Gallery (Londres) et caractéristique du mouvement artistique
préraphaélite.
par A. Sadki
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LONDRES AUJOURD’HUI
Londres, créée une
première fois par les Romains et une seconde fois par les Saxons, devient une capitale royale à partir du XIe siècle, ce qui assure son développement. Ce dernier est également porté par le
commerce, la vocation impériale (colonisation) à partir du XVIe siècle et l’industrialisation à partir de la fin du XVIIIe siècle. Capitale du monde au XIXe siècle, elle a connu un déclin relatif
au XXe siècle, en corrélation avec celui du Royaume-Uni. Mais, depuis quelques décennies, cette vieille capitale historique est en pleine rénovation et demeure la première métropole
d'Europe.
« La métropole la plus étendue et la plus peuplée d’Europe est en réalité un ensemble de petits villages qui se
sont développés autour de la cité romaine de Londinium. Une configuration urbaine désordonnée, circonscrite par l’autoroute périphérique, traversée par le cours sinueux de la Tamise et ponctuée,
ça et là, des taches de verdures des parcs et des jardins s’enorgueillit. Les villages se sont développés au fil du temps, mais pas seulement géographiquement : chacun s’est forgé son
histoire, son caractère, son rythme propre (…).
La Cité de Londres, une
entité en soi du fait de son autonomie administrative, et les trente-deux boroughs, les circonscriptions composant le Grand Londres, couvrent une superficie de presque mille six cents
kilomètres carrés (six cent vingt miles carrés). Douze des bouroughs, les plus proches de la City, forment Inner London (centre de Londres), les vingt autres constituant pour leur part
Outer London (périphérie). (…)
Les vues aériennes
apportent la preuve flagrante que Londres n’est pas une seule, mais plusieurs villes à la fois. Les gratte-ciel modernes de la City et les édifices somptueux de Westminster, témoignent du faste
royal de la capitale. Des monuments désormais érigés au rang de véritables icônes sont connus et reconnus dans le monde entier comme les emblèmes de la métropole : Big Ben, l’abbaye de
Westminster, le palais de Buckingham, sans oublier les ruelles de la City, dissimulés aux yeux du visiteur. L’étrange structure administrative de ce quartier d’à peine un mile carré (indépendant
de la Couronne et de Westminster, et toujours organisé en corporations qui élisent chaque année le maire de la City, le Lord Mayor) lui confère un visage quasi archaïque, qui contraste avec son
rythme frénétique. La City accueille en effet tous les jours pas moins de cinq cent milles employés, et ses bureaux abritent certaines des négociations les plus importantes du monde de la
finance.
Non loin, les élégantes
demeures georgiennes de West End représentent une autre facette de Londres. Zone à la fois résidentielle et dédiée au divertissement, West End est depuis toujours l’un des secteurs les plus
cossus de la ville. (…)
Quittant le riche West
End, il (le visiteur) profite de l’atmosphère artistique et des bars branchés d’East End, qui contribuent à l’animation quasi incessante de Londres. Ancien ghetto ouvrier, cette zone revêt
aujourd’hui un intérêt croissant avec l’émergence de nouveaux quartiers.
(…)
La dernière grande
révolution architecturale de la ville a coïncidé avec les fêtes du troisième millénaire. Les récentes expérimentations urbanistiques de Southbank et des Docklands ont changé non seulement le
panorama de la ville, mais également son mode de vie. Au centre historique proprement dit s’est presque ajouté un second pôle, différend du point de vue aussi bien de la forme que du fond. Dans
une zone il y a encore peu de temps désolée, des musées et de nouveaux cafés ont pris la place des vieilles usines. (…)
Hors du centre, les
villages composant le Grand Londres s’avèrent plus reconnaissables. Nul besoin, d’ailleurs, de franchir la frontière matérialisée par la ceinture autoroutière M25 pour observer des paysages
profondément distincts du centre. Dans cet univers à part, des faubourgs anonymes ou enchanteurs ressemblent encore à de vrais petits villages, comme si la capitale se trouvait à des kilomètres
de distance. Hampstead, Richmond et Greenwich sont comme des satellites de la cité, parfaitement desservis ou bien suffisamment à l’écart pour pouvoir échapper à l’industrialisation et à
l’urbanisation sauvage. Ces quartiers évoquent des bourgades de campagne, avec leurs ruelles étroites où la vie s’écoule paisiblement.
Mais le caractère
unique de Londres repose surtout sur sa variété culturelle, sa faculté de combiner passé et présent, exaltant chacun à l’extrême, d’où un contraste fascinant dans le mode de vie et dans
l’architecture. La métropole la plus avant-gardiste d’Europe sait conjuguer traditions d’autrefois et excentricités. (…) En matière de life style, Londres détient plus d’un record. C’est
ici que le shopping est le plus excitant d’Europe, la variété de choix fait penser à un petit New York (…). Son programme de concerts et de représentations théâtrales est l’un des plus riches
d’Europe, et le premier pour ce qui concerne les comédies musicales. Londres se distingue même, curieusement, par sa gastronomie (…).
Voilà tout ce qui fait
Londres. (…) cité toute de contrastes, à vocation culturelle et multiculturelle – la plus multiethnique des métropoles européennes. Sept millions d’habitants, composant trente groupes ethniques
et parlant trois cents langues différentes, se partagent chaque jour ses 180 kilomètres carrés de verdure, ses dix-sept mille monuments historiques, ses deux cents musées et sa centaine de
théâtres, faisant depuis toujours de la capitale de la Grande-Bretagne l’une des villes les plus animées du monde. »
B. Roveda (traduction
en français : C. Breffort), J. Hawkes et N. Mc Connel, Londres vu du ciel, éd. White Star, 2007, p. 16-17.
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AGENDA DES CLASSES
A partir du 17 mai 2010
Evaluations
|
|
classe
|
date
|
sujet
|
manuel
|
coefficient
|
6e 3
|
mardi 25 mai
|
Rome des origines à la fin
de la République
|
p. 86-103
|
2
|
5e 4
|
mardi 25 mai
|
Occident
chrétien
|
p 84-113
|
2
|
5e 5
|
jeudi 27 mai
|
Occident chrétien
|
p. 84-113
|
2
|
5e 6
|
mardi 25 mai
|
Occident chrétien
|
p 84-113
|
2
|
3e 2
|
mardi 25 mai
|
a) Japon
b) Relations internationales depuis 1945
|
a) p. 260-279
b) p 130-137 et 148-158, 160, 163
|
2
|
3e 3
|
mardi 25 mai
|
a) Japon
b) Relations internationales depuis 1945
|
a) p. 260-279
b) p 130-137 et 148-158, 160, 163
|
2
|
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|
|
|
|
Pour toutes les classes : les chapitres étant assez longs, il faut impérativement les résumer. Pour cela, revoir la fiche méthode, "comment apprendre sa leçon" (y compris
faire une fiche résumant le chapitre).
Classe de 6e 3 :
connaître les origines mythiques de Rome et l'apport de l'archéologie, le fonctionnement de la République (notamment les pouvoirs et comment se déroule une élection), les conquêtes romaines, en
particulier de la Gaule et le rôle de l'armée romaine et le personnage de César. De même, il faut connaître la frise et la carte du cahier ou du livre p.
87.
Classe de 5e 4, 5,
6 : connaître les détenteurs du pouvoir (seigneurs et vassaux), la féodalité, les cérémonies de l’hommage et de l’adoubement, le
fonctionnement d’une seigneurie, le vocabulaire architectural d’un château fort, les transformations des campagnes, le développement du commerce et des villes (avec l’organisation d’une ville).
Connaître également les trois types de malheurs qui s'additionnent et les réactions des hommes face à la mort aux XIVe et XVe siècles.
Classes de 3e 2 et de 3e 3 : ce sera un sujet de type brevet, soit sur
le Japon (bien connaître en particulier le rôle de l'industrie et la carte sur l'organisation de l'espace japonais), soit sur les relations internationales depuis 1945 (insister sur la
naissance de la guerre froide, les doctrines des deux blocs, la situation de l'Allemagne et de Berlin pendant la période et la fin de la guerre froide).
EXERCICES
6e 3 :
- pour le jeudi 27 mai : finir de compléter (au crayon de papier) le tableau sur l'espace urbanisé
londonien en vous aidant du texte et des images (qui seront prochainement mises en ligne).
- pour le lundi 31 mai : répondre aux questions sur Mumbaï (voir polycopié).
3e 2 (pour le jeudi 20 mai) et 3e
3 (pour le vendredi 21 mai) : faire les questions p. 142 (décolonisation de l'Inde) et p. 145 (guerre d'Algérie).
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LE REFUS DES DISCRIMINATIONS
CORRECTION DE
L’EVALUATION
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1) Trois hommes ont profané le cimetière juif d’Herrlisheim,
en Alsace : ils ont recouvert les pierres tombales de graffitis reproduisant des croix gammées et celtiques, des sigles SS et des slogans antisémites. Des hommes ont également profané le cimetière musulman de Haguenau, en Alsace en inscrivant des graffitis représentant des croix gammées et des sigles SS et en
brisant des stèles funéraires (pierres tombales). Au total, d’avril à juin 2004, une dizaine de lieux de cultes juifs, chrétiens et musulmans ont subi des profanations en
Alsace.
2) De tels actes sont condamnables car ils portent atteinte à
la liberté religieuse et au droit à la sépulture (le mort a également droit à la tranquillité). Les tombes du cimetière musulman sont celles de soldats musulmans, amenés des colonies françaises
et tués au combat lors des deux guerres mondiales pour défendre la France. Lors de la deuxième guerre mondiale, ils combattaient aussi le nazisme.
Remarque : il n’y a pas eu outrage, c’est-à-dire atteinte à
l’intégrité d’un cadavre.
3) Il s’agit d’une discrimination religieuse (antisémitisme
pour le doc 1 et islamophobie pour le doc 2, principalement), mais également d’une discrimination raciale. De plus, l’usage de symboles rappelant des crimes contre l’humanité (nazisme
surtout ; francisme : forme de fascisme qui s’est développé en France pendant les années 1930 et le régime de Vichy entre 1940 et 1945) est interdit.
Remarque : dans le cas des tombes musulmanes de la nécropole
nationale de Haguenau, il y a atteinte aussi à des éléments et des symboles de la nation française, ce qui est condamné par la loi.
4) L’infraction commise est définie par l’article 225-1 du
Code pénal : « Profanation de tombeaux, à raison de l’appartenance (…) des personnes décédées à une ethnie, une nation, une race ou une religion
déterminée. »
5) Les auteurs d’une telle profanation peuvent être condamnés
à une peine maximale de 3 ans de prison ferme et de 45 000 euros d’amende.
Les 3 auteurs de la profanation du cimetière juif ont été
condamnés respectivement à 30 mois de prison ferme pour le premier, 18 mois ferme pour le second et 6 mois ferme et 6 mois avec sursis pour le troisième. Les peines correspondent à la sanction
prévue par la loi. Celle-ci varie selon la gravité des faits et l’appréciation des juges.
6) Définitions (voir leçon).
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LE REFUS DES DISCRIMINATIONS
EVALUATION
Document 1 : Atteinte à un
cimetière juif
mercredi 12
septembre 2007 19h38
« Emmanuel Rist, considéré comme
le principal responsable de la profanation du cimetière juif de Herrlisheim (Haut-Rhin), a été condamné mercredi à 30 mois de prison ferme par le tribunal correctionnel de Colmar. Ses deux
co-prévenus, Laurent Boulanger, 27 ans, et Laurent Peterschmitt, 28 ans, ont été condamnés respectivement à 18 mois ferme et à 12 mois dont six avec sursis.
30 mois de prison ferme contre Emmanuel Rist. Le
tribunal correctionnel de Colmar a rendu son verdict. Emmanuel Rist est considéré comme le principal responsable de la profanation du cimetière juif de Herrlisheim (Haut-Rhin). Ses deux
co-prévenus, Laurent Boulanger et Laurent Peterschmitt ont été condamnés respectivement à 18 mois ferme et à 12 mois dont six avec sursis. A l'énoncé du jugement, les trois hommes sont restés
impassibles.
Le procureur avait réclamé "des peines proportionnées à la gravité
de l'implication pénale, à la gravité des faits et à la personnalité des prévenus".
Les trois prévenus étaient jugés depuis lundi pour la profanation du
cimetière israélite de Herrlisheim, près de Colmar. Des croix gammées et celtiques, des sigles SS ainsi que des slogans antisémites avaient été découverts le 30 avril 2004 sur 117 des 400 pierres
tombales. Tous ont reconnu les faits mais n'ont cessé durant le procès de se renvoyer la responsabilité de l'expédition. »
Source : http://www.europe1.fr/informations/article.jsp?idboitier=740537&prov=rss
Document 2 : Atteinte à un
cimetière musulman
dépêche du 24 juin
2004
« HAGUENAU (Reuters) - Quarante-huit
tombes musulmanes du cimetière militaire de Haguenau (Bas-Rhin) ont été recouvertes de graffitis et sept stèles ont été brisées, ont annoncé les ministères de l'Intérieur et de la
Défense.
Les tombes ont été recouvertes de croix
gammées et de sigles "SS", a constaté Reuters.
Le ministre de l'Intérieur, Dominique de
Villepin, a exprimé dans un communiqué son "indignation à l'égard de cette nouvelle manifestation de haine, particulièrement insupportable s'agissant de soldats qui se sont engagés jusqu'au
sacrifice suprême pour la liberté de la France".
La ministre de la Défense, Michèle
Alliot-Marie, et Hamlaoui Mekachera, ministre délégué aux Anciens combattants, ont également condamné "avec la plus grande fermeté" ces "profanations odieuses".
"Ces actes inqualifiables et leurs auteurs,
qui auront à répondre devant la justice, suscitent une profonde indignation et appellent la réprobation la plus absolue", ajoutent-ils dans un communiqué.
La nécropole nationale de Haguenau abrite
plusieurs centaines de militaires morts durant les deux guerres mondiales.
Une dizaine de cimetières et de lieux de
culte musulmans mais aussi juifs et chrétiens ont fait l'objet de profanations similaires depuis le mois d'avril en Alsace. »
DOCUMENT 3
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Infractions
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peines maximales
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Loi du 29 juillet
1881 art. 33
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« Injure (…) envers une
personne ou un groupe de personnes à raison de leur origine ou appartenance à une ethnie, une nation, une race ou une religion déterminée. »
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6 mois d’emprisonnement et
23 000 euros d’amende.
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Loi du 29 juillet
1881 art. 24
|
« Provocation (…) à la
discrimination, à la haine ou à la violence à l’égard d’une personne ou d’un groupe de personnes à raison de leur origine ou de leur appartenance à une ethnie, une nation, une race, une
religion. »
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1 an d’emprisonnement et/ou
45 000 euros d’amende.
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Code pénal art.
225-2
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« Refus de fournir un bien ou
un service, fondé sur une discrimination nationale, ethnique, raciale ou religieuse. »
|
2 ans d’emprisonnement et
30 000 euros d’amende.
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Code pénal art.
225-1
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« Profanation de tombeaux, à
raison de l’appartenance (…) des personnes décédées à une ethnie, une nation, une race ou une religion déterminée. »
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3 ans d’emprisonnement et
45 000 euros d’amende.
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Questions
1) Quels actes sont commis ? Décris avec
précision les faits relatés par les docs 1 et 2. (4 p.)
2) Pourquoi de tels actes sont-ils
condamnables ? Justifie ta réponse. (2 p.)
3) De quels types de discriminations
s’agit-il ? (4 p.)
4) A quelle infraction du tableau (doc 3)
correspondent de tels actes ? (2 p.)
5) Que risquent les auteurs d’une telle
infraction ? La peine infligée aux trois auteurs (doc 1) correspond-t-elle aux peines prévues dans le tableau ? Justifie ta réponse. (4 p.)
6) D’après tes connaissances, donne une définition
des mots discrimination, xénophobie, sexisme, parité. (4 p.)
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