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HISTOIRE GEOGRAPHIE CITOYENNETE

La bataille de Verdun, 1916, racontée par l'historien Maurice Aguhlon

30 Septembre 2012, 23:17pm

Publié par histege

LA BATAILLE DE VERDUN, 1916

RACONTEE PAR L’HISTORIEN MAURICE AGUHLON

 

Un grand historien français, Maurice Aguhlon raconte la bataille de Verdun avec la clarté d’exposition et de style qui le caractérise, en l’insérant dans l’histoire longue.

« En 1916, l'initiative vient des Allemands avec un objectif de grande ampleur : prendre Verdun. « Verdun » est en 1916 à la guerre de positions ce que « la Marne » fut à la guerre de mouvement en 1914 : la bataille défensive gagnée par l'armée française, et placée du coup au plus haut du souvenir national. Mais, au fait, qu'est-ce que « Verdun » ? Verdun, c'est une ville, d'abord, avec la sous-préfecture, l'évêché, et une importante garnison qui fait vivre un commerce actif, et autour de qui s'entretiennent un esprit de patriotisme et un goût de la chose militaire plus accentués encore que dans le reste de la France. Et elle restera telle au long de la guerre. La bataille qui porte son nom entraînera certes en 1916 des bombardements destructeurs, l'exode de nombreux habitants et de divers services administratifs, mais le commerce n'y cessera pas, parce que des masses de troupes, par force, y afflueront toujours. Verdun la ville sera donc blessée par la grande bataille mais n'en sera pas moins toujours à l'arrière du front où les combats se livrent. Ne pas confondre, donc, avec Saragosse 1808 ou Stalingrad 1942 ! « Verdun » c'est, plus exactement, la « région fortifiée de Verdun », réseau de forts bâtis sur les hauteurs Nord-Ouest de la ville, sur la rive gauche de la Meuse, au Nord et au Nord-Est, sur la rive droite, Douaumont, Vaux, Souville, Froideterre, etc.; avec, dans l'intervalle, des villages agricoles qui seront, eux, directement et concrètement des points d'appui de bataille, de ces lieux disputés « maison par maison », de ces édifices démolis par canonnade au point que tel d'entre eux, Fleury, sera physiquement anéanti.

L'ensemble de la région fortifiée de Verdun constituait pour le front défensif français stabilisé en 1914 et 1915 un point d'appui essentiel. Il était aussi symbolique. Sans remonter jusqu'au Verdun du traité de 843, ou au Verdun des Trois Evêchés disputés entre France et Empire aux XVIe et XVIIe siècles, on n'ignorait pas (pas plus en Allemagne qu'en France) que la ville avait été l'objet de deux sièges décisifs en 1792 et en 1870.

Verdun, à ce titre, est aussi célèbre et peut-être davantage que Lille, Strasbourg ou Belfort.

Le commandant en chef allemand Falkenhayn voulait à la fois frapper ce symbole – forcer ce verrou stratégique ou, pour le moins, « saigner à blanc » l'armée française en l'obligeant à jeter un maximum de forces pour le défendre — et enfin faire diversion à l'offensive que Joffre préparait sur la Somme pour le printemps 1916.

On connaît la bataille, cent fois racontées. L'assaut allemand consiste, le 21 février, en neuf heures de préparation d'artillerie (de 7 heures à 16 heures), un déluge d'obus plus dense et dévastateur que jamais, suivi de l'attaque proprement dite par des fantassins bien préparés, pourvus de lance-flammes. En trois jours, du 21 au 24, ils avancent de plusieurs kilomètres dans les collines et les villages des Hauts de Meuse, sur la rive droite. Le 25, ils entreront au fort de Douaumont qui, dans le cadre d'une réorganisation en cours des défenses françaises, était sans garnison. Cette avance avait été cependant ralentie le plus qu'il était possible par les unités françaises au contact. Malgré les pertes qu'elles avaient subies lors du bombardement initial, malgré la désorganisation par le feu de toutes leurs liaisons, malgré l'absence non seulement de renforts mais même d'instructions, ces troupes surprises s'accrochèrent et appliquèrent spontanément la formule déjà classique, « se faire tuer sur place plutôt que de reculer ». On en peut retenir comme exemple les 1300 chasseurs qui défendirent pendant deux jours le bois des Caures et y périrent tous, y compris leur chef, le colonel Driant, dans le civil député nationaliste de Nancy.

C'est le 26, au lendemain de la perte de Douaumont, que Joffre affecte Pétain au commandement du secteur de Verdun.

Pétain, dont la réputation de calme et de méthode était déjà établie, parvient à remettre de l'ordre sur le champ de bataille, et se consacre aussitôt à deux tâches urgentes. D'abord, renforcer en artillerie les positions de la rive gauche sur lesquelles n'avait pas porté l'attaque allemande du 21 (par chance, pourrait-on dire, ou par une erreur stratégique de Falkenhayn); ainsi ce sous-secteur pourra-t-il mieux tenir et même, déjà, contribuer à frapper les Allemands sur l'autre rive. Ensuite, aménager en hâte les communications de Verdun avec le Sud (vallée de la Meuse, route et voie ferrée, de Verdun à Bar-le-Duc) par où pourront s'évacuer les blessés, venir les munitions, le ravitaillement, les renforts, s'effectuer la noria des relèves. Les relèves furent bien organisées et sur une grande échelle; presque toutes les unités françaises finirent par passer par Verdun, et cela contribuera beaucoup à la place que tient la célèbre bataille dans le commun souvenir. Ce cordon ombilical sans lequel la longue bataille n'aurait pas été gagnée, restera dans l'histoire sous le nom de « voie sacrée ». Bien entendu, il y tombait des obus allemands. La « voie sacrée », en état d'intense trafic, devait être constamment entretenue et réparée, par des corvées de soldats à peine moins exposés que ceux des premières lignes. On y passait pour aller mourir, mais on mourait aussi pour la maintenir viable.

A partir du 26 février, l'avance allemande sur la rive droite est ralentie. Le 6 mars, lorsque Falkenhayn élargit son front d'attaque à la rive gauche, il y trouve une résistance renforcée; il progresse mais ne parvient pas à dépasser les hauteurs résolument tenues, dont le Mort Homme et la cote 304 sont les plus fameuses.

Dès lors, assauts allemands et résistances françaises s'équilibrent à peu près, et les positions sur le terrain ne varient plus beaucoup, sans que la fureur des combats ni les pertes humaines se ralentissent. Le 2 avril une offensive générale aussi ample que les deux précédentes est enrayée en quelques jours, ce qui permet à Pétain de publier le 9 un ordre du jour presque optimiste, dont une phrase est passée en légende : « Courage, on les aura ! » Il faudra encore des mois.

La pression allemande se concentre sur des points de résistance maintenant bien garnis d'artillerie et qu'il faut enlever un à un. A l'extrémité Ouest du front, le fort de Vaux subit ainsi — bataille à l'intérieur de la bataille —, un véritable siège, du 2 avril au 7 juin. Ce jour-là, complètement cerné, ses structures extérieures démantelées par les obus, coupé de tout renfort et de tout ravitaillement, la quasi-totalité de sa garnison blessée, râlant sans soins, et faute d'eau mourant littéralement de soif, les structures souterraines finalement forcées, le fort se rend.

Après ce succès, Falkenhayn prépare encore deux autres attaques, toujours sur la rive droite, pour en finir et déboucher enfin sur Verdun. Le 23 juin et le 11 juillet, ce sont des assauts aussi rudes que les précédents, et qui, comme les précédents gagnent encore un peu de terrain. Au fort de Souville (au Sud de Fleury), on est en vue de Verdun, à 5 km de distance. Mais le fort de Souville tient, et le 12 juillet l'offensive allemande s'arrête.

La bataille de Verdun est virtuellement gagnée.

On s'y battra encore beaucoup pourtant. Mais désormais c'est plutôt le commandement français qui aura l'initiative.

Juillet, août, septembre, se passent en batailles sans grands résultats. Mais le 24 octobre, une offensive soigneusement préparée (général Mangin) récupérera Douaumont et forcera l'Allemand à évacuer le fort de Vaux. En 1917, le terrain perdu sur la rive gauche sera regagné à son tour.

Verdun est à bon droit le haut lieu le plus célèbre de la Grande Guerre sur le front français. L'Allemand n'a pas réussi à « percer »; il n'a pas réussi à dissuader Joffre d'attaquer sur la Somme; il n'a pas réussi non plus à affaiblir l'armée française, du moins relativement, puisqu'il y a au moins autant affaibli la sienne (environ 50 000 morts, avant même la fin de septembre, de part et d'autre). Échec pour Falkenhayn, d'ailleurs bientôt remplacé par Ludendorf; victoire pour Pétain, pour Joffre et pour le camp français en général; et enfin, tournant de la guerre. Mais tout n'est pas dit. Verdun est encore par excellence le haut lieu de l'énergie, du stoïcisme et de la douleur.

On le voit dans l'ossuaire de Douaumont, qui dit l'étendue des pertes par son seul gigantisme. On le voit dans les musées édifiés depuis, sobres, précis, réalistes dont le message est plus pacifiste peut-être que leurs créateurs officiels ne l'eussent voulu (faut-il tenir pour exemplaire le patriotisme qui a permis de traverser « ça » ? ou faut-il retenir, comme leçon unique, « plus jamais ça ! » ?).

On le voit aussi dans le paysage où sur des kilomètres, tant de débris de projectiles se sont incorporés au sol que la terre même en est dénaturée, que le champ n'est plus cultivable, et que la forêt peine et tarde à se reconstituer, comme l'herbe après le cheval d'Attila — qui ne croyait pas si bien dire...

On le voit enfin à la poignante littérature des récits des survivants, les Maurice Genevoix, les Jacques Meyer, les André Pézard, et tant d'autres. L'horreur du projectile qui tue ou qui mutile, du gaz qui empoisonne ou brûle les muqueuses, le martyre des blessés qui doivent attendre parfois des heures couchés n'importe où, pansés à la hâte, cahotés sur les brancards puis sur les camions avant de pouvoir accéder aux soulagements et aux soins, tout cela n'est qu'une partie de la douleur, celle à laquelle on pense immédiatement. On oublie trop souvent les autres: les intempéries; le mélange pervers de l'obus qui rase et pulvérise le sol avec l'eau de pluie qui ruisselle, unis pour fabriquer de ces mares de boue dont on s'imbibe et où parfois l'on peut s'enliser. Le manque de sommeil lorsqu'il faut, sous la pression des besoins, tenir son créneau, ou partir en patrouille, ou partir en corvée, en tâches imprévisibles, puisqu'il faut sans cesse remplacer les morts, ne dérobant pour somnoler que de rares instants de répit. La faim, quand le ravitaillement est interrompu. Et la soif, pire encore, avec la tentation ou la nécessité même de boire n'importe quelle eau accessible, serait-ce celle qui a ruisselé vers un trou d'obus après être passée au voisinage de cadavres en putréfaction... La bataille pouvait ainsi faire vivre des heures dans des cloaques où le danger de la pestilence s'ajoutait à celui de l'explosion. Des hommes y sont devenus fous. D'autres ont eu la force de survivre, et quelques-uns d'écrire pour raconter. Ils portent tous le même témoignage : d'avoir atteint un sommet inimaginable de la souffrance humaine.

Les héros-martyrs de 1916, devenus témoins-narrateurs dans les années vingt, ne pouvaient pas prévoir que la bataille aurait encore, en 1940, une autre façon d'accéder à l'histoire : l'arrivée au pouvoir du soldat auréolé du titre officieux de «vainqueur de Verdun ».

Philippe Pétain était né en 1856 à Cauchy-à-la-Tour (Pas-de-Calais), sorti de la France rurale, paysanne plutôt que bourgeoise. Une famille d'exploitants agricoles, de tradition catholique, avec de nombreux enfants, et un grand-oncle ecclésiastique qui encourage les études du plus doué des garçons. Philippe passe ainsi par les collèges religieux de Saint-Omer puis d'Arcueil et entre à Saint-Cyr en 1876, dans un rang médiocre. Ses qualités intellectuelles s'affirment plus tard, lors de son passage à l'École de guerre. Il y sera lui-même professeur de 1901 à 1907, avant et après des postes divers dans des garnisons métropolitaines. Il passe alors pour sérieux et froid, plutôt que brillant, et d'autre part catholique et antidreyfusard, ce qui est banal. En 1914, il n'est encore que colonel. On connaît cependant de lui une thèse originale, résumée par l'aphorisme célèbre : « Le feu tue » ; en d'autres termes : on ne lance pas des troupes à l'assaut sans avoir neutralisé le feu ennemi; le combat moderne doit prendre en compte l'efficacité des mitrailleuses et privilégier les préparatifs méthodiques plutôt que l'élan. Méthode, prudence, souci du sort des hommes, méfiance contre l'offensive, ces principes ou ces tendances seront confirmés par la guerre et s'attacheront à son nom. En août 1914, il passe enfin général de brigade et des succès défensifs divers en 1915 et 1916 attirent suffisamment l'attention sur lui pour le porter à la responsabilité décisive de 1916. Pétain, donc, entre dans l'histoire à Verdun cette année-là.

Ajoutons que Verdun est une ville connue, un lieu bien précis et bien repérable (alors que les champs de bataille de la Marne sont modestes et dispersés).

Anticipons donc un instant encore : Verdun, la ville et le site, et tout le « secteur », seront par excellence le lieu des monuments, des ossuaires, des musées, le lieu des pèlerinages du souvenir, un champ de bataille dont la géographie sera aussi familière que celle de Valmy ou de Waterloo, bref un « lieu de mémoire ».

Cette victoire qui nous paraît aujourd'hui majeure, sur le moment pouvait passer pour un coup stratégique nul, tout comme la bataille de la Somme, qui en avait été contemporaine.

Extrait de « La République de Jules Ferry à François Mitterrand, 1880 à nos jours », Histoire de France Hachette, vol. 5, Paris, Hachette, 1990, p. 175-184.

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Du côté de la télé - semaine du 8 au 14 septembre 2012

5 Septembre 2012, 16:22pm

Publié par histege

A voir, à enregistrer si besoin : documentaire qui correspond au programme de 5e sur la naissance du monde musulman :

 

Samedi 8 septembre 2012, Arte, documentaire de Mellissa Akdogan, Nick Gillan-Smith, John Fothergill, Jack MacInnes (2011), De l’Orient à l’Occident :

 

-      à 20 h 45 : 4/7 : L’âge d’or islamique

 

-       puis à 21 h 45 : 5/7 : Le creuset asiatique

 

Voici la liste de diffusion ou de rediffusion des différents épisodes sur Arte :

L'âge d'or islamique - dimanche 16 septembre 2012 (10 h 45 – 11 h 45)
La conquête arabe - dimanche 16 septembre 2012 (9 h 50 – 10 h 45)
L'Empire ottoman et le monde occidental - samedi 15 septembre 2012 (21 h 40 – 22 h 35)
L'ascension de l'Empire ottoman - samedi 15 septembre 2012 (20 h 45 – 21 h 40)
Le triomphe du monothéisme - dimanche 09 septembre 2012 (10 h 45 – 11 h 45)
Entre le Tigre et l'Euphrate - dimanche 09 septembre 2012 (9 h 50 – 10 h 50)
Le creuset asiatique - samedi 08 septembre 2012 (21 h 45 – 22 h 45)

 

Tous concernent le programme de 5e. Ceux sur le Tigre et l’Euphrate et sur le monothéisme concernent également le programme de 6e.

 

Pour plus de précision, consulter par exemple le lien suivant :

 

http://television.telerama.fr/tele/documentaire/de-l-orient-a-l-occident,9071431,episode4.php

 

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C'est la rentrée

4 Septembre 2012, 20:30pm

Publié par histege

C'est la rentrée.

 

 

 

Bon courage à tous.

 

 

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La question forestière, phénomène colonial total - Le cas des Ouzellaguen, en Algérie, au XIXème siècle

25 Août 2012, 18:21pm

Publié par Aziz Sadki

Voici un chapitre sur la question forestière en situation coloniale, concernant la tribu, puis le douar des Ouzellaguen, dans le cercle de Bougie, puis la commune mixte d'Akbou depuis 1851 jusqu'à la fin du XIXème siècle.

 

 

Pour télécharger l'article en formant pdf, intitulé : "La question forestière, phénomène colonial total - Le cas des Ouzellaguen, en Algérie, au XIXème siècle" :

 

La question forestière, phénomène colonial total - Le ca La question forestière, phénomène colonial total - Le ca

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Les régions économiques des Etats-Unis - carte - 3e - 2010

31 Mai 2012, 21:03pm

Publié par histege

LES REGIONS ECONOMIQUES DES ETATS-UNIS

 

Etats-Unis-regions-economiques---completee-copie-1.jpg

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La petite fille brûlée au napalm

8 Mai 2012, 20:28pm

Publié par histege

 

 

   

Histoire des arts

 

Proposition de commentaire sur une photographie de Nick Ut, 1972, La petite fille brûlée au napalm. 

 

Pour télécharger le fichier pdf :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

A. Sadki

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La petite fille brûlée au napalm - 1972 - Histoire des arts - 3e

7 Mai 2012, 13:34pm

Publié par A. Sadki

 

 

 

PHOTOGRAPHIER LA GUERRE

 

Nick Ut - Petite fille brûlée au napalm 3LA PETITE FILLE BRÛLÉE AU NAPALM

 

    

Catégorie : arts du visuel

 

Thème : art, état, pouvoir et société

 

 

 

I. JE PRÉSENTE LA PHOTOGRAPHIE

 

 

 

titre

La petite fille brûlée au napalm (en anglais : The Napalm Girl).

date de la prise de vue

8 juin 1972

lieu de conservation 

Le négatif original est conservé aux archives de l’Associated Press à New York Nick Ut - Petite fille brûlée au napalm 1

 

support

photographie

technique utilisée

La photographie est prise grâce à un appareil Leïca ou ou Nikon, muni d'un objectif au 300 mm et d'une pellicule 400 ASA

genre

scène historique : photojournalisme (photographie de presse)

thème

guerre

Auteur : Nick Ut, de son vrai nom Huỳnh Công Út, est né le 29 mars 1951, à Long An, en Indochine. Vietnamien, il est photographe, reporter et journaliste.

 

Quels sont les éléments biographiques qui se rapportent au sujet ? Il travaille pour une agence de presse américaine, l’Associated Press (AP). Dès l’âge de 16 ans, il prend la succession de son frère, qui vient d’être tué (à 27 ans) dans une opération dans le delta du Mékong, lors de la guerre du Vietnam. Il est encore néophyte dans le métier de photographe de guerre, qu’il apprend sur le tas. On ne sait s’il avait alors des sentiments pro-américains, provietnamiens, qu’ils soient en faveur du Nord ou du Sud-Vietnam.

contexte historique

- général : Ici, décolonisation et guerre froide se mêlent.conquête de l'Indochine par la France

La France, après l’avoir conquise (1858-1895), fait de l’Indochine une colonie. La Deuxième guerre mondiale permet aux Japonais de prendre le contrôle du pays à partir de 1941. Perçus d’abord comme des libérateurs, ils deviennent ensuite, autant que les Français, la cible de mouvements nationalistes indépendantistes. L’indépendance est proclamée le 2 septembre 1945. Le retour armé des Français entraîne en 1946 le déclenchement de la guerre d’Indochine, qui se clôt sur l’indépendance et la partition du Vietnam en 1954, de part et d’autre du 17e parallèle.

Le Vietnam devient un des théâtres de cristallisation de la guerre froide entre Américains et Soviétiques. Les Etats-Unis veulent enrayer les progrès du communisme (Théorie des dominos). Nationalismes vietnamiens, communisme et libéralisme s’affrontent. Les Américains s’engagent dans la guerre civile en 1965 entre un Vietnam du Nord communiste, dirigé par le Vietminh et un Vietnam du Sud.

Le Vietnam est donc profondément marqué par des guerres presque continuelles depuis 1941.

 

- immédiat : Dans le Sud-Vietnam, les Sud-Vietnamiens et les Américains s’opposent au Viêt-Cong (mouvement communiste au Sud) depuis 1965. L’aviation sud-vietnamienne décide de bombarder le village de Tran Bang tenu par le Viêt-Cong, à 50 km de Saigon. Ce dernier vient s’y ravitailler et entreposer des armes dans des cachettes. Le Viêt-Cong vit dans un réseau de tunnels souterrains (poste de commandement, soldats, chirurgiens crèche…), d’où il ne sort que la nuit. Les Américains, initiés au projet de bombardement, font partir de Saigon un détachement militaire le 8 juin 1972, à l’aube, en direction du village, suivi par des journalistes, des photographes et des cameramen. Les soldats Viêt-Cong se sont retirés clandestinement, de même qu’une partie de la population. Les autres se réfugient dans un sanctuaire bouddhiste, une pagode. Bientôt, des avions lancent des feux de marquage rouge pour délimiter la cible : il faut fuir la pagode. Les avions larguent leurs bombes.

 

contexte artistique : C’est l’âge d’or des premiers reporters-photographes de guerre. La photographie rejette la peinture dans une autre dimension : elle lui enlève une part de l’expression du réalisme.

 

 

 

II. JE DECRIS LA PHOTOGRAPHIE

 

 

Structure et composition

Plans

Ils sont au nombre de trois :

­- au premier plan, des enfants Sud-Vietnamiens

­- trois soldats américains occupent la largeur de la route au second plan.

­- en arrière-plan, la fournaise du bombardement au napalm ferme l’horizon.

Géométrie

­La route organise une ligne de fuite vers la fournaise.

­La jeune fille est au centre de la photographie.

­Les jeunes Vietnamiens forment une sorte de bandeau en arc de cercle et qui rétrécie vers la droite : idée de mouvement vers l’avant.

­Les soldats forment une ligne, un barrage.

­La ligne d’horizon sépare la terre et le ciel : la fournaise les rejoints.

Couleurs, lumières

Couleurs

C’est du noir et blanc.

­La blancheur des jeunes Vietnamiens illustre l’innocence de l’enfance.

­Les soldats gris foncé expriment le métal de la force et de la mort.

­L’horizon est chargé d’une noirceur qui monte du sol et dispute sa place au ciel aux lueurs blanchâtres.

­La blancheur de l’asphalte contraste avec la noirceur du napalm qui semble s’avancer.

Lumières

La lumière se porte essentiellement sur les enfants Vietnamiens. L’axe de la route devant la jeune fille indique le chemin du salut.

Personnages et décor

Personnages

­Le regard se porte d'abord sur les enfants. Cinq enfants se sauvent, en proie à la terreur panique, crient et hurlent de douleur. Les deux plus en plus avant, la bouche grande ouverte, ferment les yeux de douleur, comment s’ils ne veulent pas voir la réalité, excédés par la souffrance. Au centre, la jeune fille, Phan Th Kim Phúc, âgée de 9 ans, concentre les regards et fixe l’objectif de l’appareil, donc le photographe, donc le spectateur. Elle est entièrement nue, les bras en croix. C’est incongru. Est-ce une humiliation ? Est-ce un viol ? Une autre jeune fille tient par la main probablement son jeune frère. Le plus petit, un garçon, esseulé, se retourne vers les soldats et la fournaise. Hésite-t-il sur ce qu’il doit faire ? Demander de l’aide aux soldats ? Repartir sur ses pas et rentrer « chez lui » ? Continuer à suivre les autres enfants ? Tous ont les pieds nus. Le plus grand ouvre l’espace vers l’avant, sur le point de sortir du champ de la photographie et, peut-être, d’atteindre son salut en quittant le théâtre de la violence. Les garçons les plus petits sont le plus à la traîne.

­Le haut des casques reluisant, les soldats américains marchent à pas lents, occupent la largeur de la route, comme si de rien était. Comme si – ce n’est pas vrai – la guerre est affaire de routine. Ils barrent l’espace entre les enfants et la fournaise.

Lieux et paysages

Une route avec des bas-côtés verdoyants, sans végétation haute. Le paysage est plutôt nu. Quelques panneaux de signalisation affichent des écritures indistinctes. Le paysage est plutôt nu : il renforce la concentration du regard sur les enfants. Les soldats sombres appartiennent plutôt au décor inquiétant. « C’est comme si on ouvrait la porte d’un four allumé, un souffle brûlant. L’horizon est brûlé par la fournaise : « On ne voyait plus les gens. C’était effrayant», raconte un cameraman. Plus que le côté assourdissant des bombes, ce sont les flammes qui envahissent tout qui impressionnent. La route est en feu : «mon dieu quelle horreur ! » ajoute-t-il.

 

 

III. J’INTERPRÈTE LA PHOTOGRAPHIE  

 

Quelles sont ses particularités artistiques ? Quelle en est la signification selon le photographe ?

 

La photographie est considérée comme « parfaite » par son cadrage et sa dramaturgie. Le photographe reporter agit dans l’instant. Même s’il recherche la « photo » idéale et le scoop, il ne peut pas savoir ce qu’il enfermera dans le boîtier. Il est une part de hasard et de chance. Il ne sait non plus si la photographie est réussie et saura dire quelque chose de marquant et traduire l’indicible. Le but est de créer un choc dans le public et faire accéder ce dernier à une vérité jusqu’ici largement cachée.

 

Quelles sont les interprétations possibles ? Peut-on en proposer une interprétation symbolique ?

 

Au moment où les enfants sortent de la pagode, une bombe explose larguée par un avion qui vole à basse altitude. Il largue quatre bombes au napalm directement sur la route qu’empruntent les fuyards. Un soldat porte le petit Dan ; mais il est mort. Quant au petit Kuong, un soldat le persuade de sortir. Un autre avion ajoute quatre bombes au napalm. Le photographe prend l’image au moment de l’explosion au napalm. Elle est en noir et blanc et ne peut montrer le rougeoiement. Le photographe donnera l’explication plus tard. Les enfants fuient en état de choc, silencieux. Ils crient quand ils voient les photographes et le cameraman. La jeune Kim, en particulier, prise d’abord dans la fournaise, brûlée au bras et par ses vêtements également en feu, peut courir pour échapper aux flammes, après s’être débarrassée de ses vêtements, car ses jambes ne sont pas atteintes. Croisant le photographe, elle crie : « Trop chaud, trop chaud ». En fait, elle demande de l’aide. Un soldat lui donne à boire, puis elle perd connaissance.

Les responsables de la violence sont les soldats américains, qui agissent de sang-froid et ne s’occupent pas des enfants. La violence aveugle s’exerce sur des enfants innocents, séparés de leurs parents. Ici, il n’est même pas question d’adultes, encore moins de soldats ennemis. Il s’agit de deux mondes parallèles, qui se rencontrent dans l’expression de la violence. La photographie prend une valeur universelle comme icône du pacifisme et dénonciation de la guerre et de ses horreurs.

 

La vision de l'artiste est-elle conforme à une réalité objective ? Quel est le parti pris de l'auteur ?

 

Une photographie est toujours un choix subjectif pour saisir une partie de la réalité. La « photo-vérité » entend raconter une réalité vraie. Le photographe n’invente rien. Elle correspond à la vérité historique : ravages indistincts des bombardements au napalm. La guerre du Vietnam est d’une violence extrême. Les civils sont pris entre deux feux. Mais, le photographe oriente le sens de la scène.

Nick Ut - Petite fille brûlée au napalm 2

De plus, s’ajoute l’intervention d’un personnage également essentiel : Hall Buell, l’éditeur photographique, membre de la rédaction du journal The New York Times recadre la photographie. Il l’a centre autour de la jeune fille. Dès lors, les soldats à droite et en particulier le photographe qui réarme tranquillement son appareil disparaissent de la scène. La focalisation se concentre sur la jeune fille. D’autres photos montrent des soldats qui aident les enfants à s’éloigner de la fournaise. Nick Ut n’est pas le seul photographe témoin de l’événement. Un cameraman américain le filme en direct. Comme quoi une photographie n’est qu’un fragment de la réalité : son sens est toujours incomplet. Le photographe et l’éditeur insistent sur les responsabilités de l’armée américaine, engagée dans une « guerre sale » et donc illégitime. Une autre photographie de Nick Ut montre, l'instant d'après, un soldat américain aidant la jeune fille, dont les brûlures sont parfaitement visibles, à s'éloigner du lieu du drame. On compte cette fois six enfants.

La petite fille brûlée au napalm 4

Quel est l'intérêt historique du document ?

 

Elle montre à une grande partie du monde la réalité de la guerre. La violence n’est pas que du côté du Viêt-Cong, elle l’est aussi du côté des Américains, qui se désignent comme les « champions du monde libre ». Elle prouve l’usage du napalm, une essence gélifiée mêlée à d’autres substances et utilisé pour les bombes incendiaires. Il brûle les chairs jusqu’à l’os, en collant à la peau. L’armée américaine a utilisé massivement des armes chimiques de 1965 à 1970. L’armée sud-vietnamienne, son alliée, continue de le faire après cette dernière date. Les avions sud-vietnamiens sont absents de la photographie. Mais, le napalm  qu’ils utilisent est fourni par l’armée américaine. La raison du bombardement n’est pas mise au clair : les Sud-Vietnamiens bombardent leurs propres citoyens. La présence des soldats américains leur fait porter exclusivement la responsabilité de la guerre et, en particulier, de l’usage du napalm. De toute façon, tout indique qu’il s’agit d’une opération combinée entre l’aviation sud-vietnamienne et les troupes terrestres américaines.

 

L’intérêt de la photographie vaut surtout pour l’écho qu’elle a eu dans la société américaine et le reste du monde. Beaucoup d’autres documents évoquent cet événement : photographies et films d’époque. La photographie doit être mise en relation avec l’ensemble des documents qui relatent l’événement.

 

Que nous apprend-il sur l'artiste ?

 

Le photographe tient une position ambiguë – d’ailleurs, les photographes portent l’uniforme des soldats américains : rendre compte de la guerre, de la souffrance des populations, mais symptomatique d’une quête esthétique et d’une quête du succès personnel. Il y avait d’autres photographes. Mais, en entrevoyant la jeune fille, il est le seul à avoir encore une pellicule. La petite fille coure, sort des volutes de fumées noires, les bras étendus, la bouche grande ouverte : « Super, moi je me tiens ma photo ». Il recherche le « scoop », la « photo-sensation ». Celle qui dit tout dans un instantané et un raccourci saisissants. Nick fait une prière pour avoir une bonne photo au tirage. Mais, le photographe de guerre est également au plus près de la réalité : « Si ta photo n'est pas bonne, c'est que tu n'étais pas assez près », s’exprimait Robert Capa. Il joue sa vie face au danger. Il peut en être victime.

 

Que nous apprend-il sur l'époque ?

 

C’est un document historique qui montre les ravages du napalm et les attaques sur les populations civiles qui ne représentent pas un objectif militaire. Cependant, c’est davantage une guerre psychologique. Combattre la guérilla Vietminh ou Viêt-Cong est difficile, ce qui entraîne des actions aveugles. Surtout, l’objectif est ici de désolidariser la population du Viêt-Cong.

Richard Pyle, chef du bureau de l’AP à Saigon, déclare que la photo « résume toute l’histoire du Vietnam, la guerre et son impact sur le pays et sa population, le déchaînement de la violence. Une violence contrôlée qui échappe à tout contrôle – Voilà ce qu’elle représente. Dans l’histoire de la photographie elle est emblématique. Elle raconte un aspect de la guerre du Vietnam qu’il fallait absolument révéler au public. Et elle le fait avec une dramaturgie incroyable, à la limite de l’insoutenable. » Il conclue : « Voilà pourquoi c’est devenu une icône. »

 

Quelle est sa portée historique ?

 

Le destin de la photographie. Elle a failli ne pas être publiée. Le responsable de l’AP à Saigon ne voulait pas la publier. Une règle non écrite de l’agence interdit de montrer des corps nus de face. La photo est trop violente pour le public américain. Finalement, au lieu de la jeter, il se ravise et l’expédie. Elle ne paraît que le 12 juin, mais à l’une du New York Times. Une du New York Times 12 juin 1972 -Deux jours plus tard elle est à la une de nombreux journaux du monde entier.

L’impact de la photographie est immédiat et considérable. Il est négatif pour les Américains. Le président américain Nixon y voit un « coup monté », une manipulation des Sud-Vietnamiens. Un proche collaborateur témoigne : « Tout le monde en parlait, comme jamais on n’avait parlé d’une photo. Une petite fille innocente, les vêtements entièrement brûlés avec une évidence : c’était une attaque au napalm ». Mais, cela n’a pas forcément changé le cours de la guerre. Elle illustre l’influence croissante des médias, désormais acteur de l’opinion publique et de l’histoire. L’accusation est sans appel : le napalm provient de toute façon des Américains. Le choc n’est pas moins terrible dans l’opinion publique. Les protestations s’amplifient à mesure que la guerre se prolonge, puis commencent à s’essouffler. La photo provoque un sursaut des pacifistes en 1972.  

Du côté du régime communiste, elle devient également une icône dans la lutte contre les Américains et les Sud-Vietnamiens et continue d’enraciner dans la conscience nationale vietnamienne. 

Le destin du photographe. Le photographe accède à la célébrité à 21 ans et obtient le Grand prix de la photo reportage et le prix Pulitzer en 1973. Il participe de l’âge d’or du photojournalisme et du journalisme de guerre (commencé en 1856 avec Roger Fenton pendant la guerre de Crimée), comme Robert Capa.

 

Le destin de la principale victime visible. Elle gagne un nom public et devient elle-même une icône du pacifisme. Le photographe, pris de remords, se résous à sauver la jeune fille : « Je ne voulais pas qu’elle meure ». Il l’emmène dans un hôpital, alors qu’on ne veut pas la soigner : elle est tenue pour morte, le visage boursoufflé. Mais, brûlée jusqu’au troisième degré sur une grande partie du corps, elle survit après dix-sept interventions chirurgicales et quatorze mois d’hospitalisation et accédera avec le temps à une vie à peu près soutenable. Elle fait des études de médecine, devient citoyenne canadienne et ambassadrice de l’UNESCO. Elle dirige actuellement sa fondation qui vient en aide aux enfants victimes de la guerre. Au moins, un demi-million d’enfants vietnamiens naissent avec des déficiences liées à l’empoisonnement par les armes chimiques.

La photographie fait exister un événement réel autant qu’elle le crée. Il aurait pu rester dans l’anonymat de l’histoire.

 

Le destin de la guerre. La guerre du Vietnam se termine par la défaite des Américains et la victoire du Vietminh qui unifie l’ensemble du pays en 1976.

 

 

 

Mise en relation  

 

 

Robert Capa

 Robert CapaLe photographe lors de la bataille de Ségovie, printemps 1937, Espagne.

Photographe : Gerda Taro. Agence : Magnum. 

Photographe américain d’origine hongroise. Une figure fondatrice et « héroïque » du photojournalisme. Robert Capa est le pseudonyme d’Endre Erno Friedmann. Il prend part à des moments historiques : les manifestations du Front populaire en France en 1936, la guerre d’Espagne en 1936, le débarquement anglo-américain en Normandie le 6 juin 1944… Alors que la guerre d’Indochine se termine, il saute sur une mine le 25 mai 1954.  

  Mort d'un milicien - par Robert capa

Mort d’un milicien, 5 septembre 1936. Photographe : Robert Capa. Agence : Magnum. Une balle reçue à la tête abat un soldat loyaliste, défenseur du régime républicain et du Frente Popular, lors de la bataille de Cadix encerclée par les troupes insurgées : la guerre civile espagnole vient de commencer. La photographie a un retentissement international.

 

Deux autres photographies emblématiques de la guerre du Vietnam

 Exécution d'un Viêt-Cong 1968Un crime de guerre : l’exécution du Viêt-Cong, Nguyen Van Lem, le 1er février 1968 par le général Nguyen Ngoc Loan, chef de la police sud-vietnamienne, en pleine rue, dans Saigon.    

Photographe : Edward Adams. Agence : Associated Press.

 

 Massacre de My Lai

Le massacre de My Lai. Le 16 mars 1968, neuf hélicoptères de combat américains transportant trois pelotons atterrissent près du village de My Lai. Le peloton, dirigé par le lieutenant William Calley, pénètre dans le village, peuplé de 700 habitants environ. Sous l’accusation d’avoir donné asile au Viêt-Cong, le lieutenant donne l’ordre de rayer le village et ses habitants. Les villageois n’opposent aucune résistance. Il n’y avait pas d’hommes, hormis des vieillards et de jeunes garçons. En deux heures, près de 500 personnes non armées, des hommes, des femmes et des enfants sont massacrés.

 

L’événement passe inaperçu pendant un an et demi jusqu’à ce qu’un soldat américain en fasse le récit à la télévision. C’est un des événements clés qui contribue à retourner l’opinion américaine contre la guerre. Le lieutenant seul est condamné à la prison à vie et aux travaux forcés en 1970. Il est libéré en 1974.

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Mégapoles et mégalopoles

28 Avril 2012, 17:17pm

Publié par histege

6e : population mondiale

 

Savoir nommer et placer sur le planisphère les principales mégapoles et les trois mégalopoles (japonaise, américaine et européenne).

 

megapoles-et-megalopoles.jpg

 

Grandes métropoles

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Actualités de la classe de 3e 4 - janvier-février 2012

25 Janvier 2012, 16:50pm

Publié par histege

ACTUALITE DES 3E 4

L’ORIENTATION

 

 

Chaque élève devra proposer quatre vœux d’orientation classés par ordre de préférence pour la fin du 2e trimestre. Ces vœux seront définitifs pour le conseil de classe de la fin du 3e trimestre.

1)   Rappel : la réunion de concertation active des 3e4 a lieu lundi 30 janvier 2012. Elle réunit l’élève, ses parents ou représentants légaux, le chef d’établissement, la conseillère d’orientation et le professeur principal de la classe. La grille horaire des rendez-vous :

Horaires

Nom et prénom de l’élève

8h15

D. Solène

8h30

R. Tanguy

8h50

G. Sylvain

9h10

F. Cloé

9h25 pause

 

9h35

G.-M. Rémi

9h55

G. Adrien

10h10

D. Gabin

10h25 pause

 

10h40

B. Théo

11h00

T. Leïla

11h15

G. Ghislaine

11h30

A. Nicolas

11h45

C. Lucie

12h00

F. Sabrina

12h15

R. Julien

 

 

13h30

D.  M. Jennifer

13h45

J. Estelle

14h00

B. Florian

14h20

D. Amanda

14h35 pause

 

14h45

G. Ilona

15h00

D. Marielle

15h20

L. Lucas

15h25 pause

 

16h00

G. Antoine

16h15

T. Enzo

16h30

M. Soline

16h45

M. Alexane

17h00 pause

 

17h15

D.  S. Emma

 

2)   Le jeudi 9 février 2012, au matin, les élèves participeront au Carrefour Métiers Formations au Teil : visites de stands et échanges avec les exposants (professionnels, entreprises, établissements scolaires, conseillers d’orientation…). Chaque élève devra avoir choisi une orientation et préparé à l’avance quelques questions à poser aux organisateurs sur une feuille. Urgent : certains élèves n'ont pas rendu leur autorisation de sortie, complétée et signée (coupon).

Pour se documenter : http://www.ac-grenoble.fr/cio-montelimar/spip.php?article6#outil_sommaire_0

Pour consulter la liste des exposants : http://www.ac-grenoble.fr/cio-montelimar/IMG/pdf_Liste_exposants_par_pole.pdf

3)   Il est vivement conseillé, dans de nombreux cas, de se rendre au Mondial des Métiers en Rhône-Alpes qui a lieu à Lyon du 2 au 5 février 2012. La visite est laissée à la liberté des familles. L’offre est particulièrement vaste et variée : http://www.mondial-metiers.com/groupes/scolaires.html

4)   Le samedi 4 février 2012, le lycée Roumanille (Nyons) organise son Forum Post Bac. Les élèves de 3e sont invités à y participer.

5)   La réunion d’information sur l’orientation, ouverte aux élèves de 3e et à leurs parents ou représentants légaux, a lieu lundi 6 février 2012 à 18h00 dans la salle polyvalente de la cité scolaire de Nyons.  

 

 

6)   Tous les établissements scolaires organisent des journées portes ouvertes. Il est important pour les élèves et leurs familles de s’y rendre, en choisissant un ou plusieurs établissements en lien avec les vœux d’orientation souhaités. Pour en consulter la liste : http://www.ac-grenoble.fr/cio-montelimar/IMG/pdf_portes_ouvertes_2012-2.pdf (liste provisoire à la date du 24 décembre 2011).

De nombreux établissements (notamment des lycées technologiques, des lycées professionnels, des centres de formation des apprentis…) proposeront des mini-stages très utiles. Il faut s’inscrire auprès de l’établissement et demander une autorisation d’absence au Collège Barjavel.

 

 

7)   Courant février, chaque élève recevra la précieuse brochure de l’ONISEP.

Sites à consulter(fréquemment) pour l’orientation :

-      Le Centre d’Information et d’Orientation de Montélimar (CIO) : http://www.ac-grenoble.fr/cio-montelimar/

-      Les offres de formation en Drôme et Ardèche : http://www.etudierendromeardeche.fr/

-      Le site de l’Onisep est fondamental : http://www.onisep.fr/

Il faut également en consulter les antennes régionales :

o   Académie de Grenoble : http://www.onisep.fr/Mes-infos-regionales/Rhone-Alpes/Grenoble Il est possible de télécharger la brochure d’orientation « après la 3e ».

o   Les académies voisines :

§  Aix-Marseille : http://www.onisep.fr/Mes-infos-regionales/Paca/Aix-Marseille

§  Lyon : http://www.onisep.fr/Mes-infos-regionales/Rhone-Alpes/Lyon

§  Montpellier : http://www.onisep.fr/Mes-infos-regionales/Languedoc-Roussillon

 

 

LE BREVET BLANC

Il a lieu le mardi 7 et le mercredi 8 février 2012. Les candidats doivent se présenter un quart d’heure avant le début de chaque épreuve. Il faut, pour chaque épreuve, se munir d’une pièce d’identité et de la lettre de convocation.

 

Mardi 7 février

-           épreuve de français :

o    8h30-10h : dictée-questions

o    10h-10h15 : récréation

o    10h15-11h45 : rédaction

-           épreuve d’histoire, géographie et éducation civique :

o   14h00-16h00.

Mercredi 8 février :

-           épreuve de mathématiques :

o   9h00-11h00.

En histoire, géographie et éducation civique, il est impératif de revoir la méthode (questions sur documents et paragraphe argumenté de synthèse) et de connaître par cœur les repères. Il faut également revoir tous les chapitres traités depuis le début d’année et faire des fiches-résumés. De même, au minimum, consulter son manuel de 3e est une nécessité.

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Mon espace proche - Nyons à travers Géoportail - correction de l'évaluation 2011-2012

22 Janvier 2012, 21:52pm

Publié par A. Sadki

MON ESPACE PROCHE
 
évaluation de géographie 6e
I. NYONS A TRAVERS GEOPORTAIL
1)    J’ouvre ma session. (0.5 p)
2)    Je vais sur le site Géoportail en utilisant un moteur de recherche (navigation). (0.5 p)
3)    Dans Géoportail, je fais apparaître le secteur de Nyons. (1 p)
4)   Je visualise l’onglet (dossier) « Photos aériennes » et je me place au niveau « rue » sur l’échelle à droite (0.5 p) :
a) Donne trois types d’habitat différents. (1.5 p) Habitat massé (maisons à étages, maisons de rapport), immeubles collectifs (HLM, barres...), maisons individuelles (pavillons), bâtiments à vocation économique (coopératives...) ou de services (cité scolaire...).
b) Sors de Nyons en allant à gauche de l’écran : quel est le type d’habitat dominant ? (1 p). Habitat dispersé : mas, pavillons.
5)    Place-toi à l’échelle « ville » (à droite de l’écran), sélectionne l’onglet « Occupation des terres », puis l’onglet « Corine LC 2006 » (1 p). À quoi correspondent les couleurs ? Il est nécessaire de cliquer sur le "i" de "information" en bas à gauche de l'écran et de varier l'opacité du curseur (jusqu'à 100 %) pour bien répondre aux questions.
a)    Rouge. (1 p) Tissu urbain discontinu (ville de Nyons)
b)    Violet. (1 p) Zones industrielles et commerciales (zone artisanale des Laurons).
c)    Les trois couleurs à dominante marron (marron, beige, bistre…). (1.5 p) Dans la catégorie territoires agricoles et terres arables : vignobles, vergers et petits fruits, oliveraies.
d)    Les deux couleurs vertes (foncée et claire). (1 p) Forêts de feuillus, forêts de conifères ; réponse acceptée pour forêts mélangées.
6)    Je ferme ma session. (0.5 p)
II. NYONS – CARTE TOPOGRAPHIQUE
Nyons - types d'espaces
      
1° En observant la carte topographique ci-dessus :
a)    Indique deux éléments du relief importants. (2 p) Montagne (d'Essaillon, de Vaux), vallée (de l'Eygues).
b)    Quel est le point culminant du secteur ? Précise son nom et son altitude. Je peux m’aider de Géoportail. (1 p) Garde Grosse, sommet qui appartient à la montagne d'Essaillon et culmine à 944 m.
c)    Indique deux éléments humains importants. (2 p) Nyons (ville), le Pont Roman, Zone artisanale, Chât. (Château), Hôp. (Hôpital), Lyc. (Lycée), Gymn. (Gymnase), Mag. (Magasin), Gend. (Gendarmerie), Stade, Musée, Parc aquatique, Jardin botanique, les Antignans, le Castelet, Serre de Reynier...
d)    Donne le nom du seul village indiqué sur la carte. (1 p) Aubres.
       
2° Les différents espaces du secteur de Nyons : mets une croix dans la case si cela convient. (3 p)
 
1
2
3
espace rural forestier
 
 
  +
espace rural agricole
 
  +
 
espace urbanisé
  +
 
 
absence d’habitat
 
 
  +
habitat dispersé
 
  +
 
habitat groupé
  +
 
 

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Mon espace proche - Nyons à travers Géoportail - évaluation 2011-2012

22 Janvier 2012, 21:52pm

Publié par A. Sadki

MON ESPACE PROCHE
 
évaluation de géographie 6e
I. NYONS A TRAVERS GEOPORTAIL
1)    J’ouvre ma session. (0.5 p)
2)    Je vais sur le site Géoportail en utilisant un moteur de recherche (navigation). (0.5 p)
3)    Dans Géoportail, je fais apparaître le secteur de Nyons. (1 p)
4)    Je visualise l’onglet (dossier) « Photos aériennes » et je me place au niveau « rue » sur l’échelle à droite (0.5 p) :
a) Donne trois types d’habitat différents. (1.5 p)
b) Sors de Nyons en allant à gauche de l’écran : quel est le type d’habitat dominant ? (1 p).
5)    Place-toi à l’échelle « ville » (à droite de l’écran), sélectionne l’onglet « Occupation des terres », puis l’onglet « Corine LC 2006 » (1 p). À quoi correspondent les couleurs ?
a)    Rouge. (1 p)
b)    Violet. (1 p)
c)    Les trois couleurs à dominante marron (marron, beige, bistre…). (1.5 p)
d)    Les deux couleurs vertes (foncée et claire). (1 p)
6)    Je ferme ma session. (0.5 p)
II. NYONS – CARTE TOPOGRAPHIQUE
Nyons - types d'espaces
      
1° En observant la carte topographique ci-dessus :
a)    Indique deux éléments du relief importants. (2 p)
b)    Quel est le point culminant du secteur ? Précise son nom et son altitude. Je peux m’aider de Géoportail. (1 p)
c)    Indique deux éléments humains importants. (2 p)
d)    Donne le nom du seul village indiqué sur la carte. (1 p)
2° Les différents espaces du secteur de Nyons : mets une croix dans la case si cela convient. (3 p)
 
1
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espace rural forestier
 
 
 
espace rural agricole
 
 
 
espace urbanisé
 
 
 
absence d’habitat
 
 
 
habitat dispersé
 
 
 
habitat groupé
 
 
 

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Population et développement durable - Le cas de l'Inde - Correction de l'évaluation - 2011-2012

11 Décembre 2011, 09:55am

Publié par histege

POPULATION ET DEVELOPPEMENT DURABLE

LE CAS DE L’INDE

 

correction de l’évaluation de géographie, 5e

 

sujet projeté sous forme de diaporama

 

I.            LA CROISSANCE DE LA POPULATION INDIENNE

 

1° Quelle est la population totale de l’Inde en 2009 ? (2 p) La population totale de l’Inde approche de 1.2 milliard d’habitants en 2009 (2e Etat le plus peuplé du monde).

2° Comment a évolué la population du pays depuis 1950 ? (2 p) La population totale de l’Inde a connu une croissance forte et régulière et a presque été multipliée par 3 (passant de près de 400 millions d’habitants à près de 1,2 milliard).

3° Quelle est la fécondité de l’Inde en 1970 et en 2010 ? (2 p) La fécondité en Inde a chuté. Divisée par deux, elle est passée de 6 enfants en moyenne par femme en 1970 à un peu moins de 3 en 2010.

4° Pourquoi la population continue-t-elle d’augmenter fortement malgré cette baisse ? (2 p) La population continue d’augmenter fortement malgré la baisse de la fécondité car la mortalité est également en baisse.

 

II.          COMMENT NOURRIR UNE TELLE POPULATION ? 

 

1° Comment a évolué la production de céréales depuis 1950 ? (2 p) La production de céréales a fortement augmenté : elle a été multipliée par 4 entre 1950 et 2000.

2° Comment s’explique cette évolution ? (2 p) Cette évolution s’explique par la « révolution verte », c’est-à-dire l’usage de variétés de riz et de blé à haut rendement, l’augmentation de la superficie agricole irriguée et l’usage d’engrais chimiques et de pesticides.

3° La révolution verte a-t-elle permis de nourrir la population ? Justifie ta réponse. (2 p) La révolution verte a mis fin aux famines, permis à l’Inde devenir autosuffisante en matière alimentaire et entraîné la hausse du niveau des paysans concernés, en particulier les grands exploitants, mais pas la grande masse des travailleurs agricoles pauvres.

 

III.        S’AGIT-IL D’UN DEVELOPPEMENT DURABLE ? (6 p)

 

Justifie ta réponse : quelles sont les conséquences de la révolution verte sur :

-          l’économie : l’Inde est devenue une des quatre grandes puissances agricoles du monde

-          la société : au niveau humain, c’est plutôt bénéfique, en raison de la fin des famines par suite de l’autosuffisance alimentaire et de la hausse du niveau d’une partie des paysans. Mais, un quart de la population en est exclue. Nous remarquerons que l'homme qui pulvérise les produits chimiques le fait sans protection (masque), ce qui à terme induit des problèmes de santé pour lui (et les habitants).

-          l’environnement : il y a une forte dégradation, notamment par la pollution chimique (sols, nappes…) et la raréfaction de l’eau (baisse du niveau des nappes phréatiques, de 4 m comme au Punjab).

La réponse est donc discutable.

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Quelques idées de recettes pour financer le voyage en Angleterre 3-3

27 Novembre 2011, 17:05pm

Publié par histege

RECETTES DE MUFFINS SALÉS

 

Muffins au jambon et au fromage

Peuvent être judicieusement accompagnés d’une soupe de légumes ou d’une salade de tomates et préparés avec du jambon fumé, du gruyère ou une cuillerée à soupe d'herbes fraîches hachées.

 

Préparation 20 minutes

Cuisson 25 minutes

Pour 12 muffins moyens

 

Ingrédients

3 oignons de printemps finement émincés

1 cuillère à café d'huile

300 g de farine avec levure incorporée

75 g de farine ordinaire

Pincée de sel

Pincée de moutarde en poudre

175 g de jambon émincé

 125 g de cheddar râpé

2 œufs

250 ml de lait

125 g de beurre fondu

 

Mise en œuvre

1 Préchauffer le four à 210 °C (thermostat 6-7). Graisser une plaque à 12 muffins (contenance de 125 ml) avec du beurre fondu ou de l'huile. Faire revenir les oignons de printemps dans l'huile pendant 2 à 3 minutes, ou jusqu'à ce qu'ils soient tendres. Tamiser les farines, le sel et la moutarde en poudre dans un grand saladier et bien assaisonner de sel et de poivre noir fraîchement moulu. Incorporer le jambon, le fromage et l'oignon de printemps. Creuser un puits au centre.

2 Fouetter ensemble les œufs et le lait dans une jatte et ajouter aux ingrédients secs avec le beurre. Mélanger avec une cuillère métallique. Ne pas trop travailler la pâte, elle doit être grumeleuse.

3 Verser le mélange à la cuillère, en remplissant aux trois-quarts chaque creux de la plaque à muffins. Cuire pendant 20 minutes ou jusqu'à ce qu'une brochette plongée au cœur d'un muffin ressorte sèche. Laisser les muffins dans leurs moules pendant 5 minutes avant de démouler et de mettre à refroidir sur une grille.

 

 

Muffins au poivron rouge et à la feta

 

Consommés le jour même, ils sont cependant. Il est possible de les réchauffer à four moyen pendant quelques minutes avant de servir pour qu'il retrouve toute leur saveur.

 

Préparation 30 minutes

Cuisson 30 minutes

Pour 12 muffins moyens

 

Ingrédients

1 gros poivron rouge

300 g de farine avec levure incorporée

75 g de farine ordinaire

Pincée de sel

150 de feta émiettée

2 œufs

250 ml de lait

125 g de beurre fondu

 

Mise en œuvre

1 Préchauffer le four à 210 °C (thermostat 6-7). Graisser une plaque à 12 muffins (contenance de 125 ml) avec du beurre fondu ou de l'huile. Épépiner et enlever la membrane du poivron et couper le en morceaux longs et plats. Faire griller sous le gril chaud jusqu'à ce la peau noircisse et forme des cloques, puis mettre dans un sac plastique et laisser refroidir. Éplucher et jeter la peau, puis hacher la chair.

2 Tamiser les farines et le sel dans un grand saladier, incorporer le poivron et la fera et creuser un puits au centre.

3 Fouetter ensemble les œufs et le lait dans un bol et ajouter aux ingrédients secs avec le beurre. Mélanger avec une cuillère métallique. Ne pas trop travailler la pâte, elle doit être grumeleuse.

4 Verser le mélange à la cuillère, en remplissant aux trois-quarts chaque creux de la plaque à muffins. Cuire pendant 20 minutes ou jusqu'à ce qu'une brochette plongée au cœur d'un muffin ressorte sèche. Laisser les muffins dans leurs moules pendant 5 minutes avant de démouler et de mettre à refroidir sur une grille.

 

 

Muffins aux olives, au romarin et au parmesan

 

Délicieux pour accompagner une salade verte craquante lors des chaudes journées d'été.

Préparation 25 minutes

Cuisson 20 minutes

Pour 12 muffins moyens

 

Ingrédients

300 g de farine avec levure incorporée

75 g de farine ordinaire

Pincée de sel

175 g d'olives noires dénoyautées et émincées

35 g de parmesan finement râpé

1 cuillère à soupe de romarin frais, finement haché

2 œufs

250 ml de lait

125 g de beurre fondu

 

Mise en œuvre

1 Préchauffer le four à 210 °C (thermostat 6-7). Graisser une plaque à 1-2 muffins (contenance de 125 ml) avec du beurre fondu ou de l'huile. Tamiser les farines et le sel dans un grand saladier, incorporer les olives, le parmesan et le romarin et creuser un puits au centre.

2 Fouetter ensemble les œufs et le lait dans un bol et ajouter aux ingrédients secs avec le beurre. Mélanger avec une cuillère métallique. Ne pas trop travailler la pâte, elle doit être grumeleuse. Verser le mélange à la cuillère, en remplissant aux trois-quarts chaque creux de la plaque à muffins.

3 Cuire pendant 20 minutes ou jusqu'à ce qu'une brochette plongée au cœur d'un muffin ressorte sèche. Laisser les muffins dans leurs moules pendant 5 minutes avant de démouler et de mettre à refroidir sur une grille.

 

Muffins au bacon

 

Bienvenus dans les brunchs des week-ends tranquilles, accompagnés d'œufs brouillés ou pochés ou simplement de beurre. Lorsque vous les préparez, ne travaillez pas trop la pâte, les muffins seraient alors durs et élastiques.

 

Préparation 25 minutes

Cuisson 30 minutes

Pour 12 muffins moyens

 

Ingrédients

2 cuillères à soupe d'huile

6 tranches de bacon finement hachées

1 gros oignon finement émincé

300 g de farine avec levure incorporée

75 g de farine ordinaire

Pincée de sel

1 cuillère à soupe de persil frais, haché

2 œufs

250 ml de lait

125 g de beurre fondu

 

Mise en œuvre

1 Préchauffer le four à 210 °C (thermostat 6-7). Graisser une plaque à 12 muffins (contenance de 125 ml) avec du beurre fondu ou de l'huile. Faire chauffer l'huile dans une poêle à frire et cuire le bacon jusqu'à ce qu'il soit doré et croustillant. Retirer du feu et égoutter sur de l'essuie-tout. Cuire l'oignon dans la même poêle jusqu'à ce qu'il soit très tendre et légèrement doré, puis laisser refroidir.

2 Tamiser les farines et le sel dans un grand saladier, incorporer le persil et creuser un puits au centre. Fouetter ensemble les œufs et le lait dans un bol et ajouter aux ingrédients secs. Incorporer le beurre fondu, le bacon et l'oignon refroidis et mélanger les ingrédients avec une cuillère métallique. Ne pas trop travailler la pâte, elle doit être grumeleuse.

3 Verser le mélange à la cuillère, en remplissant aux trois-quarts chaque creux de la plaque à muffins. Cuire pendant 20 minutes ou jusqu'à ce qu'une brochette plongée au cœur d'un muffin ressorte sèche. Laisser les muffins dans leurs moules pendant 5 minutes avant de démouler et de mettre à refroidir sur une grille.

 

Muffins au fromage et aux herbes

 

Accompagnent délicieusement des soupes et des ragoûts et peuvent se déguster avec du beurre.

 

Préparation 25 minutes

Cuisson 20 minutes

Pour 12 muffins moyens

 

Ingrédients

225 g de farine avec levure incorporée

155 g de farine complète avec levure incorporée

Pincée de poivre de Cayenne

Pincée de sel

2 cuillères à soupe de persil frais, finement ciselé

2 cuillères à soupe de ciboulette fraîche, finement ciselée

2 cuillères à soupe de feuilles de thym fraîches

125 g de cheddar râpé

2 œufs

250 ml de lait

125 g de beurre fondu

 

Mise en œuvre

1 Préchauffer le four à 210 °C (thermostat 6-7). Graisser une plaque à 12 muffins (contenance de 125 ml) avec du beurre fondu ou de l'huile. Tamiser les farines, le poivre de Cayenne et le sel dans un grand saladier. Incorporer les herbes et le fromage et creuser un puits au centre.

2 Fouetter ensemble les œufs et le lait et ajouter aux ingrédients secs avec le beurre. Mélanger les ingrédients avec une cuillère métallique. Ne pas trop travailler la pâte, elle doit être grumeleuse.

3 Verser le mélange à la cuillère, en remplissant aux trois-quarts chaque creux de la plaque à muffins. Cuire pendant 20 minutes ou jusqu'à ce qu'une brochette plongée au cœur d'un muffin ressorte sèche. Laisser les muffins dans leurs moules pendant 5 minutes avant de démouler et de mettre à refroidir sur une grille.

 

 

Muffins au fromage et aux graines

 

Une préparation simple et délicieuse. Ils remplacent délicieusement la baguette pour le « repas du laboureur ». Vous pouvez également les servir accompagnés de pickles pour un encas rapide.

 

Préparation 20 minutes

Cuisson 25 minutes

Pour 12 muffins moyens

 

Ingrédients

4 cuillères à soupe de graines de sésame

4 cuillères à soupe de graines de tournesol

50 g de graines de potiron

300 g de farine avec levure incorporée

75 g de farine ordinaire

Pincée de sel

60 g de cheddar râpé

50 g de parmesan râpé

2 œufs

250 ml de lait

125 g de beurre fondu

1 cuillère à soupe de graines de sésame, en plus

 

Mise en œuvre

1 Préchauffer le four à 210 °C (thermostat 6-7). Graisser une plaque à 12 muffins (contenance de 125 ml) avec du beurre fondu ou de l'huile. Mettre les graines dans une poêle et frire à sec sur feu doux pendant quelques minutes, ou jusqu'à ce que les graines soient dorées. Mettre dans un grand saladier et laisser refroidir. Tamiser les farines et le sel sur les graines, incorporer les fromages et creuser un puits au centre.

2 Fouetter ensemble les œufs et le lait dans un bol et ajouter aux ingrédients secs avec le beurre. Mélanger avec une cuillère métallique. Ne pas trop travailler la pâte, elle doit être grumeleuse. Verser le mélange à la cuillère, en remplissant aux trois-quarts chaque creux de la plaque à muffins. Saupoudrer des graines prévues en supplément.

3 Cuire pendant 20 minutes ou jusqu'à ce qu'une brochette plongée au cœur d'un muffin ressorte sèche. Laisser les muffins dans leurs moules pendant 5 minutes avant de démouler et de mettre à refroidir sur une grille.

 

 

Muffins au maïs

La farine de maïs, proche de la polenta brute, est obtenue à partir de grains de maïs moulus. On s'en sert ici avec des grains entiers pour créer ces savoureux muffins d'une couleur éclatante.

Préparation 15 minutes

Cuisson 20 minutes

Pour 12 muffins moyens

 

Ingrédients

225 g de farine avec levure incorporée

Pincée de poivre de Cayenne

150 g de farine de maïs

60 g de cheddar finement râpé

310 g de grains de maïs en boîte, égouttés

250 ml de lait

2 œufs

100 g de beurre fondu 

 

Mise en œuvre

1 Préchauffer le four à 210 °C (thermostat 6-7). Graisser une plaque à 12 muffins (contenance de 125 ml) avec du beurre fondu ou de l'huile. Tamiser la farine et le poivre de Cayenne dans un grand saladier. Incorporer la farine de maïs, le fromage et les grains de maïs et creuser un puits au centre.

2 Fouetter ensemble le lait et les œufs dans un bol et ajouter aux ingrédients secs avec le beurre. Mélanger avec une cuillère métallique. Ne pas trop travailler la pâte, elle doit être grumeleuse. Verser le mélange à la cuillère, en remplissant aux trois-quarts chaque creux de la plaque à muffins.

3 Cuire pendant 20 minutes ou jusqu'à ce qu'une brochette plongée au cœur d'un muffin ressorte sèche. Laisser les muffins dans leurs moules pendant 5 minutes avant de démouler et de mettre à refroidir sur une grille.

Il est possible d’utiliser 240 g de grains de maïs frais ou congelés. Cuisez-les dans de l'eau bouillante jusqu'à ce qu'ils soient tendres, égouttez et laissez refroidir avant d'utiliser.

 

Muffins au potiron

 

La saveur délicate des épices et la chair douce et sucrée du potiron se marient parfaitement. Ces muffins conviennent tout à fait aux pique-niques, petit déjeuner ou en-cas matinaux.

 

Préparation 15 minutes

Cuisson 40 minutes

Pour 12 muffins moyens

 

Ingrédients

500 g de potiron épluché, coupé en dés

100 g de farine complète avec levure incorporée 200 g de farine avec levure incorporée

75 g de farine ordinaire

1/2 cuillère à café d'épices mélangées

1/4 de cuillère à café de noix de muscade en poudre

115 g de cassonade

2 œufs

125 ml d'huile végétale

125 ml de lait

1 cuillère à café d'extrait ou d'essence de vanille

 

Mise en œuvre

1 Préchauffer le four à 210 °C (thermostat 6-7). Graisser une plaque à 12 muffins (contenance de 125 ml) avec du beurre fondu ou de l'huile. Faire cuire le potiron à la vapeur ou au micro-ondes jusqu'à ce qu'il soit tendre, égoutter et réduire en purée. Laisser refroidir.

2 Tamiser les farines, les épices mélangées et la noix de muscade dans un grand saladier. Incorporer le sucre et creuser un puits au centre.

3 Fouetter ensemble les œufs, l'huile, le lait et la vanille et ajouter aux ingrédients secs avec le potiron. Mélanger avec une cuillère métallique. Ne pas trop travailler la pâte, elle doit être grumeleuse.

4 Verser le mélange à la cuillère, en remplissant aux trois-quarts chaque creux de la plaque à muffins. Cuire pendant 20 à 25 minutes ou jusqu'à ce qu'une brochette plongée au cœur d'un muffin ressorte sèche. Laisser les muffins dans leurs moules pendant 5 minutes avant de démouler et de mettre à refroidir sur une grille.

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Idées de recettes pour financer le voyage à Londres 1-2

24 Novembre 2011, 13:59pm

Publié par histege

QUELQUES IDEES DE RECETTES

POUR FINANCER LE VOYAGE À LONDRES

 

 

APPLE CRUMBLE

 

POUR 6 PERSONNES

PRÉPARATION : 20 MIN

CUISSON : 50 MIN

 

1 kg de pommes • 50 g de beurre • 60 g de raisins secs • 1 petite pincée de cannelle en poudre • 2 cuill. à soupe de sucre semoule • pour le crumble : 150 g de farine • 80 g de sucre semoule brun • 1 pincée de sel • 80 g de beurre • 250g de crème fraîche

 

1 Épluchez les pommes et coupez-les en quartiers puis en lamelles. Faites fondre 40 g de beurre dans une poêle sans le laisser brunir. Puis mettez les pommes avec les raisins, la cannelle et le sucre. Faites cuire 20 min à feu moyen, en remuant régulièrement.

2 Beurrez un moule à gratin et remplissez-le de la préparation.

3 Préchauffez le four à 200 °C (therm. 6).

4 Préparez le crumble. Coupez le beurre en morceaux. Faites-les ramollir. Dans un saladier, versez la farine, le sucre et le sel. Mélangez-les bien. Incorporez le beurre. Travaillez la pâte du bout des doigts jusqu'à ce qu'elle soit granuleuse et s'émiette. Versez-la sur le dessus du plat à gratin, en créant une couche d'une épaisseur d'environ 5 mm. Enfournez et laissez cuire 15 min. Baissez le four à 150 °C (therm. 2-3). Servez chaud avec la crème fraîche très froide. Présentez ce dessert dans le plat de cuisson.

Vous pouvez remplacer la crème fraîche par une crème anglaise.

Le crumble laisse la porte grande ouverte à l'imagination. En fonction des fruits dont vous disposez, vous pouvez créer de multiples variantes : aux pommes, il est possible d'ajouter des cerneaux de noix, des mûres, des tranches d'ananas, des cassis, des pêches, des poires... Ce dessert étant assez nourrissant, prévoyez un menu léger auparavant.

 

APPLE PIE

 

POUR 6 PERSONNES

PRÉPARATION : 30 MIN

REPOS DE LA PÂTE : 1 H

CUISSON : 45 MIN

 

pour la pâte : 250 g de farine 1/2 cuill. à café de levure en poudre • 125 g de beurre 40 g de sucre semoule • 1 pincée de sel • 1 oeuf • pour la garniture : 750 g de pommes • 125 g de sucre • 1 pincée de cannelle en poudre • 1/2 citron • 40 g de beurre • 1 cuill. à café de lait • 1 jaune d’œuf

 

1 Préparez la pâte : dans un saladier, mélangez la farine avec la levure. Creusez un puits au milieu et mettez-y le beurre coupé en petits morceaux. Ajoutez le sucre, le sel et l'œuf, et mélangez le tout rapidement. Formez une boule que vous laisserez reposer environ 1h au frais.

2 Au bout de ce temps, prélevez un tiers de la pâte et réservez-le pour former le couvercle de la tourte. Préchauffez le four à 200 °C (therm. 6).

3 Abaissez le reste au rouleau sur une épaisseur de 5 mm environ. Garnissez-en un plat à pie (ou à tarte). Laissez dépasser largement la pâte de manière à pouvoir la rabattre ensuite sur le couvercle.

4 Râpez le zeste du citron. Épluchez les pommes et coupez-les en fines lamelles. Disposez-les sur la pâte et poudrez-les d'un mélange fait avec le sucre, la cannelle et le zeste de citron. Parsemez de noisettes de beurre.

5 Étendez la pâte réservée en lui donnant la forme du moule. Gardez les chutes pour la décoration. Posez ce couvercle de pâte sur la tourte et rabattez les bords par-dessus. Collez la bordure en l'humidifiant et en la pinçant régulièrement entre deux doigts.

6 Formez des feuilles, des losanges ou des torsades avec les chutes de pâte et décorez-en le couvercle. Badigeonnez la surface avec le jaune d'oeuf délayé dans le lait, à l'aide d'un pinceau de cuisine.

7 Glissez au four et faites cuire pendant 45 min. Les tourtes aux fruits se dégustent de préférence tièdes, accompagnées de crème fraîche liquide, ou de crème anglaise, ou encore d'une boule de glace à la vanille.

Aussi bien salés que sucrés, les pies sont l'un des fondements de la cuisine britannique. Si l'apple pie est le plus classique, on en trouve aussi aux poires, aux prunes, aux baies, à la tomate verte, à la citrouille. II est courant aussi de mélanger plusieurs fruits (pommes et mûres, fraises et framboises, pommes et poires...).

 

 

BARM BRACK

 

POUR 8 PERSONNES

PRÉPARATION : 40 MIN

REPOS : 1 H

CUISSON : 1 H

 

400 g de farine • 1/2 cuill. à café de sel fin • 1 petite cuill. à café de cannelle en poudre • noix de muscade • 60 g de beurre • 120 g de sucre semoule • 20 cl de lait • 10 g de levure de boulanger • 1 oeuf • 60 g d'écorces d'orange et de citron confites. • 150 g de raisins secs de Smyrne • 120 g de raisins secs de Corinthe

 

1 Coupez le beurre en petits morceaux et laissez-le ramollir. Dans une terrine, versez la farine, le sel, la cannelle et râpez

1 pincée de noix de muscade. Mélangez. Incorporez les morceaux de beurre du bout des doigts. Lorsque le mélange est uniforme, frottez-le entre vos mains.

2 Ajoutez le sucre (gardez 2 cuillerées à soupe de côté) et mélangez.

3 Portez le lait à ébullition. Délayez la levure avec 1 cuillerée à soupe de lait chaud. Ajoutez 1 bonne pincée de sucre. Cassez l'œuf dans le bol et battez énergiquement.

4 Hachez les écorces confites. Dans la terrine, ajoutez le lait chaud, la levure délayée, les raisins secs et les écorces confites. Mélangez bien la pâte à l'aide d'une spatule en bois jusqu'à ce qu'elle soit homogène.

5 Déposez un torchon plié en 4 au-dessus de la terrine et laissez reposer la pâte environ 1 h à température ambiante. Elle doit doubler de volume.

6 Divisez la pâte en 2 parts égales. Déposez chaque moitié dans un moule rond de 20 cm de diamètre. Couvrez chaque moule d'un torchon et laissez de nouveau reposer la pâte à température ambiante pendant environ 30 min.

7 Préchauffez le four à 180 °C (therm. 5).

8 Enlevez les torchons et enfournez les moules à gâteau. Laissez cuire les gâteaux pendant 1 h en surveillant la cuisson.

9 Préparez un sirop. Dans une casserole, mettez le reste du sucre et mouillez de 2 cuillerées à soupe d'eau. Portez à ébullition. Retirez du feu.

10 Sortez les gâteaux du four. Nappez-les de sirop et remettez-les au four pendant 3 min.

11 Laissez bien refroidir les gâteaux avant de les servir.

En Irlande, le barm brack (bairin breac en gaélique) se déguste le jour de Halloween. La tradition veut que l'on glisse un anneau dans la pâte. Celui ou celle qui le trouve se mariera dans l'année.

 

 

GÂTEAU DE DUNDEE

 

POUR 8 PERSONNES

PRÉPARATION : 20 MIN

CUISSON : 1 H 15

 

500 g de raisins secs • 125 g de beurre • 250 g de farine - 125 g de sucre semoule • 1 pincée de sel • 1 paquet de levure chimique en poudre • 1 bonne cuill. à soupe d'un mélange cannelle, gingembre et coriandre • 4 oeufs • 5 ci de lait • 100 g d'écorces confites d'orange ou de citron • 100 g de cerises confites

 

1 Préchauffez le four à 200°C (therm. 6).

2 Mettez les raisins dans un saladier. Couvrez-les d'eau tiède et laissez-les tremper 10 min. Mettez le beurre à ramollir.

3 Versez la farine, le sucre, le sel, la levure et les épices dans une terrine. Mélangez intimement.

4 Coupez le beurre en petits morceaux. Battez ensemble les, oeufs et le lait. Mettez ces ingrédients dans la terrine et mélangez de nouveau.

5 Pétrissez bien le tout, égouttez les raisins, coupez les écorces confites en morceaux, puis incorporez le tout à la pâte. 6 Beurrez un moule à bords hauts. Versez-y la pâte. Enfournez et laissez cuire 1 h 15. Laissez refroidir et démoulez. Coupez le gâteau délicatement, car il s'émiette un peu.

Ce gâteau d'origine e écossaise a conquis l'ensemble des îles Britanniques où il est servi avec le thé. Il se conserve quelques jours, enveloppé dans du papier aluminium, et il a même tendance à se bonifier en vieillissant un peu.

 

 

PANCAKES ECOSSAIS

 

POUR 6 PERSONNES

PRÉPARATION : 15 MIN

CUISSON : 4 À 5 MIN PAR FOURNÉE

 

pour 8 à12 pancakes : 120 g de farine tamisée • 30 g de beurre • 3 cuill. à café de levure chimique • 1 œuf 20 cl de lait • 30 g de sucre semoule • 1 cuill. à soupe d'huile

 

1 Faites fondre le beurre dans une casserole.

2 Dans une terrine versez la farine, la levure et le sucre. Mélangez intimement. Cassez l'œuf par-dessus, mouillez avec le lait et mélangez de nouveau. Incorporez soigneusement le beurre fondu. Formez des petites boules de la taille d'une noix.

3 Faites chauffer l'huile dans une poêle. Jetez-y quelques noix de pâte en veillant à ce qu'elles ne se touchent pas. Laissez-les cuire à feu moyen pendant 2 min puis retournez-les pour qu'elles dorent de tous côtés.

4 Sortez-les au fur et à mesure à l'aide d'une écumoire et égouttez-les sur du papier absorbant.

5 Renouvelez l'opération jusqu'à épuisement de la pâte.

Accompagnez les pancakes tièdes de beurre et de confiture.

 

 

BUNS

 

POUR 6 PERSONNES

PRÉPARATION : 20 MIN

REPOS : 1 H 30

CUISSON : 25 MIN

Boisson conseillée THÉ

 

1 morceau d'écorce d'orange confite • 100 g de beurre • 300 g de farine • 1 sachet de levure • 2 oeufs • sel • 100 g de sucre semoule • 8 cl de lait • 100 g de raisins de Corinthe • beurre pour la plaque

                  

1 Hachez finement l'écorce d'orange et coupez le beurre en petits morceaux. Disposez la farine en fontaine. Dans le puits, versez la levure, 1 oeuf, l'écorce d'orange, 1 pincée de sel, le sucre et le beurre.

2 Travaillez la pâte du bout des doigts jusqu'à obtenir une préparation granuleuse. Versez le lait et mettez la pâte en boule. Posez-la dans un saladier, couvrez-la d'un torchon plié en 4 et laissez-la reposer à température ambiante pendant 45 min. Reprenez la pâte, ouvrez-la pour en chasser l'air puis faites-la lever pendant 45 min. Préchauffez le four à 190 C (therm. 6).

3 Formez 2 rouleaux égaux à partir de la pâte. Coupez 10 rondelles dans chaque rouleau. Posez-les sur un plan de travail fariné et aplatissez-les en galettes.

4 Déposez quelques raisins secs au milieu de chaque galette. Reconstituez des petites boules bombées sur le dessus et aplaties dessous.

5 Beurrez la plaque du four. Posez les buns dessus. Battez le jaune d'oeuf restant avec 1 cuillerée à soupe d'eau tiède. Badigeonnez-en les buns, à l'aide d'un pinceau. Faites-les cuire à four moyen, environ 25 min.

Servez les buns au sortir du four, pour le petit déjeuner ou pour le goûter. Coupez-les en 2 horizontalement. Posez une noisette de beurre sur chaque moitié et laissez-le fondre. Tartinez de la confiture de votre choix : marmelade d'orange, confiture de framboises ou gelée de cassis par exemple.

Variante : pendant le carême, il est de tradition d'ajouter un peu de cannelle et de gingembre à la pâte. Il faut ensuite faire 2 entailles en croix sur le dessus des buns avant de les enfourner. On obtient ainsi des hot cross buns.

 

MUFFINS

 

POUR 8 PERSONNES

PRÉPARATION : 25 MIN

REPOS DE LA PÂTE : 2 H

CUISSON : 30 MIN

Boisson conseillée : THÉ

 

250 g de farine de froment - 1 paquet de levure chimique en poudre • 30 cl de lait • 1 pincée de sel • 1 œuf • 100 g de beurre • 60 g de sucre semoule

 

1 Faites tiédir le lait. Faites ramollir le beurre et réservez-le.

2 Dans un saladier, versez la farine, la levure et le sel. Mélangez intimement. Cassez l'œuf et séparez le blanc du jaune. Mettez le jaune dans le saladier, réservez le blanc. Mouillez avec le lait et mélangez de nouveau jusqu'à obtenir une pâte lisse et homogène.

3 Formez une boule avec la pâte et laissez-la reposer dans un endroit tiède, couverte d'un linge, pendant 2 h.

4 Préchauffez le four à 220 (therm. 7).

5 Incorporez le sucre et le beurre ramolli à la pâte. Battez le blanc d'oeuf en neige et versez-le délicatement dans la pâte en soulevant à l'aide d'une cuillère en bois pour ne pas casser le blanc.

6 Versez la pâte à mi-hauteur dans 18 petits moules ronds généreusement beurrés, qui donneront leur forme aux muffins. Enfournez et laissez cuire 15 à 20 min jusqu'à ce que les muffins soient bien dorés.

7 Beurrez une feuille d'aluminium et disposez-la sur la plaque du four. Démoulez les muffins sur cette feuille et remettez au four de 10 à 12 min pour faire dorer l'autre face.

Les muffins se servent habituellement avec le thé. Coupez-les en 2 parts horizontales et beurrez-les.

 

 

SCONES

 

POUR 6 PERSONNES

PRÉPARATION : 20 MIN

CUISSON : 10 MIN

Boisson conseillée : THÉ

 

pour 12 scones : 240 g de farine tamisée • 1 pincée de sel • 90 g de sucre semoule • 2 cuill. à café de levure chimique • 100 g de beurre mou • 1 oeuf • 60 g de raisins de Smyrne • 60 g de raisins de Corinthe • 2 cuill. à soupe de lait • 120 g de beurre • farine pour la plaque

 

1 Coupez le beurre en petits morceaux. Faites tremper les raisins secs dans de l'eau tiède. Égouttez-les soigneusement et réservez-les.

2 Dans un saladier, versez la farine et formez un puits. Mettez-y le sel, le sucre et la levure. Mélangez bien. Incorporez le beurre et travaillez jusqu'à obtenir une pâte granuleuse. Mouillez avec le lait. Ajoutez l'œuf et mélangez de nouveau à l'aide d'une spatule en bois. Quand la pâte est homogène et souple, incorporez les raisins.

3 Préchauffez le four à 200 (therm. 6).

4 Sur un plan de travail fariné, abaissez la pâte au rouleau sur une épaisseur de 1 cm. Découpez-la en disques en vous aidant d'un verre que vous retournez.

5 Beurrez et farinez la plaque du four. Posez-y les disques de pâte. Enfournez et laissez cuire pendant 10 min environ.

6 Sortez la plaque du four. Posez les scones sur un plat de service, ouvrez-les en 2 horizontalement et beurrez-les.

 

 

GÂTEAU AU CHOCOLAT BOOMERANG

 

POUR 6 PERSONNES

PREPARATION : 25 MIN

CUISSON : 45 MIN

 

100 g de beurre • 2 cuill. à soupe de noix de coco râpée • 2 cuill. à soupe de cacao en poudre • 30 g de sucre semoule roux • 2 oeufs • 50 g de farine • 5 cl de lait • extrait de vanille • sel • pour le glaçage : 150 g de sucre glace • 1 cuit. à soupe de cacao en poudre • 75g de beurre • extrait de vanille • 1 cuill. à soupe de café • 1 cuill. à soupe de noix de coco râpée

 

1 Faites ramollir le beurre, ajoutez la noix de coco, le cacao et le sucre, et travaillez jusqu'à obtenir un mélange crémeux.

2 Ajoutez les oeufs, toujours en battant Versez la farine en alternance avec le lait et quelques gouttes d'extrait de vanille, tout en tournant Salez légèrement.

3 Préchauffez votre four à 150 9C (therm. 3-4). Beurrez un moule rond et posez une feuille de papier sulfurisé au fond.

4 Versez la pâte dans le moule et faites cuire au four pendant 45 min. Sortez du four et laissez refroidir.

5 Pendant ce temps, préparez le glaçage. Mélangez le sucre glace et le cacao. Faites fondre le beurre sans qu'il devienne vraiment liquide et versez-le sur le sucre. Aromatisez avec la vanille et le café. Battez avec une cuillère en bois.

6 Quand le gâteau est froid, étalez le glaçage en dessinant des motifs avec la pointe d'un couteau ou une palette. Vous pouvez créer des sortes de pointes, comme de petites montagnes, qui seront originales et décoratives.

7 Passez la noix de coco au four chaud quelques minutes, poudrez le gâteau et servez.

 

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Idées de recettes pour financer le voyage à Londres 2-2

24 Novembre 2011, 13:00pm

Publié par histege

QUELQUES IDEES DE RECETTES
POUR FINANCER LE VOYAGE A LONDRES

(suite)

A Pear and Raspberries Crumble

 

100 g de beurre découpé en morceau.

1000 g de sucre

180 g de farine

3 poires

500 g de framboises.

Préchauffez le four à 200°C. Beurrez votre plat. Versez la moitié des framboises. Placez trois poires épluchées et  coupées en tranches sur les framboises. Couvrez avec le reste de framboises. Faire le crumble : avec le bout des doigts émiettez le beurre, le sucre et la faine. Couvrez les fruits avec le crumble. Faire cuire 30 mn au four, puis l’éteindre et laisser le crumble 10 mn de plus dans le four.

 

 
Chocolate chip cookies

   

170 g de farine

1 cuillérée à café de bicarbonate de soude

1 cuillérée à café de sel

125 g de beurre ramolli

150 g de sucre roux

1 sachet de sucre vanillé

 2 œufs

200g de pépites de chocolat

Battre le beurre, les sucres jusqu’à obtention d’un mélange crémeux.  Incorporez les œufs puis la farine + sel + bicarbonate de soude. Incorporez les pépites de chocolat.

Disposer  l’équivalent d’une cuillérées à soupe de pâte sur une feuille de cuisson, en laissant de la place entre chaque (la pâte s’étale).

Faire cuire à 200°C pendant 8 à 9 minutes, pas plus même si les cookies vous semblent encore un peu mous. Les laisser refroidir avant de les défaire (ils finiront de durcir à l’air libre).

 


Scones

 

100 à 15 g de beurre ramolli

450 g de farine

1 sachet de levure chimique

Du lait

Crème épaisse

Confiture de fraise

Préchauffer le four à 190 °C.

Mélanger la farine et le beurre du bout des doigts jusqu’à l’obtention de miettes, puis incorporez la levure. Ajoutez suffisamment de lait pour que la pâte soit élastique.

Aplatir la pâte à 1.5 cm d’épaisseur et découpez des ronds de 4 cm de diamètre.

Faire cuire 12 à 15 minutes.

Servir tiède avec de la crème épaisse et de la confiture de fraise.

 

Vous pouvez également incorporer 100g de raisins secs à la recette.

 


Cheese cake

 

Croûte :
- 250 g de biscuits (petits bruns) émiettés
- 125 g de beurre fondu

Garniture :
- 500 g de fromage blanc (type faisselle)
- 150 g de sucre
- 2 cuillères à soupe de farine
- 3 œufs
- 250 ml de crème fraîche
- zeste de citron

1) Préchauffez le four à 180°C. Tapissez de papier sulfurisé beurré un moule de 23 cm de diamètre. Idéalement, le fond du moule doit être amovible, sinon, bien laisser dépasser le papier pour démouler le gâteau en tirant dessus.

2) Mélangez les biscuits, la muscade et le beurre fondu. Tapissez le fond du moule de ce mélange en tassant bien avec le dos d'une cuillère. Mettre au réfrigérateur.
3) Battez la faisselle au fouet jusqu'à ce qu'elle soit lisse, puis ajoutez le sucre et la farine, puis les œufs un par un. Ajoutez ensuite la crème et le parfum. Versez sur la croûte (si la croute "dépasse" de la crème, enlevez le surplus à la cuillère, cela risque de brûler).

Cuire au four 50-55 mn jusqu'à ce que ce soit ferme au toucher.
Laissez refroidir et servir frais.

 

Carrot cake

 

Ingrédients (pour 6/8 personnes) :
- 350 g de cassonade
- 275 g de farine
- 1 sachet de levure chimique
- 3 cuillères à café rase de cannelle en poudre
- 2 cuillères à café rase de gingembre en poudre
- 1 poignée de noisettes en poudre
- 275 g de carottes râpées
- 30 cl d'huile
- 1 cuillère à café d'extrait de vanille
- 4 œufs

Pour un meilleur résultat : utilisez un fouet à main, et pas de robot.
Préchauffez votre four (180°C-thermostat6).
Si vous n’utilisez pas de moule anti-adhésif, beurrez un moule à cake ou un moule rond de 25 cm de diamètre.
Dans un grand saladier, mélangez tous les ingrédients secs (ce mélange peut être préparé la veille).Ajoutez l’huile, et mélangez. Ajoutez les carottes râpées, et mélangez. Ajoutez les œufs un à un, et mélangez bien après chaque ajout. Ajoutez l’extrait de vanille, et mélangez bien le tout.
N'ayez pas peur, si l'aspect est totalement répugnant, c'est NORMAL!!!
Versez dans votre moule et enfournez pendant 50 min environ (180°C-therm.6).
Le gâteau doit être bien gonflé, et ferme au toucher. Une lame de couteau piquée dans le gâteau doit ressortir sèche.
Et attendez au moins 15 min, avant de le démouler.



CARROT CAKE (recette avec glaçage)
 

 

300 g de farine
25 cl d'huile

225 g de sucre roux
6 carottes râpées
4 œufs
150 g de noix hachées ou 75 g de noix de pécan
1/2 c à c de sel
1/2 sachet de levure
1 c à c de cannelle en poudre
1/2 c à c de gingembre en poudre

Pour le glaçage:
100g de fromage frais (type St-Môret)
50g de sucre glace

Dans une terrine, battre les  œufs entiers avec le sucre. Ajouter l'huile et bien mélanger. Incorporer ensuite les carottes râpées et mélanger à nouveau. Ajouter la farine, les épices, la levure, le sel, puis les noix. Verser la préparation dans un moule beurré et enfourner dans un four préchauffé à 180°C. Laisser cuire 45 minutes environ (si vous avez choisi un moule à cake. Si vous avez choisi un grand moule carré, une petite trentaine de minutes suffit). Pendant ce temps, préparer le glaçage : dans une terrine, battre le fromage frais avec le sucre glace et le beurre bien ramolli.  Le mélange ne doit pas être trop liquide : dans ce cas, rajouter du sucre glace.

Une fois cuit, laisser refroidir le gâteau, puis le démouler. Poser le glaçage sur le gâteau. Cette opération peut être faite en plusieurs fois, en attendant que le glaçage prenne légèrement entre chaque couche.

 


Carrot cake aux amandes

 

pour un moule à manqué de 26 cm
300 g de carottes râpées
200 g d'amandes en poudre
50 de noix de pécan hachées
4 œufs
60 g de farine
175 g de sucre blond ou roux
1 sachet de levure chimique
1/2 c à c de sel
1 citron
1 c à c rase de cannelle
10 g de beurre pour le moule
Pour le glaçage :
1 blanc d'œuf
175 g de sucre glace
le jus d'1/2 citron jaune

Travailler les jaunes d'œufs et le sucre jusqu'à ce qu'ils blanchissent et deviennent mousseux
Ajouter le zeste du citron , puis la farine , le sel , la levure , les amandes en poudre et les noix de pécan , la cannelle , les carottes râpées et en dernier le jus de citron
Monter les blancs en neige et incorporez-les délicatement à la préparation précédente

Beurrez un moule, puis versez-y la préparation aux carottes
Enfournez pour 60 mn à 180 °

Lorsque le gâteau est cuit le démouler sur une grille, puis le laisser refroidir

Pendant ce temps faire le glaçage
Fouetter le blanc d'œuf avec le sucre glace et le jus de citron ( u batteur électrique )
Lorsque celui-ci devient mousseux , le verser sur le gâteau en laissant couler sur les bords , laisser sécher pour 12 h

 


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