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HISTOIRE GEOGRAPHIE CITOYENNETE

LA SFIO ET LA GUERRE, juillet-août 1914

11 Novembre 2014, 22:37pm

Publié par histege

LA S.F.I.O. ET LA GUERRE

juillet-août 1914

 

INTRODUCTION

1) Bibliographie

* Jean-Jacques BECKER, Victoire et frustrations (1914-1929), Paris, Points-Seuil-Histoire 1990.

* Jean-Jacques BECKER, La France en guerre, 1914-1918, La grande mutation, Bruxelles, Complexe, « Questions au XXe siècle », 1988.

* Jean-Jacques BECKER, Les Français dans la Grande Guerre, Paris, R. Laffont, 1980.

* Jean-Baptiste DUROSELLE, Histoire de la Grande Guerre. La France et les Français, 1914-1920, Paris, Richelieu, 1972.

* Jacques DROZ dir., Histoire générale du socialisme, Paris, P.U.F., t. 2, 1979.

* Jean TOUCHARD, La gauche en France depuis 1900, Paris, Le Seuil, 1977.

* Michel DREYFUS, L'Europe des socialistes, Bruxelles, « Questions au XXe siècle », 1991.

* Alfred ROSMER, Le Mouvement ouvrier pendant la guerre, t.1, Paris, Librairie du Travail, 1936.

2) Présentation des textes

a) Nature

            Tous les deux sont des manifestes : écrits publics et politiques propres à définir une orientation politique ou une doctrine, qui sous-tendent une idée de nouveauté et de tournant.

b) Date

            Les deux textes sont publiés à un mois d'intervalle :

            - 28 juillet 1814.

            - 28 août 1814.

c) Les auteurs

        Les auteurs sont multiples. Mais, ils appartiennent tous au même parti qui a la responsabilité politique des deux textes : la S.F.I.O., Section française de l'Internationale socialiste1, fondée en 1905 par la fusion de plusieurs courants socialistes.

            Le premier émane du bureau politique de la S.F.I.O, le second de toute la S.F.I.O., à savoir le groupe parlementaire, la commission administrative permanente et le conseil d'administration de l'Humanité.

4) Le contexte historique

a) La crise de juillet 1914

            28 juin : attentat de Sarajevo.

          Le premier texte est publié en pleine crise internationale de juillet 1914. Quelques jours auparavant, s'est tenu un congrès socialiste du 14 au 16 juillet, prévu de longue date pour préparer un grand congrès de l'Internationale socialiste pour août 1914 chargé d'étudier les moyens d'empêcher une guerre éventuelle. Le congrès s'achève par le vote d'une m0tion défendue par Jean Jaurès qui appelle en cas de guerre à une grève générale ouvrière, simultanément organisée dans les pays concernés pour imposer aux gouvernements le recours à l'arbitrage. Le 28 juillet, la crise est dans sa phase d'accélération : c'est le jour où l'Autriche-Hongrie déclare la guerre à la Serbie.

b) Les déclarations de guerre et les premières opérations militaires, août 1914

           On est dans la phase de généralisation de la guerre. Le 3 août, l'Allemagne déclare la guerre à la France. Le 4 août, c'est au tour du Royaume-Uni de déclarer la guerre à l'Allemagne.

      La phase militaire commence peu avant le manifeste de la S.F.I.O. du 28 août. L'offensive française en Lorraine des 19-20 août échoue. Le 20 août, les Allemands occupent Bruxelles. Du 21 au 23 août, Français et Anglais sont défaits dans la bataille des frontières (Ardennes et Charleroi) : les Français sont battus à Charleroi. Sur le front Est, la bataille du Tannenberg entre l'Allemagne et la Russie est engagée le 26 août (elle se termine le 29). Sur le front Ouest, les Allemands progressent vers le Sud et se rapprochent de Paris.

5) Structure des textes

            Le premier texte s'organise ainsi :

            1. une analyse politique des conditions responsables de la crise.

            2. l'affirmation de la position de la S.F.I.O.

            3. demande faite au gouvernement de mener une politique de médiation.

            Le deuxième texte s'ordonne pour sa part :

            1. le parti socialiste autorise deux de ses membres à entrer dans le gouvernement de Défense nationale.

            2. le parti, invoquant Jaurès, se consacre à la défense de la France.

            3. le parti veut défendre l'idée socialiste et y rallier le gouvernement.

7) Le résumé

       Le 28 juillet 1914, la S.F.I.O. manifeste son opposition à une guerre qu'elle croit  pouvoir empêcher. Mais le 28 août, elle s'engage et cherche à justifier l'entrée de socialistes dans l'Union sacrée.

8) La problématique

       Comment expliquer le changement apparemment brutal dans l'attitude de la S.F.I.O. face à la guerre, passant rapidement de l'opposition à l'Union sacrée en l'espace d'un mois, juillet-août 1914 ?

9) Le plan

I. L'opposition à la guerre, juillet 1914.

II. La S.F.I.O. s'engage dans l'Union sacrée.

 

I. L'OPPOSITION À LA GUERRE

1. Une analyse politique toute théorique : la conception socialiste et marxiste

       L'analyse de la tension politique qui risque de mener à la guerre est toute théorique. Elle prend son argumentation dans la conception socialiste et marxiste traditionnelle.

            a. L'explication capitaliste

        Le premier responsable de la guerre est tout désigné : « l'anarchie fondamentale du système social », celle du système capitaliste. L'anarchie est provoquée par la libre concurrence qui entraîne « les compétitions des groupes capitalistes », des groupes issus du processus de compétition capitaliste, qui ont des liens avec leur gouvernement respectif.

            « Les convoitises coloniales » sont dans l'esprit de la S.F.I.O. liées à cette conception et illustrent une mondialisation de la compétition des groupes qui se disputent les pays faibles. Elles ne sont qu'un aspect des « violences de l'impérialisme ».

            b. L'explication impérialiste

          Le mot impérialisme est apparu à la fin du XIXème siècle et dans les premières années du XXème siècle. Si le sens premier du mot vient d'impérial, empire, imperium (le général victorieux romain), il a pris un sens précis en Angleterre, en 1880, avec le mot imperialism. L'impérialisme est la politique suivant laquelle un Etat cherche à étendre sa domination politique ou économique au détriment d'autres Etats.

          C'est un économiste anglais de tendance socialiste, Hobson, qui, l'un des premiers, l'a utilisé (Imperialism, 1902). Puis ce fut le tour de Rudolf Hilferding et de Rosa Luxemburg. L'impérialisme, selon eux et les socialistes, est un phénomène lié à l'évolution du capitalisme moderne. Parvenu à un certain stade de développement et de concentration, il devient expansionniste, par suite de besoin de débouchés.

          Cette évolution dans le domaine économique se reflète sur le plan politique, sur le plan de la conduite des Etats qui mènent une politique extérieure de conquêtes et d'expansion. Les rivalités économiques entre les grands pays capitalistes débouchent sur des tensions politiques. Ainsi, selon Jaurès : « Le capitalisme porte en lui la guerre comme la nuée porte l'orage. »

          Voilà, selon les socialistes, l'explication de la cause qui provoque « depuis 10 ans dans toute l'Europe une tension permanente. »

2. La montée des tensions internationales

            Le premier document fait allusion aux crises internationales qui se sont multipliées depuis 10 ans et illustrent la montée progressive des tensions :

            * la crise marocaine.

            * la crise bosniaque, 1908-09.

            * la 2e crise marocaine, 1911.

            * les conflits balkaniques.

            * la crise de juillet 1914.

3. L'hostilité de la S.F.I.O. à la guerre

            Les socialistes affirment leur hostilité à la guerre : « les prolétariats de tous les pays se lèvent et protestent ». Est fait allusion :

            - à l'hostilité de la IIe Internationale contre la guerre.

            - en France, la S.F.I.O. et la C.G.T. ont organisé des meetings et des manifestations.

            - en Allemagne, le S.P.D. déclare refuser le vote des crédits de guerre.

            Le lendemain, Jaurès prendra la parole à Bruxelles.

            La position des socialistes, ce jour-là, est dans la droite ligne de la politique pacifiste définie au congrès précédent.

            Il n'est pas fait mention de grève révolutionnaire, qui ne peut être que simultanée et qui ne se faire qu'après avoir pris contact avec les autres partis socialistes. Une grève déclenchée unilatéralement en France mettrait celle-ci dans une position de faiblesse et encouragerait une agression ennemie : inverse du résultat recherché.                              

4. Faire pression sur le gouvernement pour qu'il se fasse médiateur

       Une solution négociée apparaît d'autant plus envisageable aux socialistes car elle est « rendue plus facile par l'empressement de la Serbie à accorder une grande partie des demandes de l'Autriche. » Allusion à l'ultimatum préparé en commun par l'Autriche et l'Allemagne et adressé le 23 juillet à la Serbie. Le mouvement ouvrier réagit mollement comme toutes les formations politiques. Les Serbes ont satisfait à un grand nombre des « demandes » autrichiennes. L'ultimatum exigeait la fin des campagnes contre l'Autriche-Hongrie, la révocation des fonctionnaires serbes coupables de menées antiautrichiennes et la dissolution des groupes nationalistes. Mais, Belgrade a repoussé l'article 6 qui lui imposait la participation à l'enquête sur l'attentat de fonctionnaires austro-hongrois.

            La S.F.I.O. pense donc qu'il est possible de négocier. Elle croit encore pouvoir arrêter la guerre. Toutefois, les tentatives faites le 26 juillet par la Grande-Bretagne et la Russie n'eurent pas de résultat.

       La direction nationale croit, avec Jaurès, à la volonté de paix du gouvernement français. On pense que la crise sera longue et le B.S.I. n'a sa réunion prévue que pour le 9 août. La direction n'a qu'une confiance ambiguë dans le gouvernement français. Déclencher une grève générale contre un gouvernement pacifique ne lui paraît pas possible. La suspicion est forte vis-à-vis du mouvement ouvrier allemand : la S.F.I.O. pense qu'il ne fera rien contre son gouvernement.

     La S.F.I.O. souhaite que la France exerce une influence modératrice sur la Russie qui pourrait être, « entraînée à chercher dans la défense des intérêts slaves un prétexte » à la guerre. La Russie, au nom du panslavisme, prétend défendre les intérêts des autres peuples slaves, et notamment la Serbie. Les précédentes crises balkaniques l'ont montré. Elle risque donc d'entrer en conflit par le mécanisme des alliances, si son allié est attaqué.

            La S.F.I.O. s'attribue une attitude analogue à celle du S.P.D. en Allemagne face à son gouvernement. L'Allemagne connaît ses premières grandes manifestations contre la guerre, avec un appel de la direction de la social-démocratie.

 

II. LA S.F.I.O. S'ENGAGE DANS L'UNION SACREE

 

      La S.F.I.O., c'est l'objet du deuxième texte, cherche à justifier l'entrée de socialistes dans le gouvernement Viviani remanié.

1. La guerre juste : la nécessité de la Défense nationale

    Les socialistes français, mais aussi les syndicalistes de la C.G.T., admettent, avec la percée allemande, que la responsabilité de la guerre incombe à l'Allemagne et que la riposte française est celle d'une guerre juste de Défense nationale. D'abord résignée et désolée, l'opinion socialiste devient résolue : les socialistes ont la conviction d'être victimes d'une agression. On s'en prend ainsi à Guillaume II, à l'autocratie et au pangermanisme allemand.

     Ainsi, se justifie le thème de la Défense :

            - la Défense de la patrie : « c'est de l'avenir de la nation, c'est de la vie de la France qu'il s'agit aujourd'hui. » Le nationalisme communard ressurgit, la défense de la patrie en danger, selon un réflexe jacobin, de défense révolutionnaire.

            - la défense de la liberté : c'est ici un réflexe de défense de la liberté menacée, appuyé sur le nationalisme jacobin, dans la ligne de la révolution française.

            - la Défense de la République face à l'autocratie allemande. Là aussi, sursaut jacobin de défense de la République en danger, la république étant devenue le régime de la révolution.

            - la Défense de la civilisation : but plus global, celui de la lutte de la civilisation contre la barbarie. Ici, on fait parler les morts. On invoque la figure de Jaurès, qui dominait encore, peu avant sa mort, la S.F.I.O. et qui prônait un pacifisme internationaliste, cherchant à empêcher la guerre. Le changement de l'attitude politique de la S.F.I.O. est justifié en appelant Jaurès, à la caution : au-delà de la défense de la France, il est un combat plus vaste, en faveur de l'humanisme, « la liberté, la République, la civilisation. »

2. La guerre juste : la rhétorique socialiste

     On ne se bat pas que pour la patrie. Le but révolutionnaire n'est pas écarté. La S.F.I.O. lutte pour une « conviction », « pour que le monde affranchi de l'oppression étouffante de l'impérialisme et des atrocités de la guerre jouisse enfin de la paix dans le respect des droits de tous. »

         * La rhétorique marxiste traditionnelle, avec le slogan « Debout les Damnés de la terre ! », reprend la lutte des classes, entre les dominés et les dominants, entre les prolétaires et les capitalistes.  Mais, il est question plutôt d'oppression, c'est-à-dire de perte de liberté, que d'exploitation.

    * La guerre contre l'impérialisme : une guerre entre les anti-impérialistes et les impérialistes. Ici, dans l'opinion des socialistes, c'est l'Allemagne qui est exclusivement impérialiste, non la France. C'est une rupture en regard de son attitude d'avant-guerre : la guerre impérialiste ne caractérise plus qu'un seul camp : entrer dans la guerre impérialiste pour lutter contre elle ? « Oppression étouffante » : un État réduit un autre à la sujétion ; définition politique : dès lors, l'Allemagne est seule responsable, ayant déclenché la guerre et envahi les régions frontières de la France, la Grande-Bretagne et la France obéissent à un réflexe de défense, notamment de la liberté.

        L'ambiguïté du mot permet de masquer des conceptions normalement inconciliables : les socialistes et les ouvriers peuvent ainsi s'engager dans la défense nationale, sans apparemment renier leur conviction révolutionnaire. Désormais, la classe ouvrière fait partie intégrante de la Nation.

         * La défense de la paix : on retrouve ici le mot d'ordre pacifiste internationaliste opposé à la guerre.

      * Transformer la forme du gouvernement, de l'intérieur : « cette conviction, les ministres socialistes la communiqueront au gouvernement tout entier. Ils en animeront son travail. » La S.F.I.O. se donne un grand but, une tâche difficile, qui sert à masquer aussi sa participation au partage de la responsabilité politique dans la conduite de l'effort de guerre. Elle veut désarmer les contestataires.

3. L'entrée des socialistes dans le gouvernement de Défense nationale

      La S.F.I.O. prend « une décision mûrement pesée » de participer au gouvernement Viviani, remanié. L'Union sacrée se fait au sommet et engage la formation politique et sa direction.

            Cette décision se traduit par l'entrée au gouvernement de deux personnalités socialistes :

            - Jules Guesde : ministre sans portefeuille; il apporte sa caution de doctrinaire intransigeant, lui le petit-fils de Marx, qui a contribué à introduire le marxisme en France.

            - Marcel Sembat : ancien blanquiste, qui a rejoint le CCR en 1895, ministre des Travaux Publics.

            Léon Blum est chef de cabinet.

 

4) Une « décision mûrement réfléchie » ?

            Essai d'explication du retournement rapide de l'attitude de la S.F.I.O.

         Le 29-30 juillet, réunion du BSI : les dirigeants croient la guerre impossible et pensent que la solution à la crise sera pacifique. L'Internationale est bloquée surtout par les socialistes français. Pour eux, le principal responsable c'est l'impérialisme allemand et austro-hongrois, leur prolétariat est coupable de ne pas s'en rendre compte. Ne veulent pas d'une action de paix de l'Internationale par l'entremise des pays neutres. Porte l'échec jusqu'en 1917. La SFIO confère un cachet socialiste et internationaliste aux buts de guerre alliés et finalement partage la responsabilité dans la conduite de la guerre.

            La précipitation des événements :

            31 juillet : assassinat de Jaurès.

       1er août : déclaration de guerre de l'Allemagne à la Russie; la France décrète la mobilisation générale.

         En fait, la décision est rapide et sans débat : le gouvernement Viviani présente ses projets de loi qui sont adoptés unanimement à la Chambre des députés : organiser la défense nationale avec des crédits militaires.

           Le 4 août, au matin : Léon Jouhaux déclare sur la tombe de Jaurès : « Nous serons les soldats de la liberté. »

            Ainsi :

            1er août : mort de l'Internationale.

            4 août : mort de l'internationalisme.

 

 

CONCLUSION

           Les deux manifestes illustrent le renversement complet, à 180°, de l'attitude officielle de la S.F.I.O. face à la guerre, l'espace d'un mois, du 28 juillet au 28 août, montrant la précipitation incroyable des événements.

         La S.F.I.O. ne réussit pas à empêcher la guerre et à échapper au tourbillon. Échec du mouvement socialiste : il n'est pas responsable du conflit, mais n'a pas su l'empêcher. Par la suite, il s'engage dans l'Union sacrée et en partage la responsabilité. La S.F.I.O. décide de s'engager dans l'Union sacrée, à la défense de la France ; une attitude scellée par une participation directe et officielle à un gouvernement de Défense nationale. Les deux ministres socialistes sont bientôt rejoints par un troisième, le 29 octobre 1914, Albert Thomas, sous-secrétaire d’État à l'Artillerie, puis ministre de l'Armement de décembre 1916 à décembre 1917.

           Il s’agit d’une rupture historique : la S.F.I.O. renie dans les faits ses prises de position théoriques socialiste et marxiste d'un avant-guerre, dominé par le mot d'ordre de « guerre à la guerre », appuyé sur l'internationalisme et le combat de chaque parti socialiste contre le gouvernement de son pays. Le mouvement ouvrier s'effondre et est emporté dans la guerre. Il y a une grande disjonction entre les déclarations de principe, théorique et doctrinale, et les faits.

           Mais :

                        - l'historiographie aujourd'hui [années 1990], autour de Jean-Jacques Becker, privilégie le facteur de continuité dans l'attitude politique de la S.F.I.O. et dans l'attitude de la masse des ouvriers. Il n'y a rien de surprenant : les ouvriers sont plus sérieusement mus par le nationalisme que par le socialisme. La direction de la S.F.I.O., elle-même acquise aux mêmes idées, justifie la mobilisation de masse des ouvriers en adoptant une ligne politique qui la suit et évite de briser complètement l'organisation du parti.

             - la S.F.I.O. n'est pas le seul parti européen à s'engager ainsi. C'est toute l'Internationale qui s'effondre et la plupart des partis socialistes européens se résument à la même attitude. Mais le parti qui a opposé une résistance minoritaire la plus forte est le S.P.D. Et la S.F.I.O. va illustrer l'exemple de la « collaboration de classe » la plus avancée de tous les partis socialistes européens.

            Ainsi, le mouvement socialiste se brise sur l'intégration nationale. La nation est plus que plus forte que l'internation. Les frontières géographiques et nationales sont plus fortes que les frontières de classe. Désormais, la S.F.I.O. affiche dans les faits sa propension réformiste, c'est-à-dire de participation à la vie politique nationale, dans le cadre des règles définies, avec l'idée, non plus de briser le régime capitaliste et bourgeois par la voie radicale de la révolution, mais de la réforme intérieure progressive. Mais, la S.F.I.O. ne participera à un gouvernement qu'en 1936.

            Cette évolution générale va susciter un malaise notamment chez les jeunes militants, puis une opposition minoritaire, qui sera grandissante :

            - d'abord au sein de la C.G.T., autour de la Vie Ouvrière (Pierre Monatte et Alfred Rosmer).

            - puis, au sein de la S.F.I.O., à partir de mai 1915, notamment dans la Fédération de la Haute-Vienne, puis autour de Jean Longuet. La S.F.I.O., avec une tendance plus radicale, est partiellement et indirectement engagée à la conférence de Zimmerwald, septembre 1915, qui voit le regroupement d'une opposition socialiste internationale à la guerre, quoiqu'encore très limitée, qui se radicalise à la conférence de Kienthal (1916).

         Sur la pression des pacifistes, dont le poids a augmenté suite à la crise de 1917, la S.F.I.O. se retire du gouvernement en septembre 1917, pour éviter son éclatement. Cette tendance devient majoritaire en juillet 1918 et au congrès du 6 au 9 octobre 1918, elle prend la direction de la S.F.I.O., avec (Ludovic) Oscar-Louis Frossard.

 

Aziz Sadki

 


1 La IIe Internationale, fondée en 1889, à Paris.

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1914, LA SFIO ENTRE EN GUERRE

11 Novembre 2014, 22:33pm

Publié par histege

LA S.F.I.O.  ENTRE EN GUERRE, 1914

 

 

Texte 1 : MANIFESTE DU COMITÉ DIRECTEUR DE LA S.F.I.O., 28 juillet 1914, extraits

 

« Citoyens,

L'anarchie fondamentale du système social, les compétitions des groupes capitalistes, les convoitises coloniales et les violences de l'impérialisme, la politique de rapine des uns, la politique d'orgueil et de prestige des autres, ont créé depuis dix ans dans toute l'Europe une tension permanente, un risque constant et croissant de guerre.

Le péril a été subitement accru par la démarche agressive de la diplomatie austro-hongroise. Quels que puissent être les griefs de 1'État austro-hongrois contre la Serbie, quels qu'aient pu être les excès du nationalisme panserbe, l'Autriche, comme l'ont dit bien haut nos camarades autrichiens, pouvait obtenir les garanties nécessaires sans recourir à une note comminatoire et brutale qui a fait surgir soudain la menace de la plus révoltante et de la plus effroyable des guerres.

Contre la politique de violence, contre les méthodes de brutalité qui peuvent à tout instant déchaîner sur l'Europe une catastrophe sans précédent, les prolétariats de tous les pays se lèvent et protestent. Ils signifient leur horreur de la guerre et leur volonté de la prévenir. Les socialistes, les travailleurs de France font appel au pays tout entier pour qu'il contribue de toutes ses forces au maintien de la paix [...]. Ce qu'ils demandent au gouvernement français, c'est de s'employer à faire prévaloir une politique de médiation rendue plus facile par l'empressement de la Serbie à accorder une grande partie des demandes de l'Autriche. Ce qu'ils demandent, c'est d'agir sur son alliée la Russie afin qu'elle ne soit pas entrainée à chercher dans la défense des intérêts slaves un prétexte à opérations agressives. Leur effort correspond ainsi à celui des socialistes allemands d'exercer auprès de l'Autriche une action modératrice. […]

A bas la guerre ! Vive la République sociale ! Vive le socialisme international. »

 

 

Texte 2 : MANIFESTE DE LA S.F.I.O., 28 AOÛT 1914, publié dans L’Humanité, extraits

 

« C'est par une décision mûrement pesée que le Parti socialiste a autorisé deux de ses membres, nos amis Jules Guesde et Marcel Sembat, à entrer dans le gouvernement et qu'il a fait d'eux ses délégués à la Défense nationale.

C'est de l'avenir de la nation, c'est de la vie de la France qu'il s'agit aujourd'hui. Le Parti n'a pas hésité. […]

Que de fois notre grand Jaurès, prévoyant même un revers français sous une attaque de masse, n'a-t-il pas insisté sur la nécessité de lutter non seulement pour l'existence de la France, mais pour la liberté, la République, la civilisation.

Nous luttons pour que le monde affranchi de l'oppression étouffante de l'impérialisme et des atrocités de la guerre jouisse enfin de la paix dans le respect des droits de tous.

Cette conviction, les ministres socialistes la communiqueront au 15 gouvernement tout entier. Ils en animeront son travail. »

 

[Autres extraits :

« C'est à la suite d'une délibération régulière, c'est par une décision mûrement pesée que le Parti socialiste a autorisé deux de ses membres, nos amis Jules Guesde et Marcel Sembat, à entrer dans le nouveau gouvernement, et qu'il a fait d'eux ses délégués à la Défense nationale.

Tous les représentants du groupe socialiste au Parlement, de la Commission administrative permanente, du Conseil d'administration de l'Humanité ont été d'accord pour assumer avec eux les graves responsabilités qu'ils consentaient à partager. [...]

C'est de l'avenir de la nation, c'est de la vie de la France qu'il s'agit aujourd'hui. La Parti n'a pas hésité. [...]

Il faut que l'unité nationale, dont la révélation renouvelée réconfortait les cœurs au début de la guerre, manifeste toute sa puissance.

Il faut que dans un de ces élans d'héroïsme qui se sont, à de pareilles heures, toujours répétés dans notre histoire, la nation entière se lève pour la défense de son sol et de sa liberté.

Le chef du gouvernement a pensé que pour entraîner la nation, pour l'organiser, pour la soutenir dans une lutte qui sera et qui doit être acharnée, il avait besoin du concours de tous, et plus particulièrement peut-être de ceux qui redoutent, pour l'émancipation prolétarienne et humaine, l'oppression accablante du despotisme. Il savait qu'à toutes les heures graves, en 1793 comme en 1870, c'était en ces hommes, en ces socialistes, en ces révolutionnaires, que la nation mettait sa confiance. [...]

Spontanément, sans attendre d'autre manifestation de la volonté populaire, il a fait appel à notre Parti. Notre Parti a répondu : Présent ! (...)

Nous luttons pour que le monde, affranchi de l'oppression étouffante de l'impérialisme et des atrocités de la guerre, jouisse enfin de la Paix dans le respect des droits de tous. [...] »]

 

Pour un commentaire des deux premiers textes :

http://www.histege.com/2014/11/la-sfio-et-la-guerre-juillet-aout-1914.html

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Gilgamesh - travail de rercherche - corrigé - 6e

11 Novembre 2014, 17:21pm

Publié par histege

GILGAMESH

TRAVAIL DE RECHERCHE - 6e

corrigé

 

par Louna W., élève de 6e, au collège Lis Isclo d'Or, Pierrelatte

Gilgamesh - travail de rercherche - corrigé - 6e
Gilgamesh - travail de rercherche - corrigé - 6e

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Gilgamesh - travail de recherche préparatoire - 6e

9 Octobre 2014, 17:40pm

Publié par histege

GILGAMESH

 

Travail de recherche préparatoire

 

Utilise :

- d'abord : un dictionnaire, une encyclopédie, des ouvrages, des revues.. Les informations sont validées par des spécialistes.

- ensuite, tu peux compléter par une recherche sur internet, en étant très vigilant : regarde par exemple le métier du nom de l'auteur (chercheur, professeur...). Internet est particulièrement utile pour les illustrations.

- rends-toi, s’il le faut, au CDI du collège ou à la médiathèque.

- tu peux organiser ta recherche sous forme d'exposé écrit (écrit à la main ou mis en page avec un ordinateur) ou de panneau etc.

 

1° Qui est Gilgamesh ? Indique sa nature, sa fonction politique et le lieu d’exercice de son pouvoir.

 

2° A quelle époque a-t-il vécu ?

 

3° Comment se nomme le monument littéraire qui raconte son histoire ? Sur quel matériau était-elle écrite ?

 

4° Raconte, de manière précise, un de ses exploits.

 

5° Quel but recherchait-il ? A-t-il pu l’atteindre ?  Qu’en a-t-il déduit ?

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Les transformations scientifiques et techniques - Le cas de la tuberculose, 3e, 2014

4 Octobre 2014, 14:09pm

Publié par histege

 

UN SIECLE DE TRANSFORMATIONS

SCIENTIFIQUES ET TECHNIQUES

L’exemple de la médecine

Evaluation d’histoire

  • Toutes les réponses doivent être rédigées. (2 p)

 

I/ Travail sur document : timbre de Noël, comité national de défense contre la tuberculose, France, 1938

 

  1. Quelle maladie cherche-t-on combattre ? (0.5 p)

Qui orchestre cette campagne de prévention? (0.5 p)

  1. Quelle catégorie de la population est la plus touchée par cette maladie ? (1 p)
  2. Que préconise-t-on pour se protéger de la maladie ? (1 p)

 

II/ Questions de connaissances

 

4) D’après vos connaissances, quels grands progrès scientifiques ont permis de lutter contre la tuberculose ? (2 p)

5) D’après tes connaissances, montre que les progrès de la médecine scientifique connaissent cependant des limites (2 p).

 

Timbre de Noël, édité par le Comité de défense contre la tuberculose, France, 1938

Timbre de Noël, édité par le Comité de défense contre la tuberculose, France, 1938

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Les transformations scientifiques et techniques - Le cas de la tuberculose, 3e, 2014

4 Octobre 2014, 13:47pm

Publié par histege

Timbre antiberculeux de 1938 édité par le Comité national de défense contre la tuberculose, France.

Timbre antiberculeux de 1938 édité par le Comité national de défense contre la tuberculose, France.

 

UN SIECLE DE TRANSFORMATIONS

SCIENTIFIQUES ET TECHNIQUES

L’exemple de la médecine

Evaluation d’histoire

  • Toutes les réponses doivent être rédigées. (2 p)

 

I/ Travail sur document : timbre de Noël, comité national de défense contre la tuberculose, France, 1938

 

  1. Quelle maladie cherche-t-on combattre ? (0.5 p)

La maladie que l’on veut combattre est la tuberculose.

Qui orchestre cette campagne de prévention? (0.5 p)

Le Comité national de défense contre la tuberculose, soutenu par l’État (« reconnu d’utilité publique ») à est l’origine de la campagne de prévention de 1938. Remarque : la croix est l’emblème de la lutte contre la tuberculose.

2) Quelle catégorie de la population est la plus touchée par cette maladie ? (1 p)

La jeunesse (les enfants) est la catégorie de la population la plus vulnérable à la maladie. On peut répondre également : les cibles, visées par la campagne, sont les familles (présence de la mère), les catégories populaires et en particulier les plus pauvres. En réalité, la campagne s’adresse à toutes les catégories de la population.

3) Que préconise-t-on pour se protéger de la maladie ? (1 p)

Pour se protéger de la tuberculose, il est recommandé d’insister sur l’hygiène : se laver souvent, avec une eau propre, ce qui suppose l’extension de l’accès à l’eau potable à domicile. Le timbre antituberculeux (vignette de 2 cm sur 3) qui est vendu permet de collecter de l’argent pour financer la lutte contre la tuberculose.

 

II/ Questions de connaissances

 

4) D’après vos connaissances, quels grands progrès scientifiques ont permis de lutter contre la tuberculose ? (2 p)

L’étape majeure est la découverte scientifique en 1882 : l’allemand Koch découvre le bacille responsable de la maladie. Les malades sont de plus en plus pris en charge dans des sanatoriums. Des traitements qui bénéficient de progrès scientifiques et technologiques permettent de vaincre la maladie : d’abord la mise au point d’un vaccin (BCG : Bacille Calmette et Guérin) en 1921, puis de trois antibiotiques (1943, 1952 pour les deux autres). La recherche sur les thérapies géniques doit permettre de nouveaux progrès.

Allons plus loin : Le point de départ est l’étude du médecin anglais Jenner sur de la maladie de la vaccine, forme animale de la variole humaine et la pratique de l’inoculation en 1796, qui invente ainsi la vaccination. La vaccination franchit une étape décisive avec Pasteur au début des années 1880.

Les progrès ne peuvent se concevoir sans d’autres facteurs favorables, comme les progrès technologiques dans le diagnostic : microscope, radiothérapie, échographie, scanner, IRM (imagerie par résonance magnétique).

5) D’après tes connaissances, montre que les progrès de la médecine scientifique connaissent cependant des limites (2 p).

Une part importante de la population maladie ne bénéficie pas des moyens de lutte contre la tuberculose, comme par exemple dans le sud de l’Afrique. En France, des cas de tuberculose réapparaissent car la pauvreté se développe, la vigilance médicale diminue, l’État diminue ses dépenses de soin et les coûts pratiqués par les laboratoires notamment privés augmentent. Ainsi, le nombre des personnes qui n’accèdent plus au soin augmente également.

 

Voir à la télé : regarder, enregistrer le documentaire de Nadia Gillet et François Pomès, Tuberculose, une inquiétante résistance, 2014, 55 mn, sur la chaîne LCP-Public Sénat, le samedi 4 octobre 2014 à 22h00. La chaîne fait de fréquentes rediffusions, par exemple : les 5, 6, 11, 12 et 15 octobre, à des horaires différents.

 

Aziz Sadki

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Travail sur la charte sur la laïcité à l'école - 6e, 3e - 2013

2 Octobre 2014, 18:04pm

Publié par histege

LA LAÏCITÉ A L’ECOLE

 

Extraits de la Charte de la laïcité à l’école :

 

Publiée à la rentrée scolaire de 2013-2014 par le ministère de l’éducation nationale, la charte est affichée dans tous les établissements scolaires publiques et souvent annexée dans les carnets de correspondance (ou de liaison) des élèves.

 

Article 3 : « La laïcité garantit la liberté de conscience à tous. Chacun est libre de croire ou de ne pas croire. Elle permet la libre expression de ses convictions, dans le respect de celles d’autrui et dans les limites de l’ordre public. »

Article 6 : « La laïcité de l’Ecole offre aux élèves les conditions pour forger leur personnalité, exercer leur libre arbitre et faire l’apprentissage de la citoyenneté. Elle les protège de tout prosélytisme et de toute pression qui les empêcheraient de faire leur propre choix. »

Article 9 : « La laïcité implique le rejet de toutes les violences et de toutes les discriminations, garantit l’égalité entre les filles et les garçons et repose sur une culture du respect et de la compréhension de l’autre. »

Article 11 : « Les personnels ont un devoir de stricte neutralité : ils ne doivent pas manifester leurs convictions politiques ou religieuses dans l’exercice de leurs fonctions. »

Article 12 : « Les enseignements sont laïques. Afin de garantir aux élèves l’ouverture la plus objective possible à la diversité des visions du monde ainsi qu’à l’étendue et à la précision des savoirs, aucun sujet n’est a priori exclu du questionnement scientifique et pédagogique. Aucun élève ne peut invoquer une conviction religieuse ou politique pour contester à un enseignant le droit de traiter une question au programme. »

Article 14 : « Dans tous les établissements scolaires publics, les règles de vie des différents espaces, précisées dans le règlement intérieur, sont respectueuses de la laïcité. Le port de signes ou tenues par lesquelles les élèves manifestent ostensiblement une appartenance religieuse est interdit. »

 

Questions

Je ne recopie pas des phrases entières des articles de la charte pour répondre aux questions.

1° Travail de recherche à faire (dictionnaire, encyclopédie, ouvrages, CDI, internet). La République française est laïque :

   a. De quand date la séparation des religions et de l’État ?

   b. Que veut dire séparation des religions et de l’État ?

2° Comment comprends-tu le fait que l’enfant a la liberté de conscience ?

3° Peut-on obliger un enfant à croire ou à ne pas croire ? Quel article l’interdit ?

4° Comment doit se comporter un professeur par rapport à laïcité ? Quel article en parle ?

5° Un enfant, des parents, un groupe social ou religieux peut-il imposer une sujet d’étude à un professeur ou interdire d’assister à un cours particulier ? Quel article répond à cette question ?

6° Que veut dire la phrase suivante qui s’applique à l’école : « Le port de signes ou tenues par lesquelles les élèves manifestent ostensiblement une appartenance religieuse est interdit. » 

 

Aziz Sadki.

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Evaluation - La guerre d'Algérie et les premières années d'indépendance - 3e

21 Avril 2014, 14:33pm

Publié par Aziz Sadki

 

DÉCOLONISATIONS ET INDÉPENDANCES

le cas de l'Algérie

évaluation

 

I/ CONNAISSANCES

 

1) Repère : donne les années de la phase principale de la décolonisation. (1 p)

2) Quel continent a lancé la décolonisation après 1945 ? Quel continent a suivi le mouvement ? (1 p)

3) La décolonisation s’est faite de deux façons : lesquelles (ne pas développer la réponse) ? (1 p)

4) Indique les dates (années) de l’indépendance de l’Inde et de la guerre d’Algérie. (1 p)

 

II. TRAVAIL SUR DOCUMENTS : LA GUERRE D’ALGÉRIE

Ferme Ameziane, à Constantine, principale ville de l’Est algérien, 1959, photographie reproduite dans © Claire Mauss-Copeaux, À travers le viseur, p. 101.

 

Photographie tirée de la collection d’un soldat français, Richard. D’après lui, elle lui a été donnée au moment des faits par un camarade. Il affirme qu’il n’était pas sur les lieux lorsqu’elle a été prise et qu’il ne souvient pas de l’identité des hommes présents sur la photographie.

 

L’historienne Claire Mauss-Copeaux transcrit les propos de Richard qu’elle a interviewé récemment et commente la scène.

 

« Bien qu'inscrite très précisément dans ma mémoire, bien que lue et relue, je découvre toujours cette image comme si c'était la première fois, comme si j'avais voulu l'oublier. Dans un paysage rural étrangement paisible, deux hommes sont debout dans un fossé plein d'eau, l'un, simplement vêtu d'un slip, l'autre, entièrement nu, squelettique, semble très affaibli et baisse la tête. Le premier tient le bras du second, prêt à le soutenir en cas de malaise. En observant plus attentivement celui qui est si décharné on remarque sa main droite gonflée et déformée et son poignet gauche strié de cicatrices blanchâtres. À gauche sur la berge, les dominant, deux hommes en uniforme rient. Celui qui est devant, en pointant son bâton vers le sexe du prisonnier, désigne l'objet de ses sarcasmes. Il impose à nouveau l'évidence de la nudité et de la faiblesse du détenu. Immédiatement d'autres images d'hommes décharnés et nus se superposent et le regard, prisonnier de l'image et de la mémoire, bute sans cesse sur l'horreur et l'humiliation. Un des soldats, en souriant au photographe, souligne la complicité qui les lie. L'image a bien été réalisée pour pérenniser la violence et inciter les compagnons qui la liront à s'en réjouir. Mais elle ne se réduit plus aujourd'hui à la célébration bestiale du plaisir mortifère de ceux qui écrasent, elle a été chargée d'un sens nouveau. Richard, en acceptant sa publication alors que l'époque est marquée par la révélation et la reconnaissance des violences militaires françaises en Algérie, lui confie implicitement une autre mission, celle de témoigner de ce qu'il a vu. La crainte de représailles pour avoir brisé le secret, évoquée par lui et par d'autres interviewés, subsiste mais elle a été surmontée. »

 

Claire Mauss-Copeaux, À travers le viseur. Algérie 1955-1962, Aedelsa, Lyon, 2003, p. 101.

 

Justifie tes réponses, en partant d’abord de l’analyse des documents.

1) Décris l’attitude des soldats français. (2 p)

2) Décris la situation des Algériens. (2 p)

3) Quelles conclusions en tires-tu sur les formes de violence de la guerre et les pratiques de l'armée française en Algérie ? (4 p)

 

III. PARAGRAPHE ARGUMENTÉ (8 p)

 

Aide-toi de la fiche méthode pour construire un paragraphe argumenté.

Dans un paragraphe argumenté d’une quinzaine de lignes, montre que la décolonisation de l’Algérie a été violente et que l’Algérie indépendante a vu la mise en place d’un État autoritaire avec un progrès économique et social réel quoique limité.

Ferme Ameziane, Constantine, Algérie, 1959 - cas de torture

Ferme Ameziane, Constantine, Algérie, 1959 - cas de torture

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Méthode pour construire un paragraphe - 3e

20 Avril 2014, 13:29pm

Publié par Aziz Sadki

POUR CONSTRUIRE ET REDIGER UN PARAGRAPHE

histoire - géographie - éducation civique - 4e et 3e

 

Introduction 

- Avant de commencer : je définis les termes du sujet et les relations entre eux.

- Je me demande ce que le sujet inclut (à traiter) et ce qu’il exclut (à ne pas traiter, car hors sujet)

- Je rédige l’introduction, en présentant le sens de la question à traiter, son intérêt, son domaine de définition, en annonçant le plan. Il faut préciser : les thèmes ; l’espace (territoire) ; le temps (en histoire notamment).

Je peux éventuellement la rédiger sous forme de question.

 

Préparation au brouillon

Je rassemble au brouillon toutes les idées, toutes les informations, toutes les connaissances qui me viennent à l’esprit ; les mots clés, les notions et le vocabulaire du sujet ; les repères essentiels du sujet (de temps, d’espace).

 

Je les classe en deux ou trois thèmes (idées forces) complémentaires qui forment mon développement en deux ou trois parties et je prépare un plan non rédigé. L’ordre des parties doit suivre un ordre logique de présentation et de démonstration. Par exemple sous la forme d’un plan chronologique (uniquement en histoire), d’un plan thématique ou d’un mélange des deux. Je peux faire un plan crescendo, classant les thèmes du « moins important » au plus important. Ou encore : arguments pour (thèse), arguments contre (antithèse), dépassement (synthèse, point de vue original : partie souvent difficile à faire).

 

A l’intérieur de chaque partie : je présente des idées (propositions essentielles), que je dois démontrer par des arguments (éléments de réponse permettant de démontrer une idée), en les appuyant sur des exemples biens choisis, parfois quelques dates ou quelques chiffres clés, une citation entre guillemets (« »).

 

La rédaction

Je rédige entièrement et directement sur la copie sans faire de rédaction au brouillon. Je peux par contre préparer une introduction et une conclusion rédigées au brouillon.

 

Je rédige en français correct, en respectant les règles de l’expression écrite (niveau de langue, grammaire, conjugaison, orthographe, construction des phrases).

 

J’aère le paragraphe : je passe une ligne après l’introduction, entre chaque partie et avant la conclusion.

Je ne retourne à la ligne qu’à la fin d’une partie.

 

Je fais des transitions en utilisant des connecteurs logiques (mais, tandis que, en revanche, de plus, en outre, cependant… premièrement, deuxièmement, d’abord, ensuite, enfin) etc. entre deux parties et si possible à l’intérieur de chaque partie.

 

Je n’utilise pas le « je » (première personne du singulier) et je ne donne pas mon avis personnel (sauf éventuellement en éducation civique). Je rédige le plus souvent au présent et parfois au passé.

J’évite les points de vue généraux, les banalités, les jugements de valeur. J’essaie d’être nuancé et j’évite les généralisations abusives.

J’essaie d’être rigoureux et précis, sans être touffus et confus.

 

Pour éviter le hors sujet

Toujours penser que chaque phrase doit répondre exactement au sujet précis (et rien d’autre).

Je dois éviter de donner des éléments qui ne correspondent pas au sujet : on ne doit pas étaler ses connaissances, mais répondre à un sujet précis de manière rigoureuse.

Toute phrase commence par une majuscule et se termine par un point. La ponctuation est essentielle.

Chaque phrase doit avoir un sens clair (la refaire si ce n’est pas le cas).

Les abréviations personnelles et le style télégraphique sont interdits.

          

Conclusion

Je fais un bilan (résultats de la démonstration) ; détails à éviter et ne pas ajouter ce qui a été oublié.

C’est une réponse exacte à l’introduction.

On peut ouvrir le sujet, sur un thème voisin, la période qui suit etc.

 

Aziz Sadki - 2014

 

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Un exemple de brevet blanc

29 Janvier 2014, 11:45am

Publié par histege

UN EXEMPLE DE BREVET BLANC

 

Voici un exemple de brevet blanc, selon les règles du nouveau Diplôme National du Brevet depuis 2013, téléchargeables en version pdf :

- une version 3e générale

Brevet blanc 2013 version définitive Brevet blanc 2013 version définitive

- une version 3e professionnelle.

Brevet blanc 2013 version professionnelle définitive Brevet blanc 2013 version professionnelle définitive

 

Remarques :

- une erreur s'est glissée sur le croquis de la région Rhône-Alpes. Il faut lire "Europe du Sud-Ouest" au lieu d'"Europe du Sud-Est".

- la question sur le parc du Mercantour ne figure plus au programme depuis septembre 2013.

- la question sur le droit de vote reste importante, mais ne fait plus l'objet d'un chapitre complet (séquence) du programme.

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La région - géographie - 3e

29 Janvier 2014, 11:08am

Publié par histege

LA REGION

 

I/ L'EXEMPLE DE LA REGION RHÔNE-ALPES - CROQUIS

 

 

Croquis région Rhône-Alpes espaces à compléter

fond de carte


 

Croquis région Rhône-Alpes espaces 3e 2

croquis de synthèse

 

Légende croquis Rhône-Alpes

légende partie 1

 

Légende croquis Rhône-Alpes 3e 2 suite

légende partie 2

 

II/ COMMENTAIRE – la région Rhône-Alpes

1° Une région peuplée et urbanisée.2e région la plus peuplée de France, elle est aussi très urbanisée avec un réseau de villes complet et hiérarchisé, dominé par Lyon, 2e ville de France (1 million d’habitants), formant une grande aire urbaine, qui se prolonge le long de la vallée du Rhône et en partie vers Grenoble. Alors que Grenoble est dynamique, Saint-Etienne souffre du déclin de l’industrie.

 

2° La deuxième pour la richesse produite (15e de l’Union européenne) en PIB. Celle-ci repose sur :

-          Les services de haut niveau, notamment à Lyon, comme la banque et les sièges sociaux d’entreprise de même que pour la logistique (transports) et le tourisme, lié aux sports d’hiver (2e région touristique de France, plus grand domaine skiable du monde).

-          Surtout l’industrie, ancienne (textile, mécanique…) qui a su se renouveler : pharmacie, industrie de la santé, couloir de la chimie, plasturgie, biotechnologies, énergie (nucléaire, hydroélectricité)… Les hautes technologies sont des points forts, notamment dans les technopoles de Grenoble et de Lyon. Certaines régions sont cependant en déclin (Saint-Etienne, Roanne).

-          Les autres espaces ruraux sont variés. Certains, liés à la culture de la vigne (Côtes-du-rhône), des cultures maraîchères et fruitières sont dynamiques, y compris pour les cultures raisonnées et bio. D’autres sont en difficulté, comme l’espace montagnard (Ardèche).

 

3° Une région fortement insérée dans l’espace national et européen. L’axe rhodanien fait partie de l’axe principal des transports français, qui réunit Lille-Paris-Lyon-Marseille. C’est un axe qui relie également l’Europe du Nord-Ouest et la Méditerranée occidentale. Lyon joue un rôle de carrefour et possède un hub intermodal qui associe des transports rapides et puissants : port fluvial, nœuds autoroutier et ferroviaire, y compris le TGV et un aéroport international (Lyon Saint-Exupéry, 2e de France). Genève, métropole européenne, exerce aussi son influence sur le nord-est de la région. La position de carrefour peut être renforcée :

-          vieux projet de liaison Rhin-Rhône toujours pas réalisé

-          projet de ligne à grande vitesse (LGV) à travers les Alpes (avec un tunnel bitube de 57 km sous le Fréjus) pour le transport de voyageurs et surtout de marchandises, reliant Lyon et Turin.

 

Vocabulaire :

axe : ligne très fréquentée par des flux

flux : déplacements d’hommes, de marchandises, de capitaux et d’informations

hub : lieu où se connectent plusieurs grands moyens de transport (plate-forme intermodale)

pôle : centre qui concentre la population, la production, les décisions et qui dirige les flux

réseau : espace organisé par des pôles, avec de nombreux points connectés par des liens et des flux

technopole : parc d’activités associant recherche, ingénierie (hautes technologies) et services de haut niveau.

 

III/ LES REGIONS

La France est organisée en 27 régions :

-          22 régions métropolitaines

-          5 départements et régions d’outre-mer (DROM).

Depuis les lois de décentralisation de 1982 et de 2003, une région est une collectivité territoriale, placée entre le département et l’Etat et dirigée par un conseil régional, élu au suffrage universel. L’État lui a transféré une partie de ses pouvoirs et de ses ressources.

Les régions sont des acteurs importants de l’aménagement des territoires. Elles consacrent un budget important à la réalisation d’équipements qui répondent aux besoins des habitants : financement du train express régional, construction et équipement des lycées, aide aux financements des universités, des entreprises…

Les régions ont accepté l’Agenda 21. Par ce document, la région se donne des objectifs pour le respect de l’environnement et le développement durable.

Un projet de redécoupage des régions a été élaboré pour faire évoluer les limites actuelles. En limitant leur nombre à 15 (Rhône-Alpes se rapprocherait de l’Auvergne), cela permettrait de renforcer le poids de chacune au sein de l’Union européenne.

Pour faciliter l’intégration des régions en Europe, des eurorégions ont été créées (Rhône-Alpes fait partie de Alpes-Méditerranée, notamment avec la Provence et le Piémont italien).  Ce sont des régions européennes frontalières qui se regroupent pour développer des projets communs, notamment transfrontaliers, dans le domaine des transports, de l’environnement ou de la formation. Elles bénéficient de financements européens.

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Repères de géographie - la France - brevet - 2013

16 Janvier 2014, 18:19pm

Publié par histege

Exercice de repères géographiques du brevet 2013 :

 

la France, avec montagne, région, aire urbaine, ville en liaison avec l'Union européenne.

 

Annales brevet histoire géographie 2013 - 6

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Annales du brevet d'histoire géographie éducation civique 2013

16 Janvier 2014, 17:02pm

Publié par histege

ANNALES DU BREVET

HISTOIRE GEOGRAPHIE EDUCATION CIVIQUE

2013

 

 

Voici le sujet d'examen de la session de juin 2013. Observez bien son organisation. Toutes les questions sont à traiter. Les cadres, avec des lignes, indiquent la taille possible de votre réponse. Cherchez à compléter le cadre, sans grossir votre écriture et faire illusion. Si vous avez besoin de place supplémentaire, écrivez sur le reste de la page, si possible, ou demandez une autre feuille. Rédigez toutes vos réponses, en formulant des phrases entières : votre copie n'en sera que plus valorisée par l'examinateur.

 

Pour télécharger le sujet en entier, en format pdf : Brevet histoire géographie 2013 - sujet Brevet histoire géographie 2013 - sujet


 

Annales brevet histoire géographie 2013 - 1

 

Annales brevet histoire géographie 2013 - 2

 

Annales brevet histoire géographie 2013 - 3

Annales brevet histoire géographie 2013 - 4

 

Annales brevet histoire géographie 2013 - 5

 

  Annales brevet histoire géographie 2013 - 6

 

Annales brevet histoire géographie 2013 - 7

 

Annales brevet histoire géographie 2013 - 8

 

Annales brevet histoire géographie 2013 - 9

Annales brevet histoire géographie 2013 - 10Annales brevet histoire géographie 2013 - 11Annales brevet histoire géographie 2013 - 12Annales brevet histoire géographie 2013 - 13

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Population de la France en 2013 - 3e

20 Décembre 2013, 11:03am

Publié par histege

 

LA POPULATION FRANÇAISE EN 2013

 

 

 

La population française compte 65 millions d'habitants, dont près de 2 millions Outre-mer.

 

 

France population 2013 ined

Source : INED

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La ville médiévale, d'après une bande dessinée de Bourgeon - 5e - 2012

26 Mai 2013, 23:12pm

Publié par histege

LA VILLE DANS L’OCCIDENT CHRÉTIEN

D’APRÈS UNE BANDE DESSINÉE DE BOURGEON

MONTROY-LA-VILLE

 

 

Étude faite à partir d’images de bandes dessinées tirées de François BOURGEON, Les Compagnons du Crépuscule, vol. 3 : Le Dernier Chant des Malaterre, Casterman, 1990

 

 

Image 1

Ville vue générale p 17

 

1.    Comment appelle-t-on ce type de vue ?

 

2.    En quel matériau est construit le pont ? Quelles sont les fonctions du pont ?

 

3.    Sur quel site naturel la ville est-elle construite ?

 

4.   Qu’est-ce qui indique qu’il s’agit d’une ville ? Quels bâtiments et éléments d’architecture peut-on reconnaître sur l’image ?

 

5.    Qu’est-ce qui domine la ville en arrière-plan ?

 

6.    À quoi sert le fleuve ? Sais-tu comment appelle-t-on les embarcations qui empruntent le fleuve ?

 

7.    En résumé, qu’est-ce qui montre qu’il s’agit d’une ville riche avec une activité économique florissante ?

 

Image 2

Fossé devant ville p 18

 

1.    Qu’est-ce qui précède la ville et ses remparts ?

 

2.    Que font les deux personnages au premier plan ?

 

3.    Qu’est-ce qu’une foire (voir ton livre aux pages 96 et 106) ?

 

Image 3

Maisons romane colomb p56

 

1.    Compare les deux maisons urbaines (construction, matériaux, éléments d’architecture) ?

 

2.    D’après toi, quelle est la plus ancienne des deux ? Quelle est la plus chère ?

 

3.    Laquelle des deux est une maison romane ?

 

4.    Quelles différences peux-tu relever avec la maison paysanne reconstituée à la page 43 de ton livre ?

 

Image 4

Maison à colombages p 59

 

1.    Avec quels matériaux est construite cette maison ?

 

2.    Combien d’étages a-t-elle ?

 

3.   En t’aidant de la page 108 de ton livre (ville de Troyes), quels éléments d’architecture peut-tu reconnaître ?

 

Image 5    

Maison urbaine p 48

 

1.    Avec quel matériau est fait le toit de la maison ?

 

2.    À quoi sert le rez-de-chaussée de la maison ?

 

3.    Quel est le matériau utilisé pour recouvrir le sol de la place ? Est-ce un signe de richesse ? Explique pourquoi.

 

Images 3, 4, 5 et 6

 

1.    Comment est la décoration extérieure des maisons ?

 

Image 6

Place avec pilori p 64

 

1.    Par quoi la place est-elle bordée ? Sur quoi reposent les maisons ?

 

2.    Comment appelle-t-on la construction en bois sur la place ? À quoi sert-elle ?

 

3.    Quel est l’usage qui est fait du rez-de-chaussée des maisons ouvert sur la place ?

 

4.    Bilan : rédige une phrase simple qui précise la fonction et l’importance des places dans une ville.

 

 

Images 7 et 8

Drapier père de Jacot p 21

 

1.    Décrit le costume du personnage au premier plan. Qu’est-ce qui indique qu’il s’agit d’un personnage riche ?

 

2.    Quel est son métier ? En quoi consiste-t-il ?

 

3.    Recherche dans ton livre page 100 le mot qui désigne l’habitant d’une ville ou d’un bourg au Moyen Âge.

 

4.    Que tient-il dans sa main ? D’après cela, quelle catégorie sociale, autre que les clercs, est capable de lire et écrire ?

 

Images 9 et 10

Péage urbain p 17

 

1.    À quelle condition peut-on pénétrer dans la ville ? Que veut dire le mot péager ?

 

2.    À ton avis, pourquoi les roues cerclées de fer sont-elles normalement interdites dans la ville ?

 

3.    À l’aide de ton livre page 98, donne la définition du mot foire. Où se déroule la foire ? En quelle saison a-t-elle lieu ?

 

Images 11 et 12

Boucher p 33

 

Etal de poissons p 46

 

1.    Quelles sont les activités économiques représentées ?

 

2.    Décrit le matériau du sol et l’état de la rue.

 

 

Images 13, 14, 15 et 16

Quartier des tanneurs p 33

 

1.    Qu’est-ce qui est mis à sécher le long du canal ?

 

2.    À quoi servent les cuves ?

 

3.    Comment appelle-t-on ce type d’activité ?

 

4.    Pourquoi cette activité est-elle située à proximité d’une rivière ou d’un canal ?

 

 

 

Images 16 et 17

Tanneurs p 33

1.    Quel est l’inconvénient d’une telle activité ?

 

2.    Quelle place occupe-t-elle dans la ville ?

 

 

 

Images 18, 19 et 20

Rue au change p 33

 

Changeur p 34

 

Change p 34

 

1.    De combien de monnaies différentes dispose le chevalier sans visage ? De quel pays proviennent les monnaies « angloises » ?

 

2.    Que fait le personnage au premier plan de l’image 19 ? Quel est son métier ? À quoi peut bien lui servir le livre ?

 

3.    Pourquoi le chevalier doit-il changer ses monnaies dans la ville et avoir recours à un spécialiste du change ?

 

4.    Quelle place occupe l’activité de change dans la ville ?

 

 

BILAN

 

         Rédige une ou deux phrases simples pour présenter les différentes activités économiques de la ville.

 

 

          

Attention : toutes les images sont la propriété de François Bourgeon, dessinateur et scénariste né en 1954 et de son éditeur Casterman. Elles ne sont utilisées ici que dans un but pédagogique.

 

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Examen d'histoire des arts

18 Mai 2013, 15:04pm

Publié par histege

Examen de l’épreuve de l’histoire des arts – mardi 21 au jeudi 23 mai 2013

 

Il est impératif pour chaque classe :

1)   de connaître toutes les œuvres principales étudiées

2)   de connaître deux œuvres blanches au moins.

 

Car si vous tirez un sujet que prépare déjà un autre élève dans la même salle que vous, vous devrez en tirer un autre !

 

3e1

 

Œuvres principales :

— Strophe pour se souvenir

— Napalm

— Le générique de Desperate Housewives

— L’Affiche rouge

 

Œuvres blanches :

— Le chant des partisans

— Les inaptes au travail

— Guernica

— Hexagone

 

3e 2 et 3e 3

 

Œuvres principales :

— Napalm

— Les batisseurs de France

 — Générique de Desperate Housewives

— L’Affiche rouge

 

Œuvres blanches :

— bosser huit heures

— les temps modernes

— Guernica

— Hexagone

 

3e 4 et 5

 

Œuvres principales :

— La Cène et pub

— Napalm

— Générique desperate. — affiche rouge

 

Œuvres blanches :

— Strophes pour se souvenir

  Les inaptes au travail

— Guernica

— Hexagone

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